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PRÉAMBULE

La rencontre entre un vétérinaire et un médecin Alexandra Couture

Je suis vétérinaire comportementaliste depuis 15 ans et vétérinaire depuis 30 ans. Je me suis intéressée au comportement en lien avec les maladies cardiovasculaires et j'enseigne cette discipline. Ce sujet d’étude m’a conduite à concevoir avec David O’Hare une pratique de cohérence cardiaque en médecine vétérinaire. Maladies cardiovasculaires animales et stress La prise en charge comportementale des maladies cardiovasculaire n’est pas encore développée en France et dans le monde, peu de vétérinaires connaissent l’existence d’une thérapie (prise en charge compo r t emen t a l e ) de s an imaux a t t e i n t s de ma l ad i e s cardiovasculaires alors que les traitements chimiques évoluent. En janvier 2017, si on recherche sur google les termes : "cardiologie stress " (avec guillemets et en médecine humaine), on trouve environ 300 réponses, si l’on tape "cardiologie stress chien"

ou "cardiologie stress chat" (en médecine vétérinaire), il y a zéro réponse. Dans le domaine de la prise en charge comportementale des maladies cardiovasculaires chez l’animal de compagnie, le travail est gigantesque ! Pour mettre en place ce sujet d’étude, j’ai utilisé un modèle de maladie cardiovasculaire: la maladie mitrale du chien. Cette pathologie cardiaque est la plus fréquente chez le chien. Elle concerne 60 % des chiens de petites tailles et de plus de 7 ans. L’observation de la maladie mitrale du chien, m’a permis d’étudier l’influence de l’environnement (dont fait partie la relation homme animal) sur l’apparition ou l’évolution de cette maladie. En 1960 déjà, Angrist avait fait apparaître une maladie mitrale sur des rats, à qui, il avait fait subir des stress psychiques. Le Dr Pedersen, spécialiste de la maladie mitrale, dans son mémoire réalisé en 2000, est arrivé à la conclusion suivante : "La maladie Le modèle de la maladie mitrale • Une étiologie toujours inconnue

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mitrale évolue en fonction des conditions de développement de l’individu". En 2009, une étude sur la sérotonine, publiée dans le Journal of Internal Medecine, a montré qu’il y avait un lien entre les concentrations de sérotonine et l’évolution de la maladie mitrale.

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