Carillon_2019_04_04

DOSSIER

LE FÉDÉRAL ENCLENCHE LA MODERNISATION DE LA LOI SUR LES LANGUES OFFICIELLES

redressement, a noté la ministre. « Le nombre de francophones augmentemoins vite que la population canadienne dans son ensemble et le taux de bilinguisme stagne chez la majorité anglophone hors Québec. » UNTAUX DE BILINGUISME DE 20 % Dans le Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023 , lancé enmars 2018, le gouvernement a élaboré des cibles sur 20 ans. Ottawa s’est engagé à relever la part des locuteurs dans les communautés minoritaires de 3 à 4%, afin de générer une hausse de 400 000 francophones. Selon l’énoncé, le fédéral a aussi fixé cet objectif ambitieux : « faire passer notre taux national de bilinguisme de 17,9 % à 20%d’ici 2036, grâce surtout à l’augmen- tation du pourcentage des anglophones bilingues à l’extérieur du Québec de 6,8% à 9 %. » Les forums auront lieu au cours des prochains mois dans cinq grandes villes : Moncton, Sherbrooke, Ottawa, Edmonton et Vancouver. Les tables rondes dans plu- sieurs juridictions visent la collecte de l’opinion d’experts, de militants et de la population. Depuis l’automne dernier, plusieurs réflexions sont en cours sur la moderni- sation, dont celles du commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, attendues ce printemps. « DÉSIGNERUNE AUTORITÉ CENTRALE POUR LA MISE ENŒUVRE » Le Comité permanent des langues offi- cielles du Sénat a déjà produit trois études

D’après l’organisme parapluie, la Loi adoptée en 1969 et remplacée en 1988 n’a jamais été pleinement respectée. « Au cours de la dernière décennie, a affirmé le groupe, la situation s’est dégradée à un tel point que des mots comme ‘stagnation, déclin et plafonnement’ font partie du vocabulaire utilisé dans les rapports du commissaire aux langues. » Il faudra toutefois attendre après les élections fédérales de l’automne avant de reprendre les débats et les propositions du gouvernement quant à l’avenir de la législation.

sur la réforme linguistique, en attendant de publier son rapport final en juin. Depuis novembre, 11 mémoires sur la moderni- sation auraient été déposés au Comité permanent des langues officielles des Communes. La Fédération des communautés franco- phones et acadienne (FCFA) du Canada a publié, le 5 mars, sa proposition d’un nouveau libellé de la Loi. Il est question notamment de « désigner une autorité centrale pour lamise enœuvre, la création d’un droit de participation des minorités de langue officielle et de l’élargissement de la portée des droits et obligations ».

JEAN-PIERRE DUBÉ FRANCOPRESSE

Après l’annonce du gouvernement Trudeau en juin 2018 de réviser la Loi sur les langues officielles ( 1988), laministre chargée du portefeuille, Mélanie Joly, a détaillé, le 11 mars, les consultations à venir pour définir les enjeux. Ottawa tiendra ensuite un symposiumnational à la fin mai pour tirer des conclusions. Mais pas de projet de loi dans un avenir prévisible. Le gouvernement libéral s’engage à mieux outiller les communautés de langue officielle, a souligné la ministre Mélanie Joly, pour qu’elles puissent « relever les nouveaux défis auxquels elles sont confrontées pour assurer leur vitalité à long terme ». Ces défis seraient en partie du domaine juridique. Au cours des dernières années, il s’est avéré plus difficile pour les minorités francophones de faire des percées devant les tribunaux en éducation et services au public. Sur le plan politique, la francophonie a subi des revers en Ontario, avec les coupes de l’administration Ford au Commissariat aux services en français et à l’Université de l’Ontario français. Au Nouveau-Brunswick, le climat institutionnel et social aurait dégénéré suivant l’élection d’un gouver- nement de coalition, chevillé par un parti voué à combattre le bilinguisme. Les tendances démographiques à long terme ont incité le fédéral à formuler un

Né d’une race FIÈRE LALONDE

Les ancêtres Lalonde, aïeux de Doris Winifred Radburn, sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de James Michael Andrews Conley, fils de Paul Vincent Conley. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Jean de Lalonde dit L'Espérance, fils de François Philippe de Lalonde et Jeanne Duval de Notre-Dame, ville et arrondissement Le Havre, archevêché de Rouen, Normandie. Il est membre du régiment de Carignan-Salières, compagnie de Saurel. Il épouse Marie Barbant, fille d’Alexandre Barbant et Marie Le Noble (fille du roi landry 274, dumas 175) de Saint-Remy, Dieppe, Normandie. Quatre fils et une fille sont issus de ce mariage. Il décède le 30 septembre 1687 et est inhumé la même journée à Sainte- Anne-de-Bellevue. GÉNÉRATIONS 10e James Michael Andrews Conley n. à Pointe-Claire, Qc 9e DorisWinifred Radburn - Paul Vincent Conley, fils de Paul et Catherine Gavin m. le 1957-09- 21 à St. Joseph, Ottawa, Ont. 8e IsabellaWinifred Andrews – LeonardWilliam (Bill) Radburn, dessinateur, né à Londres, Angleterre, fils de Frederick et Alice Page m. le 1928-06-25 à Timmins, Ont. 7e Josephte Lalonde - Alfred Andrews, fils de Thomas et Isabelle Todd, n. à Yorkshire, Angleterre, vf de Mary Ann McDonald m. le 1884-01-17 à Fournier, Ont. 6e François Lalonde, journalier - Adélaïde Leroux, fille de Jean-Baptiste, cult. et Josephte Véronneau m. le 1848-02-28 à Coteau-du-Lac, Qc 5e Jean Baptiste Lalonde, cult. – Josephte Bonne, f. de Joseph Bône, cult. et M. Hyppolite Merlot m. le 1824-01-26 à Les Cèdres, Qc 4e Toussaint Lalonde, cult. – Angélique Ravarie, f. de François et Catherine Marot/ Laboursodière m. le 1794-10-20 à Les Cèdres, Qc 3e Francois Lalonde – Élizabeth Réome [Réaume], f. de Simon et Charlotte Turpain m. le 1745-02-08 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F. 2e Guillaume Lalonde – Sara, puis Marie Magdeleine Édeline [Allen, ou Allyn, ou Hélène, ou Hélène, ou Halaine], f. de Hedade (Edward) et Minge Hepi de Deerfield (Mass.) m. le 1710-04-27 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F. 1re Jean de Lalonde/L’Espérance - Marie Barbant c.m. le 1669-11-14, greffe Antoine Adhémar Que se passe-t-il en Nouvelle-France à la fin de XVIIe siècle ? « Talon débarque dans la colonie en 1666. Il y restera pendant six ans. À titre d’« intendant de la justice, de la police et des finances du Canada, de l’Acadie et de Terre-Neuve », de 1666 à 1668 et de 1669 à 1672, Talon se révèle un serviteur énergique et ingénieux du roi et de son ministre, Jean-Baptiste Colbert. Ce premier intendant de la Nouvelle-France transformera un faible petit avant-poste de traite des fourrures et de missionnaires, alors sous l’autorité d’une compagnie, en une province royale rentable, bien peuplée et capable de se défendre. En vue de diversifier l’économie, Talon fait évaluer les ressources minérales et forestières, encourage l’agriculture commerciale, les arts ménagers, la construction de navires et la pêche. Il voit à l’établissement sur des terres de près de 2 000 immigrants et soldats démobilisés. »

1 http://fra.1sep.ru/view_article.php?ID=200900912

Le gouvernement s’engage à mieux outiller les communautés de langue officielle, a souligné Mélanie Joly, pour qu’elles puissent « relever les nouveaux défis auxquels elles sont confrontées pour assurer leur vitalité à long terme. » —photo compte Twitter de Mélanie Joly

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

Made with FlippingBook - Online catalogs