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PORTRA I T

Maîtriser le droit et la finance à l’Université d’Oxford

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

Kodiak de l’École secondaire catholique régionale de Hawkesbury (ESCRH). Ayant de l’intérêt pour le droit et la finance, il cher- chait une voie qui lui permettrait de toucher aux deuxmondes, qui sont intimement liés par les lois et les marchés. « J’ai fait une année en business à l’Uni- versité d’Ottawa pour ensuite fairemon droit civil et mon common law en quatre ans, a expliqué le nouveau diplômé. Celame per- met de pouvoir fairemon barreau au Québec et en Ontario pour pouvoir pratiquer dans les deux provinces. (…) Durant mes années

de droit, l’idée d’aller à Oxford n’était pas là, je ne pensais pas à cela et je ne m’enlignais pas pour ça non plus. Mais avec les études et le travail, tu rencontres des professeurs, conférenciers et collègues de travail qui ont fréquenté des universités prestigieuses et de fil en aiguille, tu commences à y penser plus sérieusement. C’était un long processus d’accidents de parcours. » L’Université d’Oxford est la deuxième plus ancienne au monde et figure toujours parmi les établissements les plus réputés sur le globe avec Harvard, le MIT, Cambridge, Stanford et Caltech. Avec 10 000 étudiants de deuxième cycle sur le campus, y entrer n’est pas chose facile et moins de 20 % des étudiants voient leur candidature acceptée. De ce nombre, environ 2000 sont choisis de par lemonde et seulement une quarantaine obtiennent leur place dans le programme de maîtrise en droit et finance, dont Sébastien Cusson. « C’est unemaîtrise académique et il fal- lait que les notes soient au niveau en plus des nombreuses lettres de recommandation, a-t-il expliqué. Cela représente beaucoup d’heures d’études et de recherche, dont des publications sur le droit de l’investissement à l’étranger. Avant de t’accepter, Oxford veut des échantillons de textes pour mieux com- prendre ton processus de pensée et pour évaluer ta capacité à développer des idées. » Faire son entrée à Oxford est un exploit en soi et une porte vers un monde où la diver- sité de culture, d’idéologie et de lois crée un véritable incubateur de connaissances pour celui qui a la passion, la patience et la détermination d’aller au fond des choses. « C’est fou, car tu ne réalises

de discussion, de l’enseignement magistral et des conférences lui a permis d’étudier le droit sous toutes ses coutures et sous diffé- rentes visions du monde. « Lamaîtrise, c’est un profil international qui donne des connaissances supplémen- taires qui seront un atout à long terme pour ma carrière, a-t-il expliqué. Je veux travailler en droit des affaires et cette opportunité d’aller en Europe, de voyager, d’assister à des conférences et des cours avec des grands dumilieu a été incroyable. La pression était plutôt celle de l’inattendu que celle de la réussite. Tu as un an pour tout faire et tout voir tout en faisant un travail de maîtrise sérieux. Mais en bout de ligne, j’ai réussi et j’en suis fier. » Cette fierté du travail accompli et de l’épa- nouissement est partagé par son père, qui n’aurait jamais un jour pensé qu’il assisterait à la graduation de son fils au Royaume- Uni. Travailleur du bois, Luc Cusson est un homme de précision et de voir son fils réussir à un tel niveau est quelque chose de spécial. « Sébastien a toujours tenté sa chance dans tout, que ce soit avec ses stages où ses études, a expliqué Luc Cusson. De pouvoir dire quemon gars est rendu là, c’est gratifiant et même difficile à expliquer comme senti- ment. C’était une belle cérémonie, même si c’était en latin! Maintenant, après l’école, il faut qu’il prouve qu’il est capable de travail- ler. Dans tout domaine, il faut se démarquer et faire sa place. » En attendant de passer le barreau, Sébas- tien Cusson trime dur au sein du presti- gieux cabinet McCarthy-Tétrault de Mon- tréal, où les anciens premiers ministres Jean Charest et Daniel Johnson

Pour Sébastien Cusson, étudier en droit et finance à l’Université d’Oxford au Royaume-Uni n’était pas un rêve fou, mais plutôt une occasion d’accumuler des connaissances, des contacts et d’élargir ses horizons académiques et profession- nels, tout en découvrant une dimension humaine insoupçonnée. Fils de Luc Cusson et Linda Côté, le jeune homme de 24 ans de L’Orignal est un ancien

L’un des plus jeunes de sa cohorte, Sébastien Cusson a plongé tête première dans l’aventure d’Oxford et enest ressorti avecunbaggagede connaissances et une expérience de vie qui n’a pas de prix.

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pas vraiment l’ampleur de la chose avant d’y mettre les pieds, a-t-il dit. C’est une université qui a plus de 800 ans d’histoire et à

pratiquent et où le président et chef de la direction est l’ancien chef du parti li- béral du Québec, Marc- André Blanchard. « Oxford, c’est prestigieux, mais ce cabinet l’est aussi, a-t-il conclu. Je peux travailler avec de grands avocats qui ont une expérience inesti- mable. N’étant pas affecté à un domaine spécifique du droit pour mon stage, j’apprends

BERTRAND CASTONGUAY Président

chaque coin de rue, les collèges sont de véritables châteaux. Tu te sens très privilégié, mais humble dumême coup. C’est un peu le syndrome de l’imposteur, quand tu penses à tous ceux qui ont passé avant toi, mais tu ne peux pas te comparer à eux.

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C’était incroyable et dans mon groupe de 40, il y avait 26 nationalités différentes. Ça, ça t’ouvre les yeux sur le monde. » Sébastien Cusson avait aussi été accepté à l’Université de Cambridge, considérée comme la troisièmemeilleure université au monde. Mais c’est le programme conjoint entre la Faculté de droit et la Saïd Business School qui l’a mené à Oxford. La diversité académique du programme avec des panels

beaucoup et c’est parfait car le droit, c’est vaste, et je ne sais pas exactement dans quelle direction je vais me diriger. Le stage, c’est à ce moment que tu as vrai- ment la chance de t’immerger dans le droit pendant sixmois et de toucher aux différents domaines. (…) Quand tu rencontres des gens de partout et que tu t’attardes à leurs expériences, cela peut te mener n’importe où et ouvrir des portes. »

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