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Un Lachutois nommé ambassadeur en Chine
trée dans la fonction publique canadienne en 1977. Il a gravit les échelons de l’organi- sation et a notamment fait la majorité de sa carrière auprès de la diplomatie cana- dienne. Il occupait jusqu’à très récemment le poste de négociateur en chef et ambas- sadeur aux changements climatiques pour le gouvernement du Canada. C’est en 1984 qu’il a officiellement effec- tué un virage « mandarin » quand il a en- trepris de briguer un poste au sein de la diplomatie canadienne en Chine. Il a donc suivi des cours de mandarin et a effectué plusieurs visites en Chine. Guy St-Jacques se dit très conscient des défis qui l’attendent là-bas. « La Chine est le deuxième pays - après les Etats-Unis - avec lequel le Canada fait le plus de commerce.
sités, des droits de la personne et des droits religieux », confie-t-il. Il indique être préoccupé par les ques- tions relatives aux exportations aussi. « La qualité des aliments et des médica- ments qui proviennent de Chine est aussi importante pour moi. Les Chinois doivent aussi être sensibilisés à la pollution qu’ils dégagent de leurs usines qui est néfaste pour l’environnement. Ils en sont d’ailleurs conscients. Il y a aussi de la sensibilisation à faire en ce qui concerne le plagiat de pro- duits canadiens et de l’importance de res- pecter la propriété intellectuelle à l’échelle internationale », précise-t-il. Questionné à savoir s’il est intéressé à intervenir dans le dossier des terres rares, Guy St-Jacques répond définitivement par l’affirmative. « Il faut rappeler aux Chinois qu’il est important d’être transparent dans
les relations commerciales et leur rappeler qu’il est dangereux de faire du commerce monopolistique, notamment avec les terres rares », souligne-t-il. Rappelons que le dossier des terres rares est très d’actualité puisque les gisements sont rares sur terre. Ces minéraux « rares » entrent notamment dans la composition d’une panoplie de gadgets électroniques et sont, selon cer- taines sources, en grande quantité dans le sol chinois (entre 30 % à 50 % des réserves mondiales). Guy St-Jacques succède ainsi à David Mulroney qui a effectué un mandat d’am- bassadeur en Chine durant les trois der- nières années. Il partira pour la Chine le 15 octobre prochain. Ceux qui souhaitent se tenir au courant de son cheminement peuvent le contacter via le site Internet de l’ambassade du Canada en Chine.
JULIE GODIN julie.godin@eap.on.ca
LACHUTE | C’est Guy St-Jacques, un Lachu- tois de naissance, qui occupera dès le 15 octobre prochain le poste d’ambassadeur en Chine. Un poste prestigieux qui lui re- vient non sans tous les efforts nécessaires qu’il a mis dans sa carrière pour en arriver là. L’homme de soixante ans se dit très fier de son chemin parcouru et se dit très conscient des défis qui lui restent à rele- ver au pays de l’Empire du milieu. Il par- tira pour une affectation qui durera trois à quatre ans. Le parcours du petit garçon de la rue Hammond a de quoi impressionner. Qua-
Le poste que j’occu- perai là-bas est consi- déré comme étant le deuxième poste le plus important après celui d’ambassadeur à Washington », pré- cise-t-il. Il se dit intéressé à faire avancer notam- ment les dossiers économiques, mais également les dos- siers plus sociaux
trième dans une fa- mille de dix enfants, il explique que c’est à coup de persévé- rance et d’efforts qu’il est arrivé où il est aujourd’hui. « Autrefois, le journal L’Argenteuil publiait les résultats scolaires des étudiants et je me souviens que ma grand-mère avait vu
« Autrefois, le journal L’Ar- genteuil publiait les résultats scolaires des étudiants et je me souviens que ma grand- mère avait vumes résultats et m’avait dit : « Toi, tu vas aller loin dans la vie »
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mes résultats et m’avait dit : « Toi, tu vas aller loin dans la vie », se souvient en riant Guy St-Jacques. Il a notamment fréquenté l’école Monseigneur LaCourse, la polyva- lente Lavigne, le cégep Lionel-Groulx, l’uni- versité de Montréal et l’université Laval. Et le voilà maintenant en Chine! C’est avec son baccalauréat et une maî- trise en poche que ce dernier a fait son en-
aussi. « Parmi les dossiers très importants que j’aurai à piloter, il y a la promotion com- merciale de nos produits canadiens et de nos entrepreneurs. J’aurai également à trai- ter avec les Chinois des grandes questions internationales comme celles de la Syrie et de l’Iran. Je compte aussi faire la promotion de la qualité de l’éducation dans nos univer-
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Photo Dacheng Zhang/ Xinhua
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On aperçoit ici l’épouse de Guy St-Jacques, Sylvie Cameron, le nouvel ambassadeur du Canada en Chine, Guy St-Jacques et leministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird , lors de la réception donnée récemment pour commémorer la fondation de la République populaire de Chine.
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