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LA 33E CAMPAGNE DES LUTINS DE NOËL DE VALORIS BAT DES RECORDS
GABRIELLE VINETTE gabrielle.vinette@eap.on.ca
La 33e édition de la campagne des lutins de Noël de Valoris a établi un nouveau record grâce à la générosité de la communauté de Prescott et Russell. Le matin de Noël, 753 enfants et ado- lescents se sont réveillés pour trouver des cadeaux qui les attendaient sous leur sapin. Le succès de la campagne de cette année met en lumière les efforts collectifs et l’esprit communautaire des habitants de Prescott et Russell. Les familles de la région ont pu profiter d’une fête de Noël inoubliable grâce à cette initiative. « Nous sommes profondément recon- naissants envers la Fondation Valoris, nos équipes et nos partenaires communautaires pour leur engagement sans faille et leur travail acharné, qui ont permis à cette cam- pagne de briller une fois de plus. Grâce à vos dons, à la distribution de cadeaux et aux nombreuses actions menées dans la région, nous avons réussi à apporter des sourires sur le visage de plusieurs centaines d’enfants de Prescott-Russell », a exprimé Caroline Granger, directrice générale de Valoris. Les résultats de cette année dépassent les records des années précédentes, avec 682 enfants et adolescents ayant reçu des cadeaux en 2023, 592 en 2022 et 480 en 2021. La croissance constante du soutien démontre l’engagement croissant de la
Wrapping up another year meant wrapping up more gifts. This year’s 33rd Valoris Christmas Elves campaign has brought 753 presents for children and teenagers across the region, over 70 more than the previous year. (Provided by the Valoris Foundation)
région », a souligné Jean Lalonde, gestion- naire principal de la Fondation Valoris. Cette réalisation record rappelle l’enga- gement de la communauté à rendre les fêtes de fin d’année plus joyeuses pour les familles dans le besoin.
communauté à aider les familles dans le besoin. Valoris et la Fondation Valoris ont exprimé leur sincère gratitude aux commerçants, associations, organismes, professionnels, commissions scolaires, bénévoles et résidents de Prescott-Russell pour leurs
généreuses contributions et leur soutien indéfectible à cette importante initiative. « C’est toujours un immense privilège de collaborer avec Valoris et la communauté pour faire vivre cette campagne. Elle incarne notre volonté commune de soutenir le bien- être des familles et des enfants de notre
LE NOMBRE DE PROFS NON LÉGALEMENT QUALIFIÉS AU QUÉBEC SE CHIFFRE PAR MILLIERS
JOE BONGIORNO La Presse Canadienne
et ils sont fatigués», dit-il, avouant se sentir parfois comme un fardeau sur leurs épaules. Cette fatigue ne se limite pas seulement aux enseignants, mais aussi aux secrétaires et aux autres membres du personnel de soutien. «Tout le monde doit faire sa part», croit-il. La Pre Sirois mentionne que de nouveaux programmes universitaires ont été fondés à la demande de Québec pour accorder rapidement un brevet aux enseignants. Elle ajoute que le gouvernement accorde des autorisations temporaires aux étudiants qui s’inscrivent dans des programmes de formation. Valérie Harmois, une candidate au docto- SBUÆM6OJWFSTJUÊ-BWBMRVJÊUVEJFMBSÊBDUJPO du ministère de l’Éducation au manque de personnel, déplore qu’il existe peu d’inci- tatifs pour convaincre les enseignants non qualifiés à obtenir un brevet. La demande est si grande, explique-t-elle, que les ensei- gnants non légalement qualifiés peuvent obtenir du travail régulier et un salaire quasi identique à celui des professeurs qualifiés. «Il y a peu d’avantages d’un point de vue financier à obtenir un brevet d’enseigne- ment», dit-elle. Dans une déclaration écrite, le ministère de l’Éducation dit que le gouvernement dépense des millions de dollars pour recruter et retenir des employés. Ainsi, 39,6 millions $ ont été consacrés pour rendre plus atti- rants les postes à temps partiel, 37 millions $ pour convaincre des enseignants à ne pas prendre leur retraite et 37 millions $ pour appuyer le personnel enseignant.
Aux prises avec un manque de main- d’œuvre, le Québec compte de plus en plus sur les professeurs non léga- lement qualifiés dans le réseau de l’enseignement. 6OQSPGFTTFVSOPORVBMJàÊQFVUEÊUFOJS un diplôme universitaire dans une discipline autre que l’enseignement ou même ne pas en avoir un. Ils proviennent d’une grande diver- sité de domaines, mais ils ont tous une chose en commun: aucun n’a le brevet d’enseignement. En décembre, le ministère de l’Éducation comptait 9184 enseignants non légalement qualifiés dans les écoles publiques de la province, une hausse de 3,5 % par rapport à mai 2024 et de 38 % par rapport à mai 2023. Ce nombre n’inclut pas les milliers d’enseignants suppléants qui n’ont pas de brevet d’enseignement non plus. En 2023, la vérificatrice générale du Qué- bec avait indiqué qu’au cours de l’année sco- laire 2020-2021, le nombre d’enseignants non légalement qualifiés s’élevait à plus de 30 000, principalement des suppléants, soit plus du quart des enseignants. Nicolas Prévost, le président de la Fédération québécoise des établisse- ments d’enseignement, s’attend à ce que le nombre d’enseignants non légalement qualifiés continue d’augmenter au cours des prochaines années parce que le recrutement dans les programmes d’enseignement est
School supplies are photographed at the start of the new school year on August 29, 2024. (Christinne Muschi, The Canadian Press)
en déclin et que de nombreux enseignants partiront à la retraite. Geneviève Sirois, professeure en forma- tion scolaire à Téluq, partage cette opinion. «Nous sommes maintenant très dépendants des enseignants non qualifiés», lance-t-elle. En 2015, on recensait environ 15 000 ensei- gnants non légalement qualifiés, un chiffre qui a doublé en moins d’une décennie. Prenant soin de ne pas placer tous les enseignants non légalement qualifiés dans MFNËNFCBUFBV .NF4JSPJTTPVMJHOFRVVO professeur n’ayant pas reçu une formation peut influencer l’apprentissage des élèves. «Imaginons seulement un élève de pre- mière année qui doit apprendre à lire et à écrire qui se retrouve avec un enseignant qui n’a aucune connaissance des principes didactiques de l’enseignement de l’écriture
et de la lecture. On peut imaginer les impacts potentiels.» .BUUIJFV5IÊPSËUFTUVOFOTFJHOBOUOPO légalement qualifié âgé de 47 ans. Il a déjà signé deux contrats à long terme, mais il préfère être un suppléant. Les professeurs non qualifiés se font souvent assigner après le début de l’année scolaire sans avoir le temps de se préparer, déplore-t-il. Cela signi- fie que plusieurs d’entre eux dépendent des renseignements qu’ils obtiennent de leurs collègues. .5IÊPSËUSBDPOUFRVFDFSUBJOTFOTFJ - gnants de l’école secondaire où il travaille l’ont aidé l’an dernier, mais ils étaient trop occupés ou fatigués pour le faire cette année. Il ne leur reproche pas. «Ils ont pris beaucoup de leur temps pour m’aider et aider les autres enseignants avant moi
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