Cornwall_2015_11_25

Camiré. L’inauguration a eu lieu le samedi 24 octobre dernier. Y a-t-il d’autres projets d’installation en vue? « On regarde pour en installer d’autres dans la région sous peu », a-t-il confirmé, sans vouloir s’avancer davantage. Et comment les propriétaires de véhicules électriques font-ils pour repérer les bornes? Grâce aux applications Plugshare.comet Sun Country Highway, ils peuvent non seulement découvrir où se trouvent les bornes les plus près, mais ils peuvent également s’inscrire aux différentes bornes auxquelles ils se sont arrêtés. « C’est vraiment comme une petite communauté », a précisé M. Camiré. Curiosité Selon M. Camiré, les gens semblent cu- rieux par rapport à ces installations et n’hé- sitent pas à poser des questions. « Il y a un aspect de nouveauté, surtout dans la région, dans le sens où les gens ne sont pas encore habitués à cette technologie. Les gens ont parfois des idées préconçues par rapport aux voitures électriques. Oui, c’est bon pour une utilisation quotidienne, puisqu’on parle de 150 à 200 kmd’autonomie par recharge. Oui, elles peuvent dépasser les autres voitures sur l’autoroute et oui, elles sont conçues pour affronter les hivers canadiens », a affirmé le directeur régional de SCH. Le développement de l’industrie de l’automobile électrique représente des avantages sur plusieurs plans pour la région. « Nous sommes idéalement situés puisque nous sommes entourés du Québec et des États-Unis, qui sont de grands développeurs dumarché de l’automobile électrique. Cela pourrait apporter un secteur d’écotourisme très important dans la région. » En effet, des emplacements touristiques comme le Parc aquatique Calypso, à Limoges, pourraient grandement bénéficier de l’installation de bornes de recharge. En plus de faire croître le secteur touristi- que, l’industrie automobile électrique pour- rait avoir des répercussions intéressantes sur l’économie locale, a-t-il fait valoir. « Il y a des avantages économiques dans le fait de conduire une voiture électrique et d’installer des bornes de recharge. D’abord, le gouver- nement de l’Ontario offre des rabais jusqu’à concurrence de 8500 $ à l’achat d’un tel véhicule. Ensuite, les coûts d’utilisation en électricité s’élèvent autour de 30 $ par mois seulement, contrairement aux voitures à essence dont le coût est beaucoup plus élevé, parfois de 200 à 300 $ par mois. Imaginez, si tout le monde avait ce montant de plus par mois dans leurs poches ce que ça pourrait faire pour l’économie locale », a affirmé Paul Camiré. « Aussi, si on prend comme exem- ple le système du Québec, toute l’électricité provient d’Hydro-Québec, donc tout l’argent dépensé par les consommateurs reste dans l’économie locale. Ça appuie donc l’indus- trie électrique locale, en plus de créer des emplois et d’apporter de nouveaux clients aux commerçants du milieu. »

L’utilisation de véhicules électriques permet non seulement d’avoir un impact sur l’environnement, mais également direc- tement sur la santé des gens. « Côté bruit, des études démontrent que la pollution sonore produite par les voitures à essence est nocive

pour la santé puisqu’elle cause un plus grand stress, sans compter les émanations de pous- sières créées par les freins, ainsi que celles de gaz carbonique », a déclaré M. Camiré. Depuis sa création en 2011, Sun Country Highway a réussi à installer des bornes de

recharge électrique un peu partout au pays. « SCH a réussi à desservir la route transca- nadienne au complet. Il est donc possible de parcourir le Canada, de St John’s à Victoria, en voiture électrique à 100 %. »

Au volant d’une voiture électrique ALEXANDRA MONTMINY  alexandra.montminy@eap.on.ca

Plusieurs craignent que l’expérience de conduite d’une voiture électrique soit moins exaltante que celle d’une voiture à essence. Pour démystifier cette conception, notre journaliste s’est fait un plaisir de pren- dre la route à bord d’un véhicule électrique. La voiture en question, une Chevrolet Volt de fabrication récente. On pousse un bouton, la voiture s’active. Il serait faux de dire qu’elle « démarre » puisqu’aucun vrombissement de moteur n’est ressenti. Pas de vibration, même pas de bruit. D’emblée, c’est surtout ce qu’on remarque : le silence. C’est pour cette raison que la plupart des véhicules électriques sont munis d’un klaxon à piéton, puisquemême ceux-ci, parfois, n’entendent

pas la voiture. Plusieurs modes de conduite sont offerts. Les modes standards de conduite (Drive et Sport) sont offerts, en plus d’un autremode, qui permet de contrôler l’accélération et la décélération, sans jamais utiliser les freins. Cela implique que pour ralentir près d’une bretelle de sortie ou dans une courbe, l’uti- lisation des freins n’est pas nécessaire. La décélération se fait assez rapidement, il faut donc apprendre à contrôler cette nouvelle option, tout en faisant attention puisque, comme les freins ne sont pas utilisés sur ce mode de conduite, aucun voyant lumineux ne s’allume pour montrer que la voiture ralentit. Pour le modèle essayé, un grand

écran tactile de contrôle montre la charge de la batterie, entre autres. La Chevrolet Volt est également munie d’une génératrice qui recharge la batterie au besoin. Quant à l’accélération, la voiture électri- que ne donne pas sa place. Elle rivalise avec les voitures à essence des marques les plus populaires. Ce qui surprend, c’est qu’il n’y a aucun changement dans la boîte de vitesse. La transmission ne comprend qu’un rapport qui est engagé en permanence dès que la voiture est en mode Drive. En somme, la conduite d’un véhicule électrique s’est avérée semblable à celle d’une voiture à essence, mais à la fois dif- férente, tout en étant très confortable.

COMMUNAUTÉ EN ACTION

Le troisième Noël d’antan un franc succès

Plus de 70 personnes ont célébré le troisième Noël d’antan annuel, le 21 novembre dernier, à la salle Sainte-Thérèse de Lisieux. L’événement, organisé par le Centre culturel de Cornwall, visait à amasser des fonds pour des activités qui auront lieu tout au long de l’année. En plus d’une danse et de la visite du père Noël lui-même, les participants avaient droit à un souper traditionnel, préparé par Louise Bisson, sœur de Lucie Hart, présidente du Centre culturel. « On faisait la fête autrefois à la salle de la Nativité, a souligné celle-ci, mais les gens trouvaient qu’il faisait froid là-bas. Donc, on a organisé ça à la salle Sainte-Thérèse. Tout était même déjà décoré! » En photo, dans l’ordre habituel, Liette Lalonde, Richard Charlebois, Louise Bisson, Lucie Hart, Suzanne Villeneuve, coordinatrice du Centre culturel, Micheline Tanguay et Suzanne Girard.

Wednesday, November 25, 2015

The Journal Cornwall

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