Cornwall_2015_11_25

Les ateliers offerts leur ont permis d’acquérir des connaissances par rapport aux situations et principes comiques, au concept de la créativité, à l’identification des composantes d’une blague ainsi qu’à certains procédés humoristiques. Ils ont également pu ap- prendre comment créer un personnage en plus de recevoir plusieurs conseils relatifs à l’interprétation scénique en humour. « On nous a également enseigné des stratégies de brainstorming, pour rendre le processus d’écriture plus facile », a commenté le jeune homme. Ces ateliers formateurs ne représentaient que le début du travail d’apprentissage pour l’étudiant. « Suite à ces ateliers, j’ai travaillé pendant deuxmois avec l’aide demes profes- seurs, M. Parent et Manon Piché, qui m’ont beaucoup aidé à l’écriture et à la préparation demon numéro pour le concours », a affirmé Frédrik Larivière. C’est à l’École secondaire catholique de Casselman qu’a eu lieu la sélection afin de déterminer les participants au spectacle devant public. « Chacun des participants devaient présenter son numéro complet devant des juges, qui déterminaient ensuite les 12 finalistes qui passaient à la finale au Théâtre Aultsville, à Cornwall », a raconté l’adolescent. Interrogé sur le sujet de son nu- méro, le jeune homme a expliqué qu’il a utilisé deux thématiques qui le touchaient particulièrement. « Mon numéro portait sur deux sujets. D’abord sur l’orthographe de mon nom. Comme mon prénom s’écrit sans ‘e’ et avec un ‘k’, les gens

Levac, originaire de Saint-Bernardin et diplômée de l’École de l’humour en 2013. « Les humoristes présents lors de la finale nous ont donné beaucoup de trucs, surtout par rapport à la performance sur scène » À propos de son expérience à la finale du concours, Frédrik se souvient de l’ambiance festive qui y régnait, surtout en coulisses. « Je connaissais beaucoup de gens qui se sont rendus en finale aussi, notamment Matthew Tait et Jake Riley qui fréquentaient mon école. J’en ai connu beaucoup d’autres grâce aux ateliers que l’on faisait », a-t-il expliqué. Et malgré le fait que l’événement soit un concours, le jeune homme n’a pas senti la pression de performer. « C’était un peu comme une compétition, mais je dirais plutôt une compétition amicale. C’était sur- tout pour le plaisir. » En fait, la seule pression ressentie s’est plutôt manifestée par rapport au public auquel il faisait face. « Faire de l’humour, ça donne un stress de plus. Tu as la pression de faire rire les gens », a-t-il expliqué. Bien qu’il n’ait pas remporté, Frédrik a beaucoup appris lors de cette expérience, non seulement sur le monde de l’humour, mais également sur lui-même. « Ce que j’aime le plus c’est performer devant les gens. Être sur scène, ça donne des pa- pillons dans le ventre », a-t-il déclaré, le sourire dans la voix. Et ce qu’il a moins aimé? « Ce que j’ai le moins aimé durant mon expérience, c’est le processus d’écriture. Je n’aime pas l’écriture, je trouve ça tellement long! » Interrogé à propos de ses plans pour le futur, le jeu-

“I was beginning to avoid social gatherings. That’s when I nally decided to get hearing aids. I am so pleased with the improvement that they have made.”

font tout le temps des faute, a-t-il plaisanté. Le deuxième sujet était l’utilisation de la technologie dans ma famille. Ma mère et ma grand-mère sont tou- jours sur leur iPad! » Il s’avère que parler de sa réalité à été fruc- tueux pour l’étudiant, puisque grâce à cela, il a été sélectionné parmi les 12 can- didats participants pour la grande finale devant public. « C’était comme un vrai specta- cle d’humour, puisque les gens devaient acheter des billets et tout », a-t-il raconté. En plus des autres jeunes participants, Frédrik a eu la chance de recevoir des conseils de la part des humoristes professionnels présents lors de la soirée, dont Alexandre Bisaillon, Julien Tremblay et Mikael Dallaire, en plus de l’anima- trice et humoriste Katherine

Call today to make an appointment so you can hear clearly again

ne homme a indiqué ne pas nécessairement vouloir poursuivre en humour. « Je pense continuer et en sciences, mais je ne di- rais pas non à d’autres oppor- tunités comme celle-là si elles se présentent », a conclu le jeune homme en riant. mes études en mathématiques

$6281''(&,6,21 70 'DYLGVRQ +HDULQJ$LG&HQWUHV

Frédrik Larivière s’est rendu en finale du concours LOL en mai dernier. C’est grâce à une série d’ateliers en partenariat avec l’École nationale de l’humour de Montréal qu’il a pu apprendre les rudiments du métier d’humoriste.

%52&.9,//( &HQWUDO$YH( 

&251:$// $QG6W: 

ZZZGDYLGVRQKHDULQJDLGVFRP

Wednesday, November 25, 2015

The Journal Cornwall

3

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker