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Nous trouvons l’eau de la vie là où nous abandonnons nos préjugés et rencontrons la soif...

SAM ALLONS

04 | 2024

L’EAU DE LA VIE

ÉDITORIAL

SOMMAIRE

02 Éditorial Michi Dufner 03 Pris sur le vif Lukas Bernhardt 04 Emporté par les eaux – trop d’eau à la fois ! Thomas M. 06 L’eau, c’est la vie – le forage de puits dans la pratique Martin et Susanne, Sandro et Amélie

Michi Dufner Responsable communication

Des moments magiques – voir la vie s’épanouir Tout humain a des aspirations. Les faire vivre, plutôt que de les étouffer est notre mission ! Mais comment ? Après le culte, un jeune homme enthousiaste s’approche de moi. « Michi, j’aimerais expérimenter Jésus comme toi !» Je lui recommande alors de considérer les défis comme des aventures. Pour cela, il est important d’être prêt à sortir de la barque de la sécurité. Il me dit alors : « Mais Michi, est- ce que je ne peux pas aussi expérimenter Jésus dans ma zone de confort ?» Typique de la Gen Z ? Typique de la jeunesse actuelle ? On pourrait le penser ! Pour moi, ce sont des moments de fraî- cheur, d’eau, des moments de vie. Je demande alors au jeune homme, pourquoi il aime tant sa zone de confort. Il me ré- pond : « Je ne l’aime pas particulièrement. J’ai peur d’échouer et de décevoir d’autres personnes. » Il me raconte encore que ses parents le critiquent souvent : pour ses résultats scolaires, son cercle d’amis, sa consommation de jeux vidéo. Qu’il a le sentiment de tout faire faux. Un moment magique : le cœur se dévoile, la soif de l’âme, l’espoir de trouver de l’eau fraîche. Je regarde le jeune homme et suis profondément ému de son désir d’être aimé plutôt que jugé. Une question au lieu d’un jugement. L’acceptance peut faire la différence. Je l’encou- rage donc et prie pour lui. Une semaine plus tard, il m’écrit : « Michi, tu ne vas pas le croire, je vais vraiment bien. Je vis beaucoup plus de choses. Je m’investis davantage dans ma famille, j’essaie d’être un bon fils. J’ai réduit mes temps de jeu et j’apprends davan- tage. Avant, je fuyais, maintenant je vois les défis comme une aventure. Merci pour la conversation. » Nous trouvons l’eau de la vie là où nous abandonnons nos préjugés et rencontrons la soif. Seuls ceux qui sont à la source peuvent montrer le chemin à d’autres et créer des moments de cœur qui libèrent et encouragent. Chez SAM global, nous voulons changer des vies. Ce numéro relate comment des êtres humains découvrent l’eau de la vie et ce qu’elle provoque en eux. Ce sont des articles rafraîchissants qui ne nous laissent pas insensibles.

08 De l’eau potable &

de l’espoir pour la vie Julius et Katharina D.

10 Vécu autrefois Florence Dubath 11 De l’eau pour un pays assoiffé Beat Roggensinger 12 Au gré des événements 14 Pouls financier Peter Röthlisberger

Page titre : En de nombreux endroits, le forage de puits permet de prévenir les maladies. L’eau, c’est la vie. Tout comme Jésus s’est adres- sé à la femme au puits et l’a prise au sérieux, SAM global prend en charge la soif et les besoins de nos prochains.

Meilleures salutations Michi

Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de famille de nos collaborateurs à l’étranger.

02

PRIS SUR LE VIF

Des infos sur le projet : www.lighthousebattambang.org

Vivre entre saison des pluies et saison sèche

temps tout est sec. Là où, il y a peu, s’accumulait encore l’eau et où tout était vert, des fissures béantes se forment dans la terre. En hiver, l’air devient clairement plus froid, jusqu’à ce qu’en février déjà la saison chaude commence, avec des températures pouvant aller jusqu’à 40 degrés voire plus. Les nuits tropicales commencent, l’humidité de l’air augmente jusqu’à plus de 80% et tout devient vert à nouveau.

J’ai eu le privilège de vivre durant 15 ans à Battambang au nord-ouest du Cambodge et de fonder, faire grandir et diri-

ger Lighthouse Bat- tambang. J’ai pu ain- si observer 15 fois la grande différence entre la sécheresse et les inondations. Quand en avril, il commençait enfin à pleuvoir et que les champs pouvaient à nouveau être plantés de riz, cela signifiait

Chaque saison apporte à la fois ses propres défis comme ses propres joies et beaucoup de bénédic- tions. Là je pense à la période des inondations où il devient difficile d’avoir de l’eau potable à cause de la pollution et où les vaches tombent malades à avoir constamment les pattes humides. Pendant ces phases, nous oublions vite que durant la période sèche, nous désirerons ardemment l’eau à nouveau. À quelle vi- tesse oublions-nous et devenons-nous par conséquent ingrats pour ce que nous avons ? Cela me fait pen-

« Ce qui a existé, c’est ce qui existera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. » Ecclésiaste 1.9

ser au roi Salomon qui disait de manière désabusée : « Ce qui a existé, c’est ce qui existera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. » (Eccl 1.9) N’oublions pas dans les saisons sèches de la vie qu’il y aura à nouveau des saisons des pluies et dans nos saisons des pluies de la vie que les saisons sèches reviendront. Remercions Dieu notre Père en chaque instant pour tout dans le nom de notre Seigneur Jésus Christ ! (d’après Ephésiens 5.20)

chaque fois pour moi comme une délivrance de la séche- resse. Mais quand en septembre tout était sous l’eau après de fortes averses, que nous devions affronter 20 centimètres d’eau pour arriver au bureau et que les agriculteurs consta- taient que leurs récoltes étaient perdues, cela n’avait soudain plus l’allure d’une bénédiction. L’année cambodgienne commence le 15 avril. C’est à cette période que débute la pré-saison des pluies. Il pleut presque tous les jours, mais uniquement durant de courts moments. Sinon le reste de la journée est très ensoleillé et chaud. Tout bourgeonne et pousse, tout devient vert. D’environ juin à août, c’est la période intermédiaire : il pleut de temps en temps et il y a beaucoup d’orages. Puis suivent deux mois où il ne fait presque que pleuvoir, parfois très fort. Souvent ces ondées massives durent environ une demi-heure. Comme il pleut plus que le sol ne peut absorber, les rues des villes sont ensuite envahies de presque un demi-mètre d’eau pen- dant quelque temps. Souvent vers fin novembre, quand de grandes parties de notre pays, les champs de riz également, se trouvent sous l’eau, la pluie cesse brusquement. Un vent chaud arrive et en peu de

Lukas lors de la signature d’un

partenariat avec la National University of Battambang

Lukas Bernhardt, Fondateur et président de Lighthouse Battambang (Cambodge)

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EMPORTÉ PAR LES E

et des vivres par hélicoptère, mais la route est restée impraticable durant plusieurs mois. Ce traumatisme plane au-dessus de ce lieu si idyl- lique par beau temps. Notre équipe s’est rendue dans ce village pour réfléchir comment être mieux préparé à l’ave- nir. Chacun est conscient qu’on ne peut pas maîtriser la météo et les forces de la nature, mais durant nos longues conversations avec le comité villageois, nous élaborons les meil- leurs concepts possibles. Nous allons mettre en route avec les autorités locales, la police et la communauté villageoise des formations en premiers secours, dans le domaine du secours en montagne et pour la planification en cas de catastrophe. En 2025, nous allons tenter de mettre en place avec le service météorolo- gique népalais et la protection contre les ca- tastrophes un système d’alerte précoce. Nous voulons suivre les prévisions météo locales, les précipitations et le niveau d’eau de la ri- vière et les surveiller, afin de pouvoir en cas d’urgence déclencher une évacuation à temps.

L’eau est l’un des éléments essentiels de la vie sur terre. Sans eau, rien ne va, nous le voyons en particulier dans les ré- gions éloignées dans lesquelles nous travaillons avec HDCS, un partenaire local de SAM global au Népal. Dans le district éloigné de Rukum, où nous exploitons un hôpital, de nom- breuses personnes doivent marcher chaque jour durant des heures jusqu’à des sources ou des rivières pour aller puiser l’eau pour leur vie quotidienne. L’année dernière, l’une des sources sur notre ferme dans les montagnes a tari, ce qui a généré de gros problèmes. Comment cultiver efficacement des légumes et des céréales sans eau ? L’absence ou la pénurie d’eau est définitivement un gros problème, mais trop d’eau à la fois peut être encore bien pire : Le petit village « Tal Village » dans le district de Manang en est un exemple. Il se situe entre deux massifs montagneux, qui avec leurs plus de 8 000 mètres font partie des plus hauts du monde, avec l’Annapurna à l’ouest et le Manaslu à l’est. Une cascade pittoresque descend de l’un des flancs de la mon- tagne au-dessus du village dans la vallée. En 2021, après des pluies diluviennes continues, l’eau de la rivière Marsyangdi, qui traverse la localité, s’est accumulée et a inondé la totali- té du village et ses plus de 150 habitants pendant plusieurs jours. Ils ont pu se réfugier sous les trombes d’eau, sur une colline à 500 mètres du village, mais tous leurs biens ont été emportés. Pendant plus de quatre semaines, ces personnes ont vécu sans abri, sans eau potable et sans sanitaires sur cette colline. Le gouvernement a largué des biens de secours

En raison du changement climatique, le Népal doit faire face chaque année à davantage de catastrophes de ce type, qui se comptent maintenant en centaines (!) par année. L’écosys- tème est très sensible au Népal et de petits changements cli- matiques déstabilisent l’ensemble du système. Depuis trois ans, la mousson, les pluies d’été régulières, se produit de fa- çon irrégulière et imprévisible. La petite mousson de janvier n’existe presque plus, et lorsque la pluie arrive, c’est de fa- çon disproportionnée. La météo dans les montagnes est très changeante et les prévisions sont très peu fiables en raison du manque de systèmes de mesures. Les gens ne sont en général pas préparés et vivent souvent

Préparation aux catastrophes avec la police locale et des membres de l’armée.

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EAUX – TROP D’EAU À LA FOIS

au jour le jour. Notre petit projet ne peut empêcher le changement climatique, mais il va peut-être aider les habitants sur place à mieux faire face aux conséquences et à la réalité des changements. Je pense que les pays occidentaux industrialisés ont une responsabilité particu- lière de ne pas abandonner les habitants des pays pauvres à leur sort. L’eau est une bénédiction de Dieu. HDCS tente d’aider la popula- tion du Népal à gérer correctement ce don. À travers les projets de HDCS, les gens retrouvent de l’espoir : pour leur quotidien, mais également pour l’avenir et même au-delà de la vie sur cette terre – également dans les périodes de tempêtes, même après l’inondation.

Plus d’infos sur l’engagement de SAM global au Népal

Thomas M., vit et travaille avec sa famille depuis 15 ans au Népal et soutient des organisations lo- cales.

HDCS Human Development & Community Services (HDCS) travaille depuis 30 ans en tant qu’organisation locale chrétienne d’aide au développement, avec des responsables locaux dans les do- maines de la santé, la formation et le développement villageois au Népal. Plus de 380 collaborateurs locaux servent chaque année des centaines de milliers de pauvres et défavorisés, ainsi que des personnes en situation de handicap dans des régions éloignées à travers 3 hôpitaux, 38 écoles, 6 stations de radio et de nombreux projets locaux de développement villageois. Vision La vision de HDCS est d’être des témoins vivants de l’amour de Dieu et de transformer les communautés villageoises. Nous voulons atteindre une transformation spirituelle, sociale et éco- nomique des communautés villageoises défavorisées et margi- nalisées à travers les soins, la formation et le développement villageois. Coopération entre HDCS et SAM global Depuis 2022, HDCS et SAM global collaborent afin de pouvoir offrir des traitements médicaux à la population pauvre et défa- vorisée de Rukum (Népal). De plus, nous réalisons des analyses de marché locales pour que les habitants puissent bénéficier de possibilités de formation et de création de revenus adaptées. Notre partenaire de projet et auteur de cet article, Thomas M., soutient HDCS dans le développement de l’organisation, la pré- vention des catastrophes et le travail de relations publiques.

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L’EAU C’EST LA VIE

Le forage de puits dan

Questions et réponses sur le forage de puits : avec ceux qui s’engagent

Martin et Susanne B. (Brésil)

Amélie et Sandro M. avec Maëlio et Simeo (Guinée)

mètres. Nous faisons ensuite remonter l’eau dans un grand réservoir au moyen d’une pompe submersible. Peut-on trouver de l’eau partout en forant pro- fondément dans la terre ? Non. Parfois, la nappe phréatique n’est pas là où on l’attend. C’est pourquoi il est important de prospecter soigneusement. Il existe des appareils électroniques qui per- mettent de déterminer où se trouve l’eau sous la surface du sol. Ces appareils ne peuvent toutefois pas dire à quelle pro- fondeur elle se trouve et ils ne sont pas disponibles partout, raison pour laquelle on se contente souvent de forer au pe- tit bonheur la chance. Pourquoi l’eau ne jaillit-elle pas simplement du sol comme chez nous ? L’eau ne jaillit pas comme d’une source, car elle est stockée dans de petits interstices dans le sol. Lorsque nous forons des puits, nous laissons l’eau s’écouler vers le haut par des tuyaux spéciaux. Il est très rare qu’une source jaillisse. Pour qu’elle le fasse, il faudrait qu’elle s’élève sous l’effet d’un fort réchauffement et de la pression. Mais à de nombreux endroits, il y a dans le sol de grandes et épaisses masses rocheuses qui ondulent.

La Suisse est souvent qualifiée de « château d’eau de l’Eu- rope ». Chez nous, nous avons de l’eau potable en abon- dance. Mais c’est loin d’être le cas partout. On estime que près de 800 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à un approvisionnement de base en eau potable. Afin d’améliorer la situation, SAM global fore des puits dans de nombreux endroits. Nos expatriés expliquent comment cela fonctionne dans une interview avec notre service de communication. Un extrait a déjà été publié dans les pages enfants du SAM Allons 1/24, comme le savent les plus observateurs parmi nous. Mais le sujet est tout aussi intéressant pour les adultes. L’année dernière, SAM global a pu forer six puits en Inde, 15 au Brésil et un au Burkina Faso. En Guinée, Sandro a équi- pé quatre puits de pompes manuelles ou de pompes solaires électriques et de réservoirs d’eau. De quels appareils ou machines a-t-on besoin pour forer des puits ? Deux machines spéciales sont nécessaires : l’une ressemble à une grosse perceuse et l’autre est un énorme compresseur. À quelle profondeur faut-il forer pour atteindre l’eau ? Cela dépend de la profondeur de la nappe phréatique. Dans la plupart des cas, nous forons jusqu’à 50 à 170

Qui paie ces puits ? Dans le cas des puits de SAM global, tout ou partie est offerte. Après le forage lui-même, l’installation de

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ns la pratique

la pompe, la construction du réservoir d’eau et la pose de la conduite vers les maisons, les consommateurs sont respon- sables de l’entretien de la pompe. Chaque famille verse une petite somme mensuelle, équivalente à environ 3-5 CHF. Cela suffit à payer le courant électrique ainsi que le nettoyage de la pompe ou, si nécessaire, une réparation. L’eau n’est-elle pas sale et inutilisable lorsqu’elle est extraite si profondément de la terre ? Les puits forés ne fournissent pas tous de l’eau potable. Dans certaines régions, l’eau est salée, mais elle peut être utilisée pour la lessive et l’irrigation. Dans d’autres ré- gions, l’eau est très ferrugineuse et nécessite un temps de dé- cantation pour devenir potable. Mais il existe aussi des puits qui fournissent une eau de table cristalline. Plus les couches de pierres à travers lesquelles l’eau s’écoule dans le sol sont nombreuses, plus l’eau est propre. Les couches de pierres agissent comme un filtre. Qu’est-ce qui change dans la vie des gens lors- qu’ils reçoivent un puits ? Lorsque les gens ont un puits, ils ne doivent plus par- courir autant de kilomètres pour aller chercher de l’eau. Ils ont donc plus de temps pour travailler, aller à l’école ou s’occuper de leur famille. Mais un puits donne aussi du tra- vail. C’est pourquoi il y a un maître fontainier qui est res- ponsable du puits. Il veille à le garder propre et à ce que les conduites pour les maisons soient en état de fonctionnement. Il contrôle également que personne ne puise trop d’eau. En règle générale, un puits fournit entre 3 000 et 14 000 litres d’eau par heure. Pour chaque puits, le débit maximal est cal- culé et une pompe adéquate est installée de manière qu’il ne soit pas possible de pomper trop d’eau. Les utilisateurs sont sensibilisés à l’utilisation judicieuse de l’eau : pour l’usage quotidien, par exemple pour cuisiner, se laver, prendre une douche, pour les travaux de nettoyage et les toilettes, mais aussi pour planter des arbres, pour les animaux domestiques et pour arroser un petit jardin. Lorsque les gens ont de l’eau potable, le risque de tomber malade diminue également. Lorsque l’on construit un puits, parle-t-on aussi de Jésus aux gens ? Oui, là où nous forons et installons des puits, nous ap- portons aussi l’eau vive sous la forme de la Bonne Nou- velle de Jésus-Christ à tous ceux qui sont intéressés. Les en- fants, les adolescents, les jeunes et les adultes doivent avoir l’occasion de rencontrer celui qui donne un sens et une nou- velle perspective à notre vie, notre Sauveur et bon berger. La plupart du temps, après avoir reçu de l’eau potable, les gens sont ouverts à la discussion. Mais nous ne nous imposons pas.

Plus besoin de porter l’eau ! (Guinée)

De nouveaux puits, pour les grands et les petits (Inde)

Une bonne récolte grâce à l’eau (Burkina Faso)

EAU POTABLE & ESPOIR P

Depuis un peu plus d’un an, l’équipe de ProSEREY travaille à Siem Reap au Cambodge, où les touristes affluent surtout pour visiter les temples ancestraux d’Angkor Vat. Mais nous ne nous intéressons ni à la beauté du patrimoine culturel mondial ni aux tou- ristes qui se déplacent quotidiennement entre les hô- tels et la vie traditionnelle cambodgienne. Pour nous, les personnes défavorisées, victimes ou menacées par le trafic d’êtres humains et l’esclavage moderne sont prioritaires. Il n’est pas rare que les touristes et les personnes concernées par l’exploitation soient éton- namment proches. Ainsi, de nombreuses personnes visitent les villages flottants au sud de Siem Reap, où les gens vivent sur des péniches ou dans des maisons sur pilotis. L’un de ces villages fait partie des cinq lieux dans lesquels ProSEREY travaille. Ici, certaines familles sont extrêmement pauvres ; presque toutes vivent de la pêche. Il y a beaucoup d’enfants qui ne vont pas du tout ou pas suffisamment à l’école. L’approvisionnement en eau potable est problématique dans ce village. La population pauvre ne peut pas se permettre d’en acheter, alors les gens utilisent l’eau sale du lac Tonle Sap. Pour diminuer le risque de maladies, ils limitent leur consom- mation d’eau quotidienne, après quoi ils souffrent de déshy- dratation. « Je ne peux plus envoyer ma fille à l’école. Sur le chemin, elle s’est déjà effondrée plusieurs fois. Elle n’a pas assez à boire », nous a raconté un père en larmes. De plus, les familles voient leurs moyens de subsistance s’effondrer de plus en plus, car les stocks de poissons diminuent d’an- née en année et les autres possibilités de gagner sa vie sont rares, surtout lorsque le niveau d’éducation reste très bas.

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POUR LA VIE Dans leur détresse, certaines familles décident d’envoyer leurs enfants travailler dans d’autres villes, voire dans des pays voisins, ou de les vendre pour l’exploitation sexuelle. C’est ainsi ou par d’autres voies que des personnes se retrouvent dans les rouages de l’exploitation, où le travail des enfants, les mariages forcés, la prostitution, la servitude pour dettes et d’autres formes d’esclavage moderne ont lieu. On voit ain- si comment une situation de détresse grave peut conduire à une succession d’autres situations de contrainte. ProSEREY souhaite briser ce terreau fertile pour la traite des êtres hu- mains et l’esclavage moderne et aider à rétablir des condi- tions de vie saines pour les villageois. L’accès à l’eau joue ici un rôle décisif, car elle est source de vie et constitue un droit humain. Cependant, toutes les sources d’eau ou d’énergie ne sont pas bonnes à consommer. Même au sens figuré, certaines sources ne sont pas saines pour nous. Nous en parlons avec les personnes concernées, dans l’es- poir qu’elles sachent chercher les sources bonnes pour elles dans leur vie et qu’elles connaissent et expérimentent Jésus comme source de vie en abondance.

RÊVER EN GRAND pour DIEU – des prières FRAÎCHES COMME L’EAU L’eau dans toutes ses dimensions Nous avons prié pendant des années pour de nouveaux col- laborateurs. Notre Père céleste le sait et nous Le remercions de préparer des gens et de les envoyer au bon moment. Nous sommes impatients de savoir qui viendra. Je rêve de trois agronomes : l’un d’entre eux s’occuperait du forage des puits et de l’approvisionnement en eau pour chaque village, de sorte que l’eau physique et spirituelle coule partout. Je rêve d’un deuxième agronome qui développerait le projet agri- cole, organiserait des semaines d’expérimentations, dirige- rait les cours et les coordonnerait dans différentes régions du Sertão. Un troisième visiterait toutes les filiales, encourage- rait et aiderait les responsables. Il créerait un réseau qui in- citerait d’innombrables agriculteurs à repenser l’agriculture et à connaître le maître et le créateur de toute chose. Susanne et Martin B., ProSERTÃO (Brésil) Faim & soif de Dieu La faim pour la Parole de Dieu est énorme en Guinée. Nous en avons à nouveau pris conscience lorsqu’un pasteur nous a raconté que les Bibles audio distribuées par notre voisin Isaac étaient très écoutées en langue manya, dans un village situé à la frontière avec le Libéria. Isaac m’a décrit un homme qui courait derrière sa moto en criant qu’il avait absolument besoin de quelque chose. Lorsqu’Isaac s’est arrêté et lui a de- mandé ce qu’il voulait, l’homme lui a répondu qu’il avait ab- solument besoin de l’une de ces cartes avec la Bible audio. Sidonia et Daniel S., ProESPOIR – Ministère d’Envoi (Guinée) Accès pour tous à la source de la vie Cette année, dix puits seront creusés dans des villages ruraux du nord de l’Inde. Les lieux choisis sont ceux où la pauvreté est grande et où il n’y a pas de communauté chrétienne. De nombreuses personnes n’ont encore jamais entendu parler de Jésus. Nous accordons une attention particulière aux castes les plus basses, les « intouchables », qui n’ont parfois pas le droit d’utiliser les puits des autres villageois. Nous voulons que chaque personne ait accès à une eau de qualité, indé- pendamment de son rang social et de sa classe sociale, et où qu’elle se trouve dans le monde. Car Dieu confère à chacun la même dignité. Prions pour le courage, l’action de l’Esprit de Dieu et la protection des collaborateurs de notre organi- sation partenaire qui travaillent dans ces villages. David Keller, responsable de pays pour l’Asie

PS : Le coût d’un filtre à sable biologique, qui permet aux familles d’avoir accès à l’eau potable, s’élève à moins de 60 CHF. Même avec un don relativement modeste, il est donc possible de réaliser beaucoup de choses sur place dans le cadre de notre nouveau projet.

Au cours des prochaines années, nous voulons mettre en place un appovisionnement en eau potable avec les personnes concernées : des filtres à sable biologiques, dont les maté- riaux sont disponibles sur place, permettent de filtrer l’eau sale jusqu’à ce que la qualité de l’eau potable soit atteinte. Ces filtres sont peu coûteux à l’achat et faciles à utiliser, de sorte qu’une famille peut en profiter toute sa vie. Le forage de puits permet d’aider toute une communauté. Avec notre jeune projet, nous n’en sommes qu’au début de notre vision, qui est d’amener des personnes à la liberté du corps, de l’es- prit et de l’âme grâce à un travail de prévention. Pour cela, certaines sources doivent être renouvelées, créées ou exploi- tées. L’eau qui en jaillira changera la vie des gens.

Julius et Katharina D., responsables du projet Anti Human Trafficking, ProSEREY (Cambodge)

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Florence Dubath

1992

2024

Aujourd’hui, les ONG ne permettraient plus de tels risques ! Florence se souvient : « Lors d’une attaque, une personne est sortie de la cuisine de l’hôpital. Juste après, une bombe y est tombée. Une autre fois, quelqu’un entrait dans sa maison et une bombe a explosé dans son jardin. Du- rant tout ce temps, personne ne fut touché sérieusement, Dieu nous a toujours protégés. »

Florence Dubath est née en 1950. Elle a grandi à Ge- nève avec ses six frères et sœurs, et des parents chré- tiens aimants. Dans son enfance, Florence pu faire connaissance avec des missionnaires comme Edmée Cottier, Gandhi Marino- va ou Annie Bréchet.

Finalement en octobre 1993, tout le person- nel de l’hôpital a dû être évacué. Pour autant ce ne fut pas terminé avec les grosses émo- tions. Mise à la disposition de Medair en août 1994, juste un mois après la fin du gé- nocide des Tutsis, la voilà au Rwanda pour cinq mois ! Ce fut une période émotionnellement très difficile : « Il avait encore des morceaux de cadavres dans certains endroits, des fosses communes, et des personnes tout à fait nor- males me racontaient comment elles avaient été forcées de tuer des gens. »

Ceci la conduisit plus tard à suivre une formation d’in- firmière de 1968 à 1971, et à se spécialiser par une for- mation d’infirmière anesthé- siste. Avant son départ en Angola, Florence partit plu- sieurs fois faire des courts termes au Bénin. Inimaginable aujourd’hui : en 1987, Florence rejoint l’Angola en pleine guerre ci-

« Lors d’une attaque, une personne est sortie de la cuisine de l’hôpital. Juste après, une bombe y est tombée. Durant tout ce temps, personne ne fut touché sérieusement, Dieu nous a toujours protégés. »

Mais il y a aussi eu de beaux moments : « Un homme qui nous avait aidées à nous installer dans notre mai- son et qui avait perdu toute sa famille, apprit par une dia- conesse Hutu que deux de ses enfants étaient réfugiés au Congo. La diaconesse put aller chercher sa fille mais un deu- xième voyage était nécessaire pour le garçon. Le papa, Tutsi, ne pouvait pas franchir la frontière, alors je suis partie avec la diaconesse. Nous l’avons retrouvé et ramené au Rwanda. Quelle joie de voir les visages rayonnants du père et de son petit garçon, quand ils ont pu se prendre dans les bras ! » Par la suite, Florence a travaillé encore pendant 20 années en Guinée (de quoi faire un autre article) et a pris sa retraite en 2015. Elle vit désormais en Suisse.

vile ! Comment est-ce possible que Florence ait pu partir dans un pays en plein conflit militaire ? Marie-Claude Bré- chet, missionnaire à Kalukembé, était convaincue que : « Si le Seigneur t’appelle, tu es toujours prête ». Croyant aussi en cette vérité et accompagnée du verset « C’est la joie de l’Éter- nel qui fait votre force », Florence partit pour l’Angola pour former des infirmières anesthésistes. À la question de savoir si elle n’a jamais eu peur, Florence répond : « Pendant une opération, je m’occupais de l’anes- thésie d’un patient. Tout à coup il y eu une attaque aérienne. Tout le personnel local a fui pour se mettre à l’abri et je suis restée seule avec le patient. Je ne pouvais pas abandonner quelqu’un sous anesthésie. »

Cette interview a été menée par Christophe Reifsteck, responsable Europe francophone

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DE L’EAU POUR UN PAYS ASSOIFFÉ

d’églises financièrement solides et d’amis soutiennent des pro- jets comme le forage de puits, qui vont de pair avec la pro- clamation de la Bonne Nouvelle et l’expérimentation collec- tive de la force et de la puissance de Dieu. Ainsi, la soif de tous les jours pour une eau fraîche et propre peut être apaisée et la source spirituelle qui aide à vivre peut être découverte. Ce qui était valable à l’époque de Jésus l’est toujours au- jourd’hui dans de nombreux pays d’engagement de SAM global. En tant que membre du comité, il me tient à cœur de transmettre avant tout l’eau vive, car, comme l’a dit Jésus, c’est le seul moyen d’étancher durablement notre soif. Pour cela, nous voulons également former des collaborateurs lo- caux afin qu’ils puissent eux-mêmes continuer à distribuer cette eau.

« De l’eau pour un pays assoiffé. » C’était le mot d’ordre de ProPIAUI, le projet que nous avons terminé dans le nord- est du pays, souvent surnommé « La maison des pauvres du Brésil ». Aujourd’hui encore, cette devise n’a pas perdu de sa validité ni de sa pertinence. Il est vrai que nous expérimen- tons dans la sécheresse du Sertão, à quel point le sol et les gens sont assoiffés. Dans Matthieu 9.35-36 on peut lire : « Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages ; il enseignait dans les sy- nagogues, proclamait la bonne nouvelle du royaume et gué- rissait toute maladie et toute infirmité. À la vue des foules, il fut rempli de compassion pour elles, car elles étaient bles- sées et abattues, comme des brebis qui n’ont pas de berger. » Le peuple est sans orientation, sans direction, sans berger. Il a soif d’être conduit. Les gens ont le souhait de quelqu’un qui les amène vers l’eau fraîche et vivante. Et Jésus nous a mon- tré le chemin : Il a été dans les petits villages de l’arrière-pays, où il n’y avait pas de synagogue et où probablement vivaient une majorité d’analphabètes. Il est allé vers les populations oubliées des églises, des politiques, du système. Le projet ProSERTÃO n’est pas juste un projet. Tous ceux qui l’ont créé ont à coeur d’apporter la Bonne Nouvelle pré- cisément aux exclus. Et cela fait des émules : de plus en plus

Beat Roggensinger, Ancien responsable d’activités & membre fondateur de ProSERTÃO (Brésil), membre bénévole du comité de SAM global

Ici, des news pas- sionnantes sur le projet

« En tant que membre du comité, il me tient à cœur de transmettre avant tout l’eau vive, car, comme l’a dit Jésus, c’est le seul moyen d’étancher durablement notre soif. »

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AU GRÉ DES ÉVÉNEMENTS

Retour sur la fête de SAM global Avec le slogan « Faire ce qui compte ! » notre fête annuelle s’est déroulée cette année tant en Suisse alémanique qu’en Suisse romande. À Winterthur, nous avons réuni le 17 août environ 300 invités dont une soixantaine d’enfants, et deux semaines plus tard à Saint-Légier nous avons ac- cueilli près de 100 personnes, dont une vingtaine d’enfants. Le responsable de projet Cleber C. du Brésil, a donné des informations de pre- mière main sur ProSERTÃO et le sou- tien aux églises. D’autres collaborateurs en séjour au pays ont parlé de leur vie et de leur travail en Afrique et en Asie. Des « zones de rencontre » invitaient à prier ensemble, à prendre son temps et à s’informer. Depuis 20 ans, une course sponsori- sée a lieu directement après la fête. Les participants ont couru avec beaucoup de cœur et d’engagement. Nos projets peuvent ainsi être soutenus de manière importante. Nous remercions tous les généreux sponsors ainsi que ceux qui ont couru.

Court terme Jean-Marc M. est retourné en Guinée en septembre pour effectuer son deu- xième stage chez AV Sud. Il est prévu de construire une école primaire. Il y soutiendra probablement l’équipe dans cette tâche. Son engagement est prévu jusqu’en avril 2026 (18 mois). Nous lui souhaitons un engagement riche en bé- nédictions ! Naissance Le 26.08.2024, Sarah , fille de notre col- laborateur à la base au pays Peter et de son épouse Rahel, a vu le jour ! Nous nous réjouissons avec les parents et leurs deux garçons de l’agrandissement de la famille et leur souhaitons de tout cœur les riches bénédictions de Dieu !

Décès Kurt Märki

Le 8 août 2024, Kurt Märki nous a quittés peu après son 93 e an- niversaire, après une vie longue et bien rem- plie. De 1962 à 1976 et de 1988 à 1996, sa femme Elsbeth et lui

se sont engagés de manière exemplaire auprès de la population du nord du Ca- meroun, laissant derrière eux de nom- breuses traces de bénédiction. Kurt était proche des étudiants de l’école bi- blique ainsi que des futurs pasteurs et évangélistes, en sa qualité d’enseignant dans cette école. Il a également été un soutien précieux pour nos collabora- teurs en tant qu’administrateur. Nous remercions Dieu pour la bénédiction que Kurt a pu être pour de nombreuses personnes. Nouveau projet de fo- rage au Tchad Depuis janvier, notre équipe a réali- sé 30 forages profonds et installé des pompes manuelles en collaboration avec des entreprises locales. Celles-ci ont déterminé les sites avec les équipes de forage professionnelles. Elles sont également responsables de l’entretien des pompes et de l’hygiène autour des points d’eau. Chaque fois que l’eau qui donne la vie jaillissait du sol, de grands cris de joie se faisaient entendre. Les communautés villageoises ont été les premières bénéficiaires. Les terrains des écoles et des églises se sont égale- ment révélés être des sites idéaux, car ces lieux sont publics, généralement si- tués au centre et surtout animés. Cela permet d’éviter les abus ou les traite- ments injustes. Nous remercions cha- leureusement tous les donateurs et do- natrices pour leur précieux soutien. Les responsables du projet : Florent, Sé- rach, N’Djerané et Samson

Séjours au pays 30.09.24 – 09.02.25 Martin & Cornelia H. 11.12.24 – 11.03.25 Sandro & Amélie M.

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NOUS CHERCHONS

LONG TERME : Artisan/e pour des projets de développement en Guinée Vous avez une formation dans un domaine artisanal, vous avez déjà acquis une cer- taine expérience professionnelle et, idéalement, suivi le cours de formateur/trice ? Vous pouvez vous imaginer un engagement à long terme à l’étranger ? Pour notre projet ActionVIVRE Sud en Guinée, nous cherchons un/e artisan/e pour des projets de développement, qui coachera les responsables locaux de l’école professionnelle, aidera à la formation pratique des apprentis locaux et leur transmettra aussi la théo- rie. Intéressé/e ? Amélie et Sandro M. se réjouissent de faire votre connaissance. Formateur/trice pour les enseignants du primaire, Tchad Vous avez une formation d’enseignant/e et de l’expérience dans le coaching pédago- gique ? Vous seriez prêt/e à transmettre vos connaissances et à vous engager à long terme à l’étranger ? Pour notre projet ProRADJA’ au Tchad, nous cherchons un/e for- mateur/trice pour les enseignants locaux de l’école primaire. Intéressé/e ? Si oui, pre- nez contact avec nous !

Toutes les possibilités d’engagement en un clic :

COURT TERME : Enseignant/e d’anglais au Cambodge

Tu es une personne sociable, tu aimes parler l’anglais que tu maîtrises bien ? Tu as le sens des responsabilités, tu es autonome et tu fais preuve d’initiative ? Des élèves et des étudiants de 16 à 20 ans motivés t’attendent. Aide-les à mieux communiquer en anglais et découvre en même temps la culture cambodgienne accueillante dans un en- vironnement familial. Au pair, aide-enseignant/e à la maternelle ou le pri- maire en Guinée Tu aimes cheminer avec les enfants, les encourager et parfois les rappeler à l’ordre, leur transmettre ton savoir et les aider à faire leurs devoirs ou à travailler à l’école ? Tu es également ouvert/e aux tâches ménagères ? Tu peux t’imaginer travailler quelques mois en Guinée en tant qu’au pair, aide-enseignant/e pour la maternelle ou l’école pri- maire ? Alors c’est toi que nous cherchons ! En Guinée, une grande famille attend de faire ta connaissance et se réjouirait de ta candidature.

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POULS FINANCIER

au 30.09.2024

L’argent est comme l’eau : il doit circuler pour avoir un im- pact. Sans eau, l’homme ne peut pas vivre. Sans finances, nos projets ne peuvent pas être réalisés. Dans ce contexte, nous avons besoin de sagesse pour savoir combien de réserves nous devons conserver pour des investissements, compte tenu de tous les besoins actuels, comme le lac de barrage conserve des réserves d’eau pour la période de sécheresse. Un autre défi consiste à ne pas simplement « inonder » les projets de fonds et les rendre ainsi dépendants de nous. Dans tout cela, nous sommes conscients que le flux financier n’est qu’un moyen pour atteindre une fin. Nous faisons confiance à Celui qui nous approvisionne, mais qui, plus important encore, nous donne l’eau de la vie. C’est elle qui, en fin de compte, fait la vraie différence dans la vie des personnes que nous touchons. À quelles sources puisons-nous et quel est le niveau actuel de l’eau ? Au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, CHF 2 550 000 de dons et de legs ont été reçus. Ces recettes sont inférieures de CHF 38 000 par rapport à l’année pré- cédente. Un recul a malheureusement été enregistré tant pour les dons individuels classiques (-13%) que pour les dons en ré- action à des publications (-18%). Les dons sans affectation précise ainsi que les entrées provenant des cercles de soutien des expatriés sont pratiquement identiques à ceux de l’année précédente. Le plus grand recul par rapport à l’année pré- cédente (22%) se situe dans le domaine des dons pour des projets, étant donné qu’il n’y a pas eu de grande campagne de collecte cette année. Ce qui nous réjouit beaucoup, c’est la course sponsorisée, que nous avons organisée pour la pre- mière fois via une plateforme externe de collecte de fonds. Les recettes promises s’élèvent à 143 000 CHF, ce qui repré- sente une augmentation de 24% par rapport à l’année pré- cédente. Un grand merci à tous les coureurs et les cou- reuses, et à tous les sponsors ! Si la baisse globale n’est pas plus forte, c’est essentiellement grâce aux legs de CHF 740 000 qui ont déjà été reçus (augmentation de CHF 170 000 par rap- port à l’année précédente).

Les deux années se distinguent donc par des entrées de legs exceptionnellement élevées. Fin septembre, nous n’avions malheureusement reçu que 69% des dons annuels nécessaires pour atteindre notre ob- jectif d’équilibre des comptes. Il nous manquera donc proba- blement environ CHF 300 000 à la fin de l’année. Nous au- rons besoin d’un soutien supplémentaire dans les semaines à venir, notamment pour nos « nouveaux » pays que sont l’Inde, le Népal et le Cambodge ! Je passe tous les jours devant les chutes du Rhin pour me rendre au bureau et je m’émerveille toujours devant les énormes masses d’eau d’un fleuve qui ne s’arrête jamais. De même, nous nous émerveillons avec reconnaissance de tous les dons que nous recevons chaque jour pour pouvoir mettre en œuvre notre travail. Dieu pourvoit merveilleusement à nos besoins et nous puisons à Sa source. Merci à vous, chers lecteurs et lectrices, pour votre précieux soutien, qu’il soit financier, spirituel ou pratique, qui nous permet de rendre l’eau de la vie accessible à tous.

Peter Röthlisberger Co-responsable fi- nances

But 3’700’000

But 2’780’000

Entrées 2’550’000

Dons Merci pour votre générosité. Pour faire un don avec Twint (Suisse), scannez ce code QR dans l’application Twint. Important : Vous nous aiderez en indiquant le motif du don dans le champ « message » (par ex. le projet que vous souhaitez soute- nir).

But 1’850’000

Entrées 1’358’000

But 930’000

Entrées 550’000

1 er trimestre

2 e trimestre

3 e trimestre

4 e trimestre

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Des cadeaux qui compteront aussi dans la nouvelle année.

IMPRESSUM Rédaction SAM global Tobias Göttling et team Graphisme Albert Zimmerli Impression Jordi SA, Belp Traduction et relecture A. Bolliger, C. Dentan, M. Deriaz, P. Deriaz, R. Gindroz, J-P. Habegger, C. Reifsteck Siège central SAM global, Wolfensbergstrasse 47, CH-8400 Winterthur Tél +41(0)52 269 04 69 IBAN : CH58 0900 0000 8400 1706 5 BIC : POFICHBEXXX Secrétariat romand SAM global, Impasse de Grangery 1, CH-1673 Ecublens Tél +41(0)24 420 33 23 Tél portable : + 41(0)76 565 81 20 ecublens@sam-global.org www.sam-global.org/fr Diffusion du SAM Allons 2 000 exemplaires / 4x par année

La plupart d’entre vous l’ont déjà reçu dans la boîte aux lettres : notre catalogue cadeaux de cette année. Certains cadeaux restent les mêmes, d’autres ont été ajoutés. Si vous n’en avez encore jamais entendu parler, n’hésitez pas à en commander un exemplaire gratuit ! Si vous souhaitez recevoir des bulletins de versement plutôt que d’utiliser une méthode de paiement numériques, appelez-nous ou écrivez-nous : 024 420 33 23 ou ecublens@sam-global.org Vous pouvez bien sûr aussi parcourir notre catalogue cadeaux en ligne et ajouter des cadeaux au panier. Nous sommes particulièrement heureux des partages sur les réseaux sociaux.

fr.sam-global.org/geschenke

Le catalogue cadeaux est une excellente occasion d’offrir de la joie et de changer concrètement des vies.

SAM signifie Serve And Multiply (servir et multiplier) : nous désirons ser- vir des gens de différentes cultures et religions dans leur intégralité, selon l’exemple que nous a laissé Jésus-Christ, afin qu’ils puissent faire l’expérience pratique de l’amour de Dieu, et la partager avec d’autres. Le siège principal se trouve à Winterthour (Suisse). Il existe des représentations de SAM global à Ecublens/FR (Suisse), en France et en Belgique. SAM global est une organisation sans but lucratif, fondée en 1889. Avec de nombreux collaborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans onze pays : Angola, Brésil, Burki- na Faso, Cambodge, Cameroun, Chine, Guinée, Inde, Népal, Sri Lanka et Tchad. SAM global travaille dans le monde entier en collaboration avec des églises protestantes-évangéliques, des organisations partenaires lo- cales et des œuvres de bienfaisance. De nombreux bénévoles s’engagent aussi pour ce travail.

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Code d'honneur Ehrenkodex

Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

Jean 4.14

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