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Fondations Brisson en nomination

interne pour le service. J’ai toujours mis beaucoup d’accent là-dessus.» Plutôt tenant de la philosophie, «pierre qui roule n’amasse pas mousse», Marc Bris- son n’a jamais cessé d’adjoindre de nou- veaux départements à ses activités, aug- mentant sans cesse son autonomie. Une compagnie de transport, un plan de ciment et une entreprise de toiture se sont ajoutés à sa feuille de route. Lui qui se destinait au départ à la vie agricole a toutefois mis à profit les nom- breuses habiletés développées sur la ferme familiale.«Je voulais être agriculteur abso- lument. J’avais fait le Collège d’Alfred. Mais vers les années1985, quand le libre-échange est devenu assez fort, mon père a décidé de vendre le quota. Mais sur la ferme, on faisait de tout. On trayait les vaches, on touchait à n’importe quelle machinerie, on coulait le ciment; la ferme, c’est un début pour tout.» Autre trait de sa personnalité, Marc Bris- son est du genre à tourner rapidement la page. Il se fait fort de composer avec la réalité. Ainsi, le jeune homme d’alors dans la jeune vingtaine, allait se lancer dans le domaine de la construction. «J’apprends très vite. En quelques mois, j’étais rendu le boss. En moins d’une année, tous les aspects de la construction d’une maison n’avaient plus de secret pour lui. Il faisait à peu près tout, intérieur comme extérieur. Il se lancera à son compte dans le domaine, avant de se spécialiser dans la fondation. Avec un partenaire, il fait l’acquisition de

ses premières formes, les structures né- cessaires pour couler le béton en 1989. «On a commencé avec un ensemble de formes, puis un deuxième. En 1994, quand on s’est laissé, on était six employés en nous comptant.»

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

CASSELMAN | Marc Brisson n’est pas homme à aimer se retrouver sous les pro- jecteurs. Néanmoins, sa nomination à titre d’Entrepreneur de l’année aux Prix d’Excellence du Regroupement des gens d’affaires (RGA) de la Capitale nationale, ne peut que susciter l’intérêt. Comme les autres finalistes, le proprié- taire des Fondations Brisson Inc. devra attendre jusqu’au 12 avril, lors du Gala de l’Excellence à Ottawa, pour savoir s’il rem- porte ou non la palme. Mais le seul fait de se retrouver dans ce peloton d’élites indique un parcours exceptionnel pour l’entrepre- neur de Casselman. Au fil des ans, l’homme d’affaires s’est acquis une clientèle dans les secteurs rési- dentiel, commercial et agricole, dans un territoire s’étalant dans l’Est ontarien, du centre-ville d’Ottawa à l’ouest, à la région de Cornwall au sud. On lui fait confiance pour tout ce qui a trait aux fondations, soit la base même de tout projet de construction. Depuis 2007, l’entreprise est certifiée ISO (Organisa- tion internationale de normalisation). «À l’époque, on était la seule compagnie de notre domaine à être certifiée dans la pro- vince. Depuis, je ne sais pas s’il y en a eu d’autres mais pour moi c’était important de le faire. Cela a beaucoup aidé au contrôle

Ainsi, Marc Brisson poursuivra sa route en solo. En 1994, il fera

l’acquisition d’un c am i o n - g r u e , investissement qui sera suivi de plusieurs, dont une

panoplie impres- s i o n - n a n t e d ’ e n - sembles d

la technologie, «Robotic total Station», un logiciel spécialisé dans la conception de fondations, qui en fera un précurseur dès 2007.«Je suis bon à rien dans les ordina- teurs mais j’ai toujours voulu qu’on soit à l’avant de tout de ce côté-là.» Il embauche donc du personnel compé- tent dans ce domaine, alors qu’il se réserve la supervision des chantiers.«Je suis au bu- reau tous les matins et je me rend ensuite sur les chantiers pour voir si tout est cor- rect.» Il s’y trouve en général sept jours par semaine. «Je ne suis pas capable de rester assis et de ne pas penser à l’ouvrage.» Aujourd’hui, à l’aube de la cinquan- taine, l’entrepreneur commence toutefois à entrevoir des projets de retraite. Son fils Sébastien, âgé de 22 ans, a étudié en génie civil et travaille à ses côtés. Le plus jeune, Nicolas, est encore au secondaire et semble pencher vers l’administration. Le père, pour sa part, commence à mûrir certains rêves. «J’aimerais bien faire le tour du monde avec ma femme Mariette. Je ne sais pas si je voudrais le faire d’un coup, ou peu à peu, mais je sais que je voudrais le faire avant de mourir. Elle aime aussi beaucoup voyager.»

e formes. Aujourd’hui, l’entreprise compte environ 35 employés, nombre qui aug- mente d’une vingtaine dans la saison esti- vale, sans compter le nombre d’emplois générés par la sous-traitance. «Je donne beaucoup en sous-contrat.» Dans des années florissantes pour la construction, comme 2010 et 2011 particu- lièrement, ce nombre a grimpé jusqu’à 65 employés. Bâtissant sa réputation sur le service à la clientèle, n’hésitant pas à embaucher plus de personnel pour répondre à la demande le cas échéant, l’entrepreneur, après une di- zaine d’années d’opération, a mis le cap sur l’expansion. Des investissements de taille ont été effectués dont l’un des plus gros, un camion à ciment pour près de 1mil- lion$ en 2007, qui sera suivi d’un autre en 2008. Des pompes à ciment, des camions lance-pierre, des camions de transport et la construction d’un plan de ciment, seront au nombre des éléments qui constitueront cette réussite. L’entreprise Les Fondations Brisson Inc. se démarquera aussi par l’acquisition de

STA students Rising Stars

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The St. Thomas Aquinas High School’s Grade 7/8 Millennium Robotics LEGO team is shown here just before entering the First LEGOLeague Provincial competition held in Oshawa in January where they won the Rising Star trophy. The STA students came in 11th out of 40, which put them into the playoffs, in which they made it to the third round, putting them in the top four teams in the province. They came home with the Rising Star award.The team is made up of Kameron Batten, Axel Ravera, Jacob Zandbelt, Jacob Poirier-Hanniman, LiamVeinotte, Emma Rayson, AnikaGaal, Morgan Foster, Mathew DesRosiers, and Sam Barrett.

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