fortement que les écoles françaises sont les lieux où l’on peut animer les futurs Franco- Ontariens d’une fierté pour leur culture et leur langue. » M. Génier croit aussi que les écoles fran- cophones sont « la pierre angulaire, le levier le plus puissant pour assurer la pérennité de la francophonie ». Selon le directeur, cette même culture évolue constamment. « La culture franco- ontarienne que l’on connait très bien est en évolution, et c’est bien, a reconnu M. Génier. » Afin de promouvoir sa languematernelle, celui-ci est doncmembre de plusieurs orga- nisations francophones de la région. Il est vice-président de l’Association canadienne- française de l’Ontario (ACFO) de Prescott- Russell et de Stormont, Dundas et Glengarry (SD&G), membre du Club Richelieu de Cornwall ainsi que membre du Collectif Franco, à Cornwall. « Il est important de prendre en charge les jeunes, a expliqué M. Génier. »
Toutes ses tâches font en sorte que le directeur travaille plusieurs heures par semaine. « Mon emploi est normalement de huit à quatre, mais j’arrive à l’école tôt le matin, a-t-il ajouté, sourire aux lèvres. Deux à trois fois par semaine, ma journée se termine soit à 19 h 30 ou à 20 h 30. Je veux qu’on se souvienne de moi comme étant quelqu’un qui ne compte pas les heures, quelqu’un de fier. » Mais bien qu’il soit un ardent franco- phone, un bénévole travaillant et un direc- teur d’école adoré par ses élèves, M. Génier demeure avant tout un homme de famille. « J’ai beau être occupé, je trouve tou- jours assez de temps pour ma famille, a-t-il confirmé. Lorsque je suis à la maison, mon cellulaire n’est même pas dans la poche de mon pantalon. Je veux quemes fils sachent que j’ai travaillé pour la promotion du fran- çais et je veux qu’ils soient conscients du travail fait par nous tous, afin de protéger notre langue maternelle. »
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« J’ai beau être occupé, je trouve toujours assez de temps pour ma famille, a confirmé Éric Génier — photo fournie
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dans l’Est ontarien, soit à Embrun, où ils habitent encore. Maintenant père de deux enfants, il explique que sa conjointe et lui ont beaucoup aimé la région, les deux pouvant facilement retrouver des ressemblances entre l’Est ontarien et le nord de la province. « Ce qui nous a amenés dans l’est de l’Ontario, c’est mon emploi comme ensei- gnant à Casselman, a fait valoir M. Génier, qui a commencé à enseigner à 22 ans. Après ça, j’ai enseigné à Alfred, à Hawkesbury, à L’Orignal et par la suite à Cornwall. » Il a d’abord enseigné la physique et les mathématiques au sein du Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO). « J’ai eu beaucoup de plaisir à enseigner, a confié M. Génier. Mais après cinq ans, je voulais un autre défi. » Son grand-père était directeur adjoint à Cochrane, un poste qui semble avoir laissé sa trace. « J’avais toujours ça dans l’idée, a-t-il expliqué. J’ai toujours vu ça (la direction) comme étant mon poste final en enseignement. » Au tendre âge de 28 ans, Éric Génier est donc devenu, à son tour, directeur adjoint
au sein du Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario (CEPEO) et un an plus tard, il est promu directeur. Est-il le plus jeune directeur du CEPEO? « Si je ne le suis pas, je ne sais pas qui l’a été ! » Bien que M. Génier ait vite grimpé les échelons dumonde de l’éducation—ensei- gnant, conseiller pédagogique, directeur adjoint, puis directeur— , il précise avoir adoré son parcours. « Honnêtement, ça a été un beau parcours, a-t-il déclaré. Je n’ai eu que du plaisir ici et je trouve que l’on vit de beaux succès ici, à L’Héritage. » Il se dit entouré d’une équipe du ton- nerre. « Les parents, élèves et membres du personnel sont vraiment engagés, a-t-il fait valoir. Ça rend mon travail facile. Je suis infiniment reconnaissant à mon équipe et à mon employeur ! » Avoir la francophonie à cœur Comme tout le monde, M. Génier ne connait pas l’avenir. « Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, en éducation ou autres, mais en ce moment, je suis 100 % dévoué à ma communauté et à mon école, a-t-il déclaré. La raison derrière ça est qu’en tant que francophone de souche, je crois
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The Journal Cornwall
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Wednesday, January 25, 2017
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