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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
MARDI 30 NOVEMBRE 2021
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Nadia Fettah Alaoui a été inter- pellée par des conseillers de la majorité sur plusieurs points, dont notamment le contrôle et l’évasion fiscale. «Il faut de nouvelles mesures pour lutter contre l’informel et assu- rer plus d’équité fiscale. Il faut investir de nouveaux moyens plus innovants, comme la digitalisation pour renforcer le contrôle. Ce sont les mêmes qui payent l’impôt et ce modèle n’a plus raison d’exister», déplore Amine Baroudi, conseiller du RNI. Lors de la discussion du PLF 2022, il a été évoqué également la mobilisation du gouvernement pour la réussite du chantier de la protection sociale. Pour ce faire, 6 décrets d’application ont été approuvés. Ces textes ont trait au régime de l'Assurance maladie
cites et certains sont illogiques. Les sources de financement ne sont pas assez précises, surtout que le Royaume devrait s’endetter davantage pour combler le déficit et faire face à certaines dépenses publiques. Le texte n’a pas pris en considération la flambée record des produits à l’internatio- nal, dont certains sont en grande partie importés, dont notamment les hydrocarbures, les produits de base (blé, sucre, oléagineux, thé,…), sans oublier les matériaux de construction». Pour sa part, Abdeslam Seddiki, ancien ministre et membre du bureau politique du PPS, a sou- ligné que «le PLF 2022 est plutôt un texte ordinaire qui n’apporte pas d’innovations majeures. Il n’a pas pris en considération les engagements pris dans la décla-
ration gouvernementale. On note la présence de plusieurs mesures fiscales, dont certaines impactent le pouvoir d’achat des Marocains. On s’attendait plutôt à la mise à exécution des dispositions de la loi cadre du système fiscal maro- cain, dont notamment l’élargisse- ment de l’assiette, la lutte contre la fraude et la réduction de la pression fiscale sur les bas reve- nus». Il a souligné que «le PLF 2022 a avancé le chiffre de 250 milliards de DH comme investissement, soit 20% du PIB. Mais dans le meilleur des cas, le taux de réalisation de ces investissements ne dépasse guère les 70%. Il faut à ce niveau améliorer l’efficacité de la gouver- nance, dont le respect des délais et le rendement des projets». Outre les critiques de l’opposition,
obligatoire (AMO) portant création d'un régime de pensions au profit des catégories des profession- nels, des travailleurs indépendants et des personnes non-salariées exerçant une activité libérale, ce qui permettra à environ 3 millions de commerçants, artisans, presta- taires de services et leurs proches de bénéficier de l'AMO à partir du 1 er décembre 2021. «Pour réussir la généralisation de la protection sociale, il est impé- ratif de prendre en considération l’environnement socioécono- mique des Marocains, surtout les populations les plus vulnérables. Il faut adopter une approche plus pragmatique et plus réaliste, sinon ce chantier sera voué à l’échec», souligne Loubna Alaoui, conseil- lère de l’Union marocaine du tra- vail (UMT). ◆
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