Cornwall_2014_06_18

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editionap.ca

Une directrice avec

un

grand coeur

Être bilingue nous ouvre tellement de portes Linda Newman

quelques défis, dont le toit de l’établissement. «Nous étions tous au courant que des réparations au toit étaient nécessaires, a-t-elle expliqué. Lorsqu’on fait l’achat d’un immeuble vieux de 57 ans, on doit s’attendre à faire des réparations.» Les réparations ont été estimées à 53 000$, un montant élevé pour le centre polyvalent. «En tout, nous avons mainte- nant amassé 6000$, explique Mme New- man. Nous allons faire d’autres collectes de fonds. On aimerait augmenter le coût de nos activités, mais on sait tous que notre clientèle est constituée de membres à un revenus fixes, donc on ne peut pas.» Les baby-boomers Mme Newman sait déjà à quoi s’attendre dans les prochaines années lorsque viendra le temps d’accueillir de nouveaux membres au Centre Charles-Émile-Claude. «Nous sommes en train d’observer l’adhésion de membres de la génération baby-boomer, a-t-elle expliqué. Ces individus nous appor- tent de nouveaux défis.» Selon la professionnelle, cette généra- tion, qui constitue une bonne partie de la population locale, serait avant tout très structurée. «Ce sont des gens qui ont une routine très organisée, a exprimé Mme Newman. Nous devons donc trouver différ- entes façons de les attirer au centre.» Une classe de Tai-Chi a été offerte le soir auxmembres et, selon ladirectricegénérale, plusieurs baby-boomers l’apprécient forte- ment. «Il ne faut pas oublier que la plupart des baby-boomers travaillent encore, a-t- elle expliqué. La plupart qui sont au centre n’ont que 55 à 65 ans. Des activités de soir sont donc mieux adaptées à leur agenda.» Bien que Mme Newman cumule plusieurs responsabilités importantes, celle-ci prend aussi le temps de faire du bénévolat. Sur sa liste de réalisations, notons qu’elle est chro- niqueuse pour quelques médias locaux ain- si que membre du comité de lecture chez Communication-Jeunesse. Lorsqu’on lui demande si elle a une de- vise, Mme Newman réfléchit, puis, le souri- re aux lèvres, dévoile «qu’on puisse accom- plir n’importe quoi, pourvu qu’on le fasse à notre propre rythme.»

FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca

CORNWALL | Originaire de Montréal, Lin- da Newman a la communauté de Cornwall à cœur. Titulaire d’un diplôme en adminis- tration et gestion de petites entreprises, la directrice générale du Centre Charles- Émile-Claude mêle son expertise avec son amour de la communauté. Le résultat final? Une augmentation de 265% dans l’achalandage du centre polyvalent des a î nés. «Mon chum et moi sommes déménagé à Cornwall en 1994, puisqu’il avait trouvé un emploi au Centre Nav, raconte-t-elle. Ce qui m’a vraiment attiré ici c’est le fleuve St-Laurent. C’est un endroit magnifique grâce au fleuve.» Le couple souhaitait aussi que leurs enfants soient bilingues. «Être bi- lingue nous ouvre tellement de portes. Par exemple, mon fils est enseignant en langue seconde en Chine en ce moment. La Chine veut que sa population soit bilingue, donc ils apprennent tous l’anglais.» Bien qu’elle ait commencé sa carrière dans un domaine différent, suivant l’obtention d’un diplôme de l’Institut du tourisme et d’hôtellerie du Québec, Mme Newman dit avoir trouvé sa vocation parfaite suite à la naissance de ses enfants. «J’ai décidé de rester à la maison pendant 10 ans pour m’occuper de mes enfants, a-t-elle expli- qué. Je ne pense pas que j’aurais été ca- pable de travailler puis de leur donner assez d’attention. Je voulais vraiment m’occuper d’eux.» Lorsqu’elle décide de retourner sur le marché du travail, Mme Newman découvre qu’elle désire poursuivre dans le domaine scolaire. Depuis, elle a été représentante auprès des bibliothèques scolaires, travail- leuse scolaire en alimentation et coordo- natrice. Toutefois, tous ces emplois ont quelque chose en commun; tous ont pour but d’aider les autres. Défis Lorsqu’elle devint directrice générale du Centre Charles-Émile-Claude en avril 2011, Mme Newman dit avoir fait face à

Photo Francis Racine

Linda Newman

Lors de l’assemblée générale régionale annuelle de l’Union culturelle des Franco- Ontariennes, l’organisme a rendu hommage aux bénévoles Pierrette Laframboise, de Saint-Isidore, Jeannine Régnier, de Cornwall, Colette Joly et Marie-Reine Mil- lette, de L’Orignal. Les 50 membres, réunis sous le thème Briller comme une étoile , ont également reconnu Louise-Hélène Bissonnette pour ses 45 années d’apparte- nance au cercle de L’Orignal. Les conférenciers étaient la pharmacienne Lise St-De- nis et Jean-Claude Havard, du regroupement Boisés Est. Céline Rochon et Hélène Bélanger étaient les invitées. Michel Théoret, de Casselman, a remporté 585$ lors du tirage annuel 50-50. Ěŏ$+*+.!ŏ(!/ŏh*h2+(!/

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