embauché passe du temps avec des membres du peuple Musqueam, dans le but de souligner l’importance des valeurs de respect, de fierté, d’inclusion, d’honneur et de responsabilité partagée. 2. Liens avec l’écologie Dans le contexte plus large des relations entre les populations humaines et l’écologie naturelle, les voyages aériens se trouvent généralement à l’extrémité négative en termes d’impact. Quoique la direction de YVR reconnaisse tout à fait cette réalité, elle ne l’accepte pas pour l’avenir. YVR entreprend des démarches pour contrer les effets néfastes des activités de l’aéroport sur l’île Sea et dans les environs et pour développer une culture inclusive d’innovation visant l’équilibre entre l’aviation et l’écologie , la dernière étant essentielle pour notre survie. Sur l’île Sea, les pratiques de gestion environnementales de YVR marient les sciences biologiques modernes aux connaissances traditionnelles du peuple Musqueam du delta du fleuve Fraser dans le but de préserver la biodiversité et afin de tenir compte d’autres facteurs essentiels à la santé des habitats, notamment pour le saumon. Pour ce faire, il a fallu premièrement reconnaître les liens d’interdépendance entre la vitalité du delta du fleuve, le saumon, le peuple Musqueam et l’aéroport. Apprendre à tenir compte de l’écologie comme un système intégré et à travailler de manière respectueuse a donné une occasion à ces partenaires de découvrir comment la gestion de l’aéroport et des terrains environnants pouvait être modifiée afin de créer des conditions écologiques propices aux populations plus robustes de saumons. En 2016, YVR est devenu le premier aéroport en Amérique du Nord à obtenir la certification Salmon-Safe , et cette année, YVR a renouvelé sa certification. https://www.yvr.ca/fr/media/news-releases/2022/recertified-salmon-safe De manière plus générale, pour répondre aux grands défis de la civilisation qui nous forcent à prendre conscience de notre impact sur le climat, YVR a élaboré une feuille de route visant la carboneutralité d’ici 2030 en ce qui a trait à ses activités aéroportuaires locales. Lorsqu’on a demandé à Mme Vrooman pourquoi l’organisme avait établi une échéance assez ambitieuse, elle est allée droit au but : « Plus on attend, plus grand sera l’écart à combler. » Elle s’attend aussi à ce qu’un positionnement en tant qu’adopteur précoce permette à YVR d’attirer davantage de capital privé et public, de partenariats avec des innovateurs climatiques et d’occasions de montrer aux autres aéroports ce qui est à la fois possible et rentable. Il y a même possibilité que YVR génère de nouvelles sources de recettes grâce à l’innovation, comme l’entité l’avait fait par le passé en étant le premier aéroport à adopter les bornes d’enregistrement libre-service. Autrement dit, harmoniser les intentions de l’organisme avec le bien-être collectif est une bonne stratégie pour assurer la durabilité des profits. https://www.yvr.ca/fr/about-yvr/environment/carbon-reduction Pour continuer sur sa lancée, YVR fait des investissements dans l’infrastructure du carburant d’aviation durable en participant à l’initiative BioPortYVR , dont l’objectif est de permettre aux transporteurs aériens qui partent de Vancouver
de se ravitailler en carburant renouvelable à faible émission compatible avec le parc aérien actuel. Cette initiative, combinée au carrefour de l’innovation à YVR (dirigé par l’aéroport), devrait servir d’inspiration aux autres organismes qui souhaitent y contribuer leurs talents uniques dans le but de créer un milieu où divers groupes peuvent apprendre ensemble et faire équipe pour harmoniser , d’une part, les avantages de relier physiquement les gens et les lieux, et de l’autre, la possibilité des vols à zéro émission. 3. Lien avec le personnel, les entreprises et les diverses communautés La philosophie de respect des gens et des lieux se manifeste de nombreuses façons. Notamment, l’aéroport cherche à créer conjointement de la valeur (au lieu d’en extraire) avec les membres du personnel, les organismes extérieurs faisant partie de l’écosystème régional, le lieu sur lequel se trouve l’aéroport et même le monde numérique. Employeur offrant un salaire minimum vital Il y a plusieurs années, YVR a entamé une transition en vue d’obtenir sa certification en tant qu’employeur offrant un salaire minimum vital (à ses employés et bientôt aux employés travaillant pour des fournisseurs de services directs, soit environ 2 200 travailleurs au total) et encourage les autres employeurs œuvrant dans l’écosystème de l’aéroport à en faire autant. Encore une fois, ce n’est pas juste la bonne chose à faire, c’est aussi bon pour les affaires. Si on examine le marché du travail de manière globale, on se rend compte que lorsqu’on offre des salaires plus élevés au premier échelon, on encourage une relation plus étroite entre l’employeur et l’employé et, de ce fait, un engagement mutuel envers le perfectionnement des employés. D’ailleurs, cette pratique réduit le roulement du personnel et donne de la vigueur à l’ensemble de l’écosystème de l’aéroport. En outre, le salaire minimum vital permet à YVR et à ses partenaires d’attirer plus facilement de nouveaux employés potentiels. Par exemple, au début de 2022, lorsque YVR a affiché 80 postes d’expérience client, l’organisme a reçu plus de 600 candidatures. Non seulement l’aéroport a-t-il réussi à pourvoir chaque poste à un moment important de la relance du secteur touristique, il a aussi acquis de nouvelles compétences langagières grâce aux nouvelles recrues, qui, collectivement, parlaient 32 langues différentes.
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