ACTUALITÉS DEMANDEURS D’ASILE : QUÉBEC RECEVRA 750 MILLIONS $ D’OTTAWA
cause, a dénoncé le Parti québécois (PQ), qui a fait de la réduction de l’immigration son cheval de bataille. «Une fois de plus, le Québec se fait dire non» et François Legault doit riposter, lui qui prétendait que les pleins pouvoirs en immigration sont une question de survie de la nation, a fait valoir le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon. «François Legault ne peut pas continuer à se mettre la tête dans le sable. Je lui demande de respecter sa parole et d’exercer ses options. (…) Quémander n’est pas une stratégie gagnante.» Pour sa part Québec solidaire (QS) a
affirmé que la «stratégie de François Legault en immigration est maintenant bien connue des Québécois et des Québécoises». «Parler fort et pointer du doigt, mais ne livrer aucun résultat, jamais. Aujourd’hui en- core, il obtient des avancées très partielles à des demandes pourtant consensuelles au Québec», a affirmé le chef parlementaire de QS, Gabriel Nadeau-Dubois. «Cela démontre encore une fois que la seule solution est l’exercice au Québec de tous les pouvoirs dans le domaine de l’immigration… et dans tous les domaines», a-t-il ajouté.
La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury FIÈRE Né d’une race
Les premiers ministres Justin Trudeau et François Legault se rencontrent à Québec pour discuter d’immigration, le lundi 10 juin 2024. (Jacques Boissinot, La Presse Canadienne)
THOMAS LABERGE ET PATRICE BERGERON La Presse CAnadienne Québec va recevoir 750 millions $ du fédéral pour compenser l’accueil des demandeurs d’asile sur son territoire. Malgré cette somme, le premier ministre François Legault déplore l’absence de cible de réduction des résidents non- permanents de la part d’Ottawa pour sa province. Québec exige une baisse de 50 % du nombre de demandeurs d’asile et de travailleurs étrangers tem- poraires en provenance du programme de mobilité internationale (PMI), deux catégories sélectionnées par le fédéral. «On a obtenu certaines avancées, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Le gouvernement fédéral s'engage à réduire de façon 'significative' – là j'utilise ses mots – le nombre de résidents non-permanents à court terme. On salue cet objectif, mais malheureusement y'a pas de chiffres. Donc on ne sait pas ce que ça veut dire», a dit M. Legault en point de presse lundi à l'issue de sa rencontre avec son homologue fédéral, Justin Trudeau, au Château Frontenac à Québec. Le premier ministre québécois a dit qu’il allait prendre le 750 millions $ mis sur la table par le fédéral, même s’il exigeait plutôt 1 milliard $. «On va essayer de continuer à demander d'avoir 1 milliard $», a dit M. Legault. Le fédéral s’est aussi engagé à traiter plus rapidement les demandes des deman- deurs d’asile et à favoriser leur «déplace- ment volontaire» vers d’autres provinces canadiennes. Ottawa veut aussi renvoyer plus rapidement les «étrangers interdits de territoire». Le gouvernement fédéral promet de faire passer le temps pour la délivrance des per- mis de travail pour les demandeurs d’asile de 100 jours à 30 jours. Également, il va exiger une connaissance du français pour certaines catégories de travailleurs issus du PMI qui renouvellent leur permis de travail après trois ans. Trudeau veut voir le plan de Québec Dans une conférence de presse tout juste
après celle de M. Legault, Justin Trudeau a répliqué qu'avant de fixer des cibles de réduction précises, il veut voir le plan du Québec, qui contrôle l'admission de la moitié de l'immigration temporaire. «Québec contrôle déjà beaucoup plus ses chiffres en immigration que n'importe quelle autre province et on est là pour travailler avec eux», a indiqué M. Trudeau. François Legault ne ferme pas la porte à réduire le nombre d’immigrants dans les programmes qu’ils contrôlent (programme des étudiants étrangers et programme des travailleurs étrangers temporaires), tout en affirmant qu’il ne s’agit pas des catégories les plus préoccupantes. «On aime ça avoir des étudiants ; des jeunes qui sont qualifiés et qui restent au Québec après», a-t-il illustré. Le premier ministre Legault ne cesse de marteler qu’il y a eu une «explosion» du nombre d'immigrants temporaires au Québec pour atteindre 560 000 en 2024, et que cela met beaucoup de pression sur les services publics et le logement. «100% du problème de logement vient de l'augmentation du nombre d'immigrants temporaires», a-t-il soutenu. Comité sur l’autonomie Rappelons que lors de la dernière jour- née de la session parlementaire vendredi, François Legault a annoncé la mise sur pied d'un comité qui aura comme mandat de voir comment le Québec peut accroître ses pou- voirs au sein de la fédération canadienne, notamment en immigration. Une initiative qui n’a pas semblé émou- voir son homologue fédéral. «Je comprends qu'il y a un contexte un peu particulier à l'Assemblée nationale ces jours-ci avec la montée du Parti québécois. Je comprends que M. Legault est en train de répondre à des exigences politiques», a-t-il répondu lorsqu’il a été questionné sur le sujet. «Une fois de plus, le Québec se fait dire non» Ottawa «s’est moqué» du Québec en voulant attendre les cibles de réduction du gouvernement Legault, alors que le Québec ne contrôle que l’admission de seulement 60 000 personnes sur les 560 000 en
BRUNET DIT LETANG
La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, remercie Yvon Normand, l’un de ses membres, pour la réalisation de cette chronique généalogique. Il nous présente la lignée généalogique des Brunet natifs de Sainte-Anne-de-Prescott, Ontario. C'est du Perche, en Normandie, que nous est venu Matthieu Brunet dit Létang, fils de Jacques et Jacqueline Recheine, de Tourouvre, évêché de Chartres, France. Il a vu le jour vers 1646 à Saint-Jean, Rai, près de L'Aigle (aujourd'hui dans le département de l'Orne), France. Le 10 novembre 1667, Matthieu Brunet épouse Marie Blanchard, fille du roy (landry 280, dumas 188). Elle est née à Saint-Nicaise, évêché de Rouen, France. Matthieu décède le 17 septembre 1708 à l’Hôtel-Dieu de Montréal. « Le 8 février 1671, Nicolas Marsolet lui accordait une concession de six arpents de front par 40 arpents de profondeur, sur le fleuve Saint-Laurent, dans l'arrière-fief dit « les prairies Marsolet », à Champlain. Ils ont comme voisins Martin Foisy et Louis Tétreau. Cinq filles et cinq garçons naissent au couple Brunet/Blanchard, dont l'ancêtre Jean Brunet. Au recensement de 1681, Mathieu et Marie habitent à Champlain. Mathieu Brunet a alors 35 ans et Marie Blanchard, 32 ans. » ¹
GÉNÉRATIONS
9e Simon Brunet, cult. – Rose Délima Gravelle, fille d’Emery et Marie-Anne Brunet, m. le 1939-06-12 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont. 8e Eugène Brunet (1876-1968) – Ida Lafrance (1877-1924), fille de Jean-Baptiste et Hortense Nadon, m. le 1902-09-15 à Saint-Eugène-de-Prescott, Ont. 7e André Brunette (1837-…) – Éloïse Sauvé (1837-1888), fille de Hyacinthe, cult., et Angélique Malet, m. le 1859-11-21 à Saint-Hermas, Qc 6e Jacques Brunet (1807-…), cult. – Emmélie Daoust (1810-1888), fille de Hyacinthe, cult., et Josephe Sauvé dit Laplante, m. le 1834-04-14 à Saint-Benoît, Qc 5e Jacques Brunet (1784-1810), cult. – Marguerite Oëlette (1790-1838), fille de François et Marie Magdeleine Alari, m. le 1806-07-14 à Saint-Eustache, Qc 4e François Hyacinthe Brunet (1726-1807), laboureur – Marie Joseph Théorêt dit Laviolette(1738-1806), fille de Jean Baptiste, officier de milice, et Marie Marthe Cholet, m. le 1762-08-02 à Pointe-Claire, Qc 3e Joseph Brunet dit Letang (1699-1754) – Françoise Barbarie dit Grand maison (1702-1768), fille de Pierre et Marie Françoise Paré, m. le 1720-04-09 à Saint-Joachim, Pointe-Claire, N.-F. 2e Jean Brunet dit Lestan (1674-1723), cultivateur – Marie Perrier (1670-1740), fille de Jean et Marie Gaillard, m. le 1694-10-19 à Saints-Anges, Lachine, N.-F. 1re Matthieu Brunet dit Lestan (1637-1708), habitant – Marie Blanchard (1647-1722, à Lachine, N.-F.), fille de Jean et Martine Lebas contrat de mariage le 14 avril 1679 (sic), greffe Antoine Adhémar], m. le 1667-11-10 à Notre-Dame, Québec La graphie des patronymes est delle des actes eux-mêmes Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Mathieu et Marie fondent leur famille ? Daniel Rémy de Courcelles est le gouverneur et Jean Talon en est l’intendant. « Le 6 décembre 1666, Courcelle, Talon et Tracy reconstituaient le Conseil souverain. Auparavant, l’intendant Talon rendait lui-même la justice. Par suite de l’augmentation rapide de la population, le nombre des causes soumises au Conseil augmentait considérablement. En août 1667, désireux de hâter les choses, le conseil convint que Talon examinerait tous les litiges au préalable, puis les répartirait à son gré entre le Conseil souverain et la cour de Prévôté, ou les retiendrait pour les régler lui-même d’une façon expéditive. Courcelle refusa d’approuver cet édit sous prétexte qu’il contrevenait à l’autorité dont il était investi à titre de gouverneur, et qu’il n’était pas dans l’intérêt public. En janvier, il rejetait encore cette proposition. Il pensait apparemment qu’il lui appartenait, en sa qualité de gouverneur, et non pas à l’intendant, de tenir les rênes du pouvoir dans la colonie. » ²
¹ http://lequebecunehistoiredefamille.com/communaute/brunet-dit-lestang ² Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Daniel Rémy de Courcelle, par W. J. Eccles,
Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
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