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SAM ALLONS

03 | 2024

FAIRE CE QUI COMPTE.

ÉDITORIAL

SOMMAIRE

02 Éditorial

Tobias Göttling Rédacteur du SAM Allons

Tobias Göttling

03 Pris sur le vif Andreas Zurbrügg 04 « Je veux être là où Jésus agit. » Michi Dufner 05 Mot du comité Michael Rohner 06 Ce qui compte, au jour le jour et en pratique. Expériences de nos collaborateurs 10 Vécu autrefois 8 questions à Martin Voegelin 12 Au gré des événements

Qu’est-ce qui compte vraiment ?

Selon les maisons de vente aux enchères, une seule pièce de cinq francs peut valoir un demi-million de francs suisses, s’il s’agit de l’exemplaire extrêmement rare de 1886, au début de l’affaiblissement monétaire. Incroyable et pour- tant vrai. Chez les humains, ce qui compte et ce à quoi on attribue de la valeur est souvent une question d’opinion et d’époque. Ce qui est valorisé ou même quasiment ido- lâtré dans une société, semble parfois arbitraire. Êtes-vous prêts à vous lancer dans un petit tour du monde ? Dans ce numéro, quelques-uns de nos collabo- rateurs parlent de ce qui compte pour eux et pour d’autres dans leur travail, ainsi que des priorités qu’ils se fixent. Lorsque je pense au travail quotidien, au dévouement et à la disponibilité de ceux et celles qui sont partis, le pas- sage biblique de Galates 6.9 me vient à l’esprit : « Ne né- gligeons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas. » Il n’est pas rare qu’un engagement exige de la résilience et de la patience, mais aussi une confiance solide ainsi qu’une vision pour laquelle il vaut la peine de persévérer. C’est ainsi que l’on peut réussir à effectuer les œuvres prépa- rées par Dieu, afin que s’accomplisse ce qui est promis et dont la valeur est durable (cf. Éphésiens 2.10). D’ailleurs, la devise du bord de la pièce de cinq francs fait référence à quelque chose de plus grand. On y trouve encore aujourd’hui gravée la profession de foi DOMI- NUS PROVIDEBIT, en français : « Dieu y pourvoira ». Il s’agit d’une invitation courageuse, datant du 19 e siècle, à faire confiance à Dieu qui tient les vrais trésors dans Sa main pour que nous puissions compter sur Son action au- jourd’hui encore.

13 Postes vacants 14 Pouls financier Peter Röthlisberger

Page titre ( ProSEREY, voir page 6) « Cette photo montre une des écoles dans lesquelles nous enseignons chaque semaine. Ces élèves de première à troisième an- née reçoivent des cours sur le thème ‘‘Good Touch - Bad Touch’’. Il s’agit d’une formation sur la sécuri- té corporelle qui montre aux enfants une manière

Meilleures salutations

douce de parler d’un problème très sensible. Ils apprennent ce qu’est un abus, quelles sont les règles de sécurité corpo- relle personnelle, qui peut les aider et ce qu’il faut faire s’ils sont menacés ou blessés. » Katharina D., responsable de pro- jet pour la lutte contre la traite des êtres humains.

Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de famille de nos collaborateurs à l’étranger.

02

PRIS SUR LE VIF

L’enthousiasme vient d’en-haut

En tant que responsable de pays, j’ai la charge de la mise en œuvre de nos pro- jets, que nous réalisons en collabora- tion avec nos organisations partenaires. Nos collaborateurs et collaboratrices sont des éléments essentiels. Nous avons malheureusement trop peu d’expatriés pour des engagements à long terme. Il est d’autant plus important pour moi de contribuer à ce que ceux qui partent,

vivent ce temps de façon aussi agréable que possible et ne renoncent pas préma- turément par déception ou en raison d’une surcharge. Actuellement, la chaleur est telle que Silvia et Han- sueli doivent mettre leurs équipements électroniques au réfrigérateur pour les refroidir, car ils s’éteignent automatiquement par sur- chauffe. Comment travail- ler de façon efficace dans ces conditions ? Qu’est-ce qui motive à rester malgré tout ? Une réaction des collaborateurs que je viens de mentionner à l’offre d’emploi pour des successeurs que nous recherchons urgemment m’a frappé : « Nous aimerions voir davantage d’enthousiasme dans l’offre. C’est vraiment top, de collabo- rer avec les étudiants, les enseignants et les directeurs. Notre travail à l’école (et en physiothérapie) est très encourageant et gratifiant, même s’il faut encore beaucoup de temps… » Il est clair que pour que nos collaborateurs restent et n’aban- donnent pas dès la première résistance, il faut une vocation. Pour rappel : lors de la fête de SAM global en 2021, Silvia et Hansueli ont témoigné comment ils avaient le choix entre se rendre au bord de la mer avec leur camping-car pour récol- ter des coquillages ou s’engager dans l’aventure du Tchad. Ils ont suivi l’appel de Dieu. Mais il faut également une vi- sion pour laquelle il vaut la peine d’abandonner beaucoup de choses et d’entamer un service dans un pays lointain. La possibilité de former des enseignants, d’accompagner des

équipes de responsables d’écoles ou de nouer des contacts personnels dans un village grâce à l’offre de physiothérapie est tout de même un privilège. Oui, je me sens mis sous pression d’offrir à « mes » collaborateurs les meilleures condi- tions possibles. Et j’en oublie malheureuse- ment trop souvent que Dieu Lui-même est leur employeur. Il peut donner ce que je n’ai pas : la motivation, la vision, la joie et, espé- rons-le, toujours des résultats visibles.

Nous aimerions voir da- vantage d’enthousiasme dans l’offre d’emploi. C’est vraiment top, de colla- borer avec les étudiants, les enseignants et les directeurs.

Andreas Zurbrügg, Responsable pays pour le Sahel et le Sri Lanka, il accompagne avec enthousiasme ses trois garçons dans leur crois- sance et aime se reposer dans la nature.

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« JE VEUX ÊTRE LÀ OÙ

Tu as eu plusieurs offres d’emploi inté- ressantes. Qu’a dit ta famille de ta dé- cision de travailler pour SAM global ? Mes enfants se sont écriés : « Youpie, main- tenant on peut aller en Afrique ! » Mon fils aîné parle toujours de partir en mission. Il était content de ma décision, car maintenant il sait déjà avec quelle organisation ce sera. Les enfants associent depuis toujours mon travail aux vacances. De leur point de vue, la plus belle chose est de pouvoir rester as- sis devant l’ordinateur toute la journée et de manger avec des amis à midi. Et comment ton épouse a-t-elle réagi ? Ses yeux se sont tout de suite mis à briller lorsque je lui ai parlé de la possibilité d’un poste chez SAM global. Elle est déjà partie à l’étranger avec plusieurs organisations et aime les autres cultures. Elle a vécu tant de choses géniales et enthousiasmantes. Je sa- vais donc qu’elle soutiendrait de tout cœur cette décision.

Quel est ton espoir pour les 100 premiers jours ? J’espère que je pourrai utiliser au sein de ma nouvelle équipe les compétences acquises lors de ma formation. Pour moi, il est important que je ne croie pas, en tant que responsable, sa- voir comment tout doit fonctionner. Je veux élaborer les meil-

Avec Andreas, David, Esther, Deborah et Cie, nous avons de nombreux noms bibliques dans notre équipe. Pourquoi pas en plus un Michael ? Michi Dufner est notre nouveau responsable de la commu- nication. Il est marié à Manuela avec qui il a cinq en- fants. Michi a travaillé pendant plus d’une décennie pour la FEG Suisse, en dernier lieu en tant que responsable de « Next Ge- neration ». Il dispose donc d’un excellent réseau dans les com- munautés chrétiennes de Suisse alémanique. Notre respon- sable des médias sociaux Annina Del Grande l’a interviewé : Qu’est-ce qui te parle le plus quand tu penses au travail de SAM global ? L’annonce de la Bonne Nouvelle dans le monde entier me tient à cœur. J’ai été « bluffé » par l’esprit de famille qui règne au sein de l’équipe, par le fait d’avancer ensemble. En quoi consistera ton travail ? Depuis ce mois, je dirige l’équipe de communication à Win- terthur. Je suis responsable de la mobilisation lors d’événe- ments et dans les églises et je m’attaque à la sensibilisation en Suisse.

leures approches avec mon équipe, réfléchir ensemble, dévelop- per et repenser. Il est important que nous réussissions ensemble à rajeunir SAM glo- bal, afin que nous res- tions attrayants et que notre travail soit clair et bien structuré. Il est indispensable que nous axions nos acti- vités sur le fait d’être prêts pour la pro- chaine génération (Gen Z). Comment la mobiliser ? Pour cela, il faut un processus de

04

Ù DIEU AGIT. »

changement au sein de l’équipe, que je vais pimenter avec différents outils. Comment te décrirais-tu ? Je suis très famille. J’aime faire des excursions avec ma famille et je compte la prédication parmi mes hob- bies. Et en fait, je peux dire que j’ai fait de mon hob- by mon métier. Mon travail est pour moi quelque chose de beau. Je fais du jogging, j’aime le bien-être et profiter de la vie : par exemple un bon repas ou un bon vin, de pré- férence avec ma femme. Pour conclure, aimerais-tu partager avec nous quelques mots sur ton parcours spirituel ? J’ai grandi dans l’église étatique, puis j’ai rejoint une église libre (FEG). Mon fil rouge, c’est que je ne suis pas typique. Je ne suis ni un pasteur typique, ni un membre typique d’une église étatique ou d’une église libre. Je veux faire l’expérience de Jésus et, pour cela, j’aime toujours secouer les traditions ecclésiales pour qu’elles soient remplies de ce qui était leur intention initiale. La théologie ne me passionne pas seulement en théorie, mais plus encore dans la pratique, afin qu’à force de penser et de parler de Dieu, nous n’oubliions pas, qu’Il est avec nous.

MOT DU COMITÉ

Où est l’essentiel, sur lequel nous devrions vraiment nous concentrer ? Cette question nous préoccupe souvent au sein du comité. Le professionnalisme avec lequel nous ac- complissons notre mission ? Nos collaborateurs et nos partenaires ? Une structure orga- nisationnelle moderne et dynamique ? Les finances ou la communication ? La numérisa- tion qui crée de nouvelles possibilités ? La question de la pertinence de nos actes et de notre existence nous préoccupe depuis toujours. Jé- sus-Christ s’est Lui aussi penché sur la question. Sa réponse se révèle dans Ses actions concrètes et dans Ses enseignements : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée ! ... Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt. 22.37–39) et « Recher- chez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus. » (Mt. 6.33). Ces déclarations sont à la fois claires, simples et provocatrices : Jésus souligne qu’aimer et mettre Dieu au centre sont absolument centraux !

Michael Rohner, membre bénévole du co- mité de SAM global

Mais comment y parvenir ? Ne sommes-nous pas un peu dépassés ? La bonne nouvelle, c’est que Jésus Lui-même nous précède : « Quant à nous, nous l’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. » (1 Jean 4.19). L’amour de Dieu pour nous personnellement crée la base sur laquelle nous pouvons nous aussi aimer : Dieu Lui-même est la source de l’amour. Et cet amour de Dieu pour les hommes, nous voulons le rendre perceptible ou, en d’autres termes, en faire l’ex- périence pratique. C’est un immense privilège de pouvoir nous investir en tant qu’organisation dans ce qui compte vraiment.

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CE QUI COMPTE, AU JOUR

Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve ! Esaïe 1.17

CE QUI CRÉE LA LIBERTÉ En tant qu’équipe de ProSEREY, nous souhaitons que les habitants du Cambodge puissent vivre la vraie liberté : dans leur corps, leur esprit et leur âme. Nous nous engageons pour cela à travers notre travail de prévention contre l’escla- vagisme moderne et la traite des êtres humains. Le manque de formation, la pauvreté et le désespoir constituent les rai- sons pour lesquelles les gens ici se retrouvent très vite entre de mauvaises mains. Sinan, le plus jeune membre de notre équipe, aime ensei- gner les enfants et servir les autres. Ce service, c’est ce à quoi nous nous sentons tous appelés. Dieu nous invite à nous ai- mer et servir les uns les autres. Notre cœur bat particulière- ment pour ceux qui doivent relever de gros défis dans leur vie. Par notre travail, nous essayons autant que possible de collaborer avec chacun – nous les accompagnons ainsi main dans la main pour les aider à sortir du cercle de la pauvreté et les conduire vers la lumière, afin que leur exploitation ne puisse même pas commencer. Chaque être humain a droit à la liberté et nous nous engageons pour cela.

CE QUI COMPTE POUR MOI Pour moi, la chose la plus précieuse et la plus belle qui soit, c’est de pouvoir rencontrer des Cambodgiennes et des Cam- bodgiens en tant qu’égaux et qu’il en résulte une relation in- térieure. J’aime faire un bout de chemin avec eux, indépen- damment des conditions de vie et des arrière-plans. Cela compte pour moi, car dès qu’une telle relation se crée, nous pouvons nous inspirer réciproquement et créer une base pour apprendre l’un de l’autre. Notre vision à Lighthouse Battambang est d’apporter de nou- velles perspectives, en particulier aux jeunes, et de mettre une lumière dans leur vie afin qu’ils trouvent leur chemin et puissent l’emprunter, pleins d’espoir. Je suis donc toujours remplie d’une immense joie lorsque nous voyons que les par- ticipants à nos projets saisissent leur chance et mettent leurs dons à profit. Koemteak en est un bon exemple : la jeune femme a commencé comme élève chez nous à Pursat. Depuis deux ans, elle est l’une de nos stagiaires et a tout d’abord travaillé à la comptabilité en plus de ses études à l’universi- té. Comme elle a fait de grands progrès et qu’elle a soif d’ap- prendre, nous avons pu lui confier davantage de responsabi- lités et l’engager depuis cette année en tant que collaboratrice à part entière. Elle est également très intéressée à comprendre la Bible. Finalement, ce qui compte pour moi, c’est que des personnes rencontrent Dieu personnellement et Le laissent transformer leur vie.

Katharina & Julius D., responsables du projet ProSEREY (Cambodge)

Sandra G., responsable du projet Lighthouse Battambang (Cambodge)

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LE JOUR ET EN PRATIQUE

UNE SOLIDE FORMA- TION DES ENSEIGNANTS Il y a deux ans, nous avons accueilli nos premiers étudiants dans le cadre de l’école normale à N’Djamena. Ce départ vers de nouvelles expériences et connaissances était un défi pour les deux parties. Les étudiants provenaient d’arrière-plans très divers. Mais tous avaient un objectif : réussir cette formation pour servir leur village, leur église et leur pays. Nous avons décidé d’enseigner les mathématiques, la métho- dologie didactique, la pédagogie, l’informatique et la san- té publique. Cela s’est avéré être un choix judicieux, car de nombreux thèmes traités ont une pertinence pluridiscipli- naire. Au début de nos cours, certains de nos étudiants n’ar- rivaient même pas à résoudre les problèmes mathématiques les plus simples. La compréhension de textes était très limi- tée, le travail individuel ou en petits groupes était pratique- ment inconnu et l’image de l’école se limitait à un enseignant qui faisait un exposé et écrivait l’essentiel au tableau, afin que cela puisse être recopié et appris par cœur.

LA FORMATION SUR UNE BASE CHRÉTIENNE Une société qui s’appuie sur une bonne formation est comme un bâtiment construit sur un terrain solide. Peu importe

la force de la tempête, elle ne peut le faire tomber et même s’il devait être ébranlé, le fondement subsiste- ra toujours.

En réalité, c’est Lui qui nous a faits ; nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. Éphésiens 2.10

Maintenant, nous encourageons un enseignement plus actif. Lorsque les enfants peuvent agir eux-mêmes et répéter suffisamment, les contenus sont mieux retenus. Il faut de ce fait une variété adaptée de méthodes et un enseignement individualisé. Les contenus doivent être visuels, afin que les enfants comprennent ce qu’ils apprennent. Dans le cadre de la di-

Je suis convaincu qu’une formation basée sur des valeurs chrétiennes est ce dont le Tchad a besoin. Le pays a vécu des conflits et des guerres durant des décennies et n’avance que très péniblement. Les enfants ne doivent pas répéter les erreurs de leurs parents, qui se sont déchirés pendant tant d’années. Pour cela, il faut un fondement qui tienne à long terme.

dactique, nous montrons comment cela est possible avec des moyens simples dans le contexte africain. De plus, nous encourageons les étudiants à être des exemples pour les en- fants et à les traiter avec autant d’amour que Jésus l’a fait pour les êtres humains. L’été dernier, les étudiants qui ont commencé avec nous ont obtenu leur diplôme. Nous espérons qu’une partie de ce que nous leur avons transmis sera utile dans leur futur quotidien à l’école. Durant cette période, nous avons nous aussi beau- coup appris.

Je travaille depuis de nombreuses années dans le domaine de la formation et me considère comme une sorte d’« arti- san » de la construction de mon pays. J’ai atteint la cinquan- taine et je suis fermement décidé à consacrer le reste de ma carrière, voire de ma vie, à la formation sur une base chré- tienne. J’aimerais ainsi contribuer à poser le fondement so- lide dont mon pays a tant besoin pour atteindre la stabilité. Cela est possible à travers la formation et la sensibilisation de toutes les couches et de tous les porteurs de responsabilités.

Silvia & Hansueli F., formation d’enseignants à Pro- RADJA’ (Tchad)

Florent N., responsable du projet ProRADJA’ (Tchad)

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CE QUI COMPTE, AU JOUR

LA COMMUNAUTÉ CHRÉ- TIENNE COMPTE Jésus a donné une espérance aux désespérés parce qu’Il s’est toujours engagé en faveur des opprimés, des marginaux et des personnes sans espoir. Il a qualifié chaque croyant de lu- mière et de sel pour le monde (Mat. 5.14-16). C’est pourquoi l’Église, où qu’elle se trouve, peut faire une réelle différence, même et surtout avec des chrétiens vivant très simplement, pour changer des vies, des sociétés et des nations. Ainsi, nous encourageons les églises locales à rendre la Bonne Nouvelle visible dans la pratique, par exemple dans la lutte contre les injustices. Notre travail doit être un travail de miséricorde qui rend vi- sible l’amour de Dieu. Nous nous concentrons sur les per- sonnes les plus nécessiteuses dans les communautés, celles qui sont marginalisées, qui n’ont pas de voix, qui vivent dans la pauvreté et qui ont perdu leur identité pour de nombreuses raisons. Le travail non discriminatoire au service des per- sonnes est un élément essentiel de notre engagement. Notre objectif est de construire un pont entre l’Église et les communautés non ecclésiales en travaillant dans les deux do- maines. Nous nous engageons à ce que toutes les personnes soient traitées avec respect. Cet engagement crée la confiance et l’acceptation dans la société.

En collaboration avec des églises locales, nous soutenons, inspirons et accompagnons dans notre projet de partenariat ProEDUCATION Skills Training, des initiatives qui apportent lu- mière et espoir dans la vie des Népalais.

Vous aimeriez faire un don en ligne pour ce projet ou un autre projet ? C’est facile sous : fr/ sam-global.org/spenden

ÊTRE LÀ OÙ ÇA COMPTE Une nouvelle école privée a été créée dans notre quartier et nous avons été invités à son inauguration. Peu après, notre chef de quartier, qui fait partie de la direction de l’école, a voulu nous rencontrer. Il nous a demandé si nous pouvions aider à enseigner à la maternelle, car nous avions déjà de l’ex- périence dans ce domaine. C’est ainsi que depuis quelques mois, Amélie se rend une fois par semaine dans cette école pour coacher les enseignantes et leur donner des idées.

En tant qu’Église, nous aidons dans le domaine de la santé, soutenons les per- sonnes seules ou âgées dans la culture du riz et faisons participer des membres de l’Église à l’équipe du gouvernement local pour la résolutions des conflits. De plus, chaque fois que cela est né-

Dans la salle de classe, les enfants de trois à six ans sont assis en rangs serrés sur les bancs. Ils ont pour seul matériel une ardoise et

Que tout ce que vous faites soit fait avec amour. 1 Corinthiens16.14

cessaire et possible, nous mobilisons des personnes dans les églises locales pour l’aide en cas de catastrophe. Le statut so- cial de nos églises et la perception des communautés locales vis-à-vis de leurs églises respectives ont sensiblement changé. Je crois que nous pouvons tous faire l’expérience de l’amour de Dieu pour les autres. Nous remercions tous ceux qui nous soutiennent et nous permettent de vivre les effets réjouissants de nos efforts communs sur la vie des gens ainsi que sur les églises et les communautés avec lesquelles nous travaillons.

Raju A., responsable de notre église partenaire dans le cadre de la formation ProEDUCATION Skills Training (Népal)

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LE JOUR ET EN PRATIQUE

LA PAROLE DE DIEU POUR TOUS

une craie. Il n’y a pas ni jouets, ni matériel pédagogique. Les trois niveaux sont regroupés dans une seule classe d’environ 80 enfants. Ils restent assis toute la matinée, chantent, ré- citent ou font quelques exercices d’écriture sur leur ardoise. S’ils savent compter jusqu’à 20, ils n’ont aucune idée de ce que représentent ces chiffres. C’est un défi de faire comprendre aux enseignantes la né- cessité d’une application pratique et concrète de ce qu’elles enseignent. Nous essayons de diviser la salle de classe afin de réaliser des activités en petits groupes avec du matériel simple. Les enfants ne parlent que le pular, leur langue mater- nelle. Comme l’enseignement se fait en français, cela repré- sente un défi supplémentaire. Une grande partie des heures de cours est consacrée à l’apprentissage de la langue. Nous utilisons pour cela le matériel développé par l’équipe d’Ac- tionVIVRE Nord. De nombreux mots français sont appris à l’aide d’une histoire simple et d’images colorées. Les ensei- gnantes sont ravies de pouvoir utiliser ce beau matériel qui apporte de la variété dans le processus d’apprentissage. Nous avons eu l’impression que Dieu ouvrait la porte pour com- mencer à travailler dans cette école et nous nous réjouissons de voir comment la collaboration va se poursuivre.

Depuis 2023, nous faisons partie, avec ProSERTÃO, d’un projet qui traduit la Bible en dialecte local et diffuse des Bibles audio. Nous avons pu envoyer une jeune famille à l’école de Wycliffe à Brasilia pour qu’elle se forme et puisse ensuite par- ticiper activement à ce projet. Après un cours intensif de six mois, nous les avons accueillis chez nous, dans le Piauí. Au- jourd’hui, ils dirigent une église locale et continuent à travail- ler sur la traduction de la Bible en sertanejo. Plusieurs livres du Nouveau Testament ont déjà été entièrement traduits et nous avons déjà pu faire des tests avec les personnes locales. Leurs réactions sont très positives, ce qui nous encourage et montre aussi que c’est un projet nécessaire. Nous avons souvent entendu la population locale dire qu’elle lisait ou écoutait la Bible, mais qu’elle ne comprenait pas exactement ce que le texte voulait dire. Ils disent : « Grâce à la traduction dans notre dialecte, beaucoup de choses sont devenues plus claires et plus compréhensibles ». Par ce tra- vail, même les personnes qui ont de la peine à lire ou qui n’ont pas accès à la Bible imprimée ont désormais la possi- bilité d’entendre et de comprendre la Parole de Dieu.

Amélie & Sandro M., responsables du projet ActionVIVRE Sud (Guinée)

Joel R., marketing et encadrement de sta- giaires ProSERTÃO (Brésil)

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UN PAS EN A ENTRAÎNÉ UN AUTRE

Huit questions de notre rédacteur à Martin Voegelin

1

Cher Martin, peux-tu nous parler de ton « expérience vocationnelle » ? Comment es-tu devenu responsable d’une organisation chrétienne ?

Pendant des années, j’ai trouvé le terme « vocation » difficile à appréhender. Je l’associais à quelque chose de dramatique. Bien sûr, c’est un de ses aspects... mais j’ai appris que Dieu me guidait manifestement « autrement ». Très tôt, j’ai commencé à prendre exemple sur Jésus, puis les étapes se sont succédé, non sans luttes, mais toujours avec de nouvelles certitudes et confirmations. C’est ce qui s’est passé quand on m’a deman- dé de prendre la direction de SAM global.

Martin Voegelin, 74 ans, marié avec Esther, 2 enfants, 5 petits-enfants – Après un apprentissage et le sémi- naire théologique de Chrischona, Martin s’est enga- gé dans le travail auprès des jeunes de l’église FEG Suisse ; de 1985 à 2003 en tant que responsable de SAM global (à l’époque AME), puis de 2003 à 2010 en tant que responsable de l’AEM Suisse, ainsi que dans le développement de Global Focus comme responsable jusqu’en 2016. Aujourd’hui encore, il s’investit dans les domaines du conseil, de l’accom- pagnement spirituel et du soutien des projets et par- tenaires en Chine.

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À quoi aimes-tu penser en repensant à ce que tu as initié et mis en place pour l’ancienne Alliance Missionnaire Évangélique de 1985 à 2003 ?

À BEAUCOUP de choses ! Des relations croissantes entre nous, avec des partenaires locaux et des églises européennes qui nous soutiennent. L’identification avec notre mission com- mune a grandi, nous avons vécu une période où les églises et les communautés ont manifesté beaucoup d’inté-

rêt, y compris des candidatures pour des longs termes à l’étranger ! Cela a (malheureusement) diminué par la suite. Des événements clés : la fête du cen- tenaire en 1989 avec des délégués de toutes nos régions d’engagement, le processus de fusion avec nos amis

4

Que ferais-tu différemment au- jourd’hui ? « On est toujours plus intelligent après

SAM global doit rendre l’amour de Dieu visible.

coup. » Cela vaut aussi pour moi ! Néan- moins, je suis très reconnaissant que nous ayons toujours pu discuter et prendre des dé- cisions importantes en équipe. Nous avons

également pu en assumer les conséquences ensemble, sur- tout lorsqu’elles n’aboutissaient pas aux résultats escomptés. Notre président de longue date, Silvano Perotti, disait souvent : « Nous décidons selon la lumière que Dieu nous a donnée. »

francophones en romandie, France et Belgique, ainsi qu’une réorientation et une restructuration assez profonde à la fin des années 90. Dans quelle mesure les rencontres avec des personnes sur le terrain et tes visites à l’étranger t’ont-elles marqué ? En élargissant mon image de Dieu et l’horizon de mes ex- périences ! La communauté interculturelle et le fait d’être en- semble à la recherche de Dieu créent un « élargissement du cœur » dans le bon sens du terme. J’ai pris de plus en plus conscience de ma dépendance des autres. Les expériences difficiles m’ont mis au défi, mais la lutte commune et la solida- rité m’ont énormément enrichi.

3

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La coopération au développement motivée par le chris- tianisme est devenue une caractéristique forte de SAM global. Que penses-tu de cette évolution ?

Dès le début, la coopération au développement motivée par le christianisme a été une partie naturelle de l’engage- ment, surtout dans les domaines de l’éducation, de la forma- tion professionnelle et de la santé. Les structures, les définitions

10

dien pas à pas. Mes points forts sont la relation avec la Chine et l’accompagnement spirituel de personnes.

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Quel rôle joue pour toi ton engagement pour les frères et sœurs en Chine et qu’est-ce qui te motive à persévé- rer dans cette voie malgré la situation difficile ?

La Chine me fascinait déjà lorsque j’étais responsable de SAM global et la demande de reprendre le groupe de sou- tien de Werner Jacky en 2010 correspondait à ma situation de vie. Le fait que nous ayons pu, au fil des années, accom- pagner de nombreux pasteurs et responsables dans leurs dé- fis et pratiquer avec eux le silence et l’écoute de Dieu s’avère être une grande bénédiction pour eux, en particulier face à la pression croissante de l’extérieur. Nos contacts et nos vi- sites les encouragent. Que souhaites-tu à SAM global pour son avenir ? Que la bonne main de Dieu soit toujours sur chacun et chacune : collaborateurs, soutiens et partenaires. Pour moi, le changement et le développement ne sont pas des projets, mais un style de vie, un chemin qui forge le caractère. Lorsque les collaborateurs de SAM global avancent avec Dieu sur ce chemin, Dieu fait le « reste ». Je souhaite à SAM glo- bal que de nombreuses personnes fassent ainsi l’expérience de l’action de Dieu et Lui rendent honneur. 8

Martin Voegelin à la fête des 100 ans, en 1989

et les possibilités évoluent et nécessitent des réajustements. À mon avis, il est décisif que les collaborateurs vivent une rela- tion personnelle avec Dieu et s’orientent de manière consé- quente vers la manifestation de la miséricorde et de la justice de Dieu dans ce monde.

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Que fais-tu de ton temps, à la retraite ? J’aime passer mon temps libre à me détendre et à me res- sourcer en famille et avec mes amis. Pour le reste, ma vo- cation à suivre Jésus reste inchangée et marque mon quoti-

SAM global met fin à la collaboration avec ses partenaires chinois

tenaires locaux, des moyens de s’adapter à l’évolution de la si- tuation. Même si c’est avec le cœur lourd, nous avons eu l’im- pression que la fin 2024 était le moment de mettre un terme au partenariat officiel avec nos partenaires chinois. Le groupe de soutien Chine reste en place et continuera à entretenir des contacts informels avec eux. C’est ainsi que se poursuit, sur une nouvelle voie, un partenariat constructif qui a été mis en place et a fonctionné pendant de nombreuses années. Des informations détaillées et le contexte ayant conduit à cette décision sont disponibles dans le China NEWS de mars 2024, en allemand uniquement. On y trouve également des informations pratiques sur la suite et sur les possibilités de soutien qui s’offriront à l’avenir. Les personnes intéressées peuvent s’adresser à SAM global.

L’histoire de SAM global a commencé avec la Chine en 1889. 62 ans plus tard, nos derniers collabora- teurs et collaboratrices ont dû quitter le pays. Depuis les années 1990, nous avons à nouveau entrete- nu des contacts actifs avec nos partenaires de l’Em- pire du Milieu, par le biais

Des versets bibliques écrits lors d’un cours d’alphabétisation

du groupe de soutien Chine. Il a soutenu différents projets d’église, encouragé les pasteurs et mobilisé pour la prière. Mais entre-temps, les restrictions, la surveillance et les contrôles sont devenus omniprésents. Pour nos partenaires chinois, cela a rendu la collaboration avec une organisation occidentale de plus en plus difficile. Le groupe de soutien Chine a cherché, avec la direction de SAM global et nos par-

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AU GRÉ DES ÉVÉNEMENTS Suisse Arrivée

Priscille ait décidé de repartir pour le Brésil en septembre, cette fois pour une durée indéterminée. Elle est responsable du programme extrascolaire « Atoaçao global », encadre les groupes et soutient le travail de l’église. Nous souhaitons la bienvenue à Priscille en tant que col- laboratrice à long terme !

pour une femme expérimentée comme elle. Mais elle s’en est remarquable- ment bien sortie grâce à une forte rési- lience, beaucoup de persévérance et une grande confiance en Dieu. Helen pré- voit de rester liée à SAM global : par ses activités dans les groupes de soutien ainsi que par de courtes missions, par exemple au Cameroun à la fin de l’an- née. Nous en sommes très heureux ! Nous remercions Helen de tout cœur pour son engagement et lui souhaitons beaucoup de plaisir et de réussite dans son installation en Suisse ! Courts termes Cet été, Léane J., Ruben M., Jannina G. et Jean-Marc M. sont rentrés de leurs engagements Midi de six à dix mois. Les personnes suivantes partiront en août pour une mission de plusieurs mois en Guinée : Esther Sch. et Atalja G. (appuyée par Sahel Life) iront sou- tenir l’équipe ProESPOIR comme ensei- gnantes ; Nathalie H. travaillera comme enseignante à AV Sud. Nous leur sou- haitons une bonne installation et des engagements riches en bénédictions. Il y a eu plusieurs engagements Mini de quelques semaines et d’autres partiront en automne dans leurs régions d’enga- gement. Nous profitons de l’occasion pour dire un grand MERCI à nos nom- breux courts-terme bénévoles : sans votre précieux engagement, de nom- breux projets ne pourraient pas exister et certains collaborateurs à long terme ne pourraient pas effectuer leur mission comme ils l’ont fait jusqu’à présent.

Nous sommes heureux de l’arrivée de Michi Dufner, venu compléter l’équipe de la base au pays depuis le 1 er août, comme responsable de la communica- tion. Bienvenue ! Il se présente :

Salut tout le monde ! Je suis un peu ten- du. J’entre pour la première fois dans les bureaux de Winterthour. Qu’est-ce qui m’attend ? Est-ce que SAM global pourrait me convenir ? La tension dis- paraît rapidement. Quelque chose de sacré flotte dans l’air. Un moment guidé par le ciel ? Et enfin, l’équipe de la base au pays : comme une arrivée chez moi. Je travaille depuis début août avec cette équipe formidable. C’est pour moi un privilège et un grand honneur de diriger la communication et de faire partie de la direction. Je veux gagner des personnes qui soutiennent et encouragent ce super travail et qui veulent faire partie de ce mouvement. Je veux valoriser ceux et celles qui se trouvent derrière tout cela et montrer ce qui est et sera possible si nous osons l’impossible ensemble. Je vis avec ma femme et nos cinq enfants à Roggwil (TG). Je me rends deux fois par semaine à Winterthour, le reste du temps je suis en déplacement ou je tra- vaille depuis chez moi. Je suis là pour vous et je me réjouis des contacts avec vous. Amitiés Michi Brésil Priscille P. (appuyée par SAM global France) a terminé avec succès ses études à l’IBG (Institut Biblique de Genève) cet été. Elle a effectué ses deux stages obli- gatoires de 6 mois et 17 mois à Pro- SERTÃO en tant que collaboratrice dans le travail avec les enfants et les jeunes. Nous sommes très heureux que

Helen a été accueillie dans la base au pays et fêtée comme il se doit !

Cameroun / Tchad Retour / Départ à la retraite

Après 40 ans d’engagement, Helen M. a officiellement pris sa retraite fin juin. Helen est partie au Cameroun en 1984 en tant que jeune sage-femme avec VIA, où elle a effectué un travail de déve- loppement précieux et varié dans dif- férents centres de santé. Avec l’inté- gration de VIA en 2011, Helen a été engagée par SAM global. En raison du danger que représentait la milice ter- roriste Boko Haram, elle a d’abord dû quitter son lieu d’engagement princi- pal, Maltam, puis définitivement le Ca- meroun en 2014. Elle a trouvé un nou- veau défi dans le service d’obstétrique de l’hôpital de Guinebor, au Tchad. Avec un couple de médecins anglais, elle s’est lancée dans l’aventure de l’oa- sis en 2015. La vie dans cette culture très exigeante n’était pas facile, même

Séjours au pays 15.06 – 13.09.24 Hansueli & Silvia F. 15.07 – 12.10.24 Emanuel & Renate W. 11.12.24 – 11.03.25 Sandro & Amélie M.

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CHERCHONS LONGS TERMES Formateur/trice pour enseignants du primaire au Tchad Vous avez une formation d’enseignant/e et de l’expérience dans le coaching pédago- gique ? Vous seriez prêt/e à transmettre vos connaissances et à vous engager à long terme à l’étranger ? Pour notre projet ProRADJA’ au Tchad, nous cherchons un/e formateur/trice pour les enseignants locaux de l’école primaire. Intéressé/e ? Si oui, nous serions heureux de faire connaissance ! Médecin au Népal Vous êtes médecin et avez de l’expérience ? Vous parlez couramment l’anglais et êtes prêt/e à apprendre le népalais ? Vous aimez vous investir dans les gens et les encoura- ger ? Vous seriez prêt/e à vous engager à long terme à l’étranger ? Pour notre projet ProEDUCATION Solid Foundation, nous cherchons un/e médecin prêt/e à s’investir dans le soutien, la formation et le coaching de médecins locaux dans trois hôpitaux de la campagne népalaise. Nous nous réjouissons de faire connaissance ! Artisan/e pour des projets de développement en Guinée Vous avez une formation dans un domaine artisanal, une certaine expérience profes- sionnelle et idéalement, le brevet de praticien/ne formateur/trice ? Vous pourriez vous imaginer un engagement à long terme à l’étranger ? Pour notre projet ActionVIVRE Sud en Guinée, nous cherchons un/e artisan/e pour des projets de développement, pour coacher les responsables locaux de l’école professionnelle, aider à la formation pratique des apprentis locaux et leur transmettre aussi la théorie. Intéressé/e ?

COURTS TERMES Enseignant/e d’anglais au Cambodge

Tu aimes les contacts, parler l’anglais, langue dans laquelle tu te débrouilles plutôt bien ? Tu as le sens des responsabilités, tu es autonome et tu fais preuve d’initiative ? Des étudiants et étudiantes motivés de 16 à 20 ans t’attendent. Aide-les à mieux com- muniquer en anglais et découvre en même temps la culture cambodgienne accueillante dans un environnement familial. Ils se réjouissent déjà de t’accueillir ! Au pair, aide-enseignant/e en primaire ou maternelle, en Guinée Tu aimes cheminer avec les enfants, les encourager et parfois les rappeler à l’ordre, leur transmettre tes connaissances et les aider à l’école et aux devoirs ? Les tâches ména- gères ne te font pas peur ? Tu pourrais t’imaginer travailler quelques mois en Guinée à partir de l’été 2024 en tant qu’au pair, aide-enseignant/e pour le primaire ou la ma- ternelle ? Alors nous avons besoin de toi ! En Guinée, une grande famille attend de te rencontrer et se réjouit de ta candidature !

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Peter Röthlisberger Co-responsable des finances

POULS FINANCIER

Donner pour ce qui compte - c’est l’exigence de nos donateurs et donatrices et nous souhaitons y répondre. Ce que vous souhaitez donner de votre revenu durement gagné ou comme legs après votre décès doit avoir un impact et por- ter des fruits. C’est pourquoi, en plus de nos partenariats de longue date, nous avons lancé cette année encore de nouveaux projets après une évaluation minutieuse et dans la prière, afin de transmettre aux personnes défavorisées le message de la Bonne Nouvelle qui change leur vie et de les soutenir et les encourager de manière holistique. Au cours des six premiers mois de l’année en cours, nous avons reçu CHF 1 360 000 de dons et de legs. Cela repré- sente un recul de CHF 500 000 par rapport à l’année précédente, ce qui s’explique notamment par les legs exception- nellement importants de CHF 540 000 enregistrés l’année dernière à la même époque (baisse des legs de CHF 330 000 cette année). Le recul ne concerne toutefois pas uniquement les legs : tant les dons individuels classiques que les dons en réaction à des publications sont également inférieurs d’environ 15% par rapport à l’année précédente. Concrètement, on re- marque que les dons généraux sont plus élevés de 7%. Les dons pour les expatriés sont en revanche inférieurs de 7% en raison de la baisse des effectifs. Le plus grand recul par rapport à l’année dernière (28%) se situe dans le domaine des dons pour des projets, étant donné qu’il n’y a pas encore eu d’importante action de recherche de dons cette an- née. En milieu d’année, nous n’avions reçu que 33% des dons nécessaires (sans legs budgétisés) pour atteindre notre ob- jectif d’équilibre des comptes. Ce chiffre était encore de 41% il y a un an. Ainsi, il nous manque déjà CHF 250 000 de dons (sans legs budgétisés) pour atteindre l’objectif semestriel. Au cours du deuxième semestre, nous avons donc encore besoin d’un soutien actif, notamment dans le domaine des dons pour les projets. Cela concerne en particulier nos pays asiatiques comme l’Inde et le Népal, mais aussi le Burkina Faso pour ProAGRO. Contrairement aux pays d’engagement plus anciens comme le Brésil, nous ne pouvons pas puiser dans les réserves des années précédentes. Nous vous remercions de tout cœur de nous permettre de continuer à compter sur vous dans notre travail ! Ce que vous faites et portez, financièrement, dans la prière, dans l’encouragement personnel ou par un engagement très pra- tique, est extrêmement précieux et porte ses fruits ! Dans tous ces chiffres, nous pouvons également regarder avec confiance vers notre Père céleste. La confiance en Lui est toujours payante.

Dons Merci pour votre générosité. Pour faire un don avec Twint (Suisse), scannez ce code QR dans l’application Twint.

But 3’700’000

Important : Vous nous aiderez en indiquant le motif du don dans le champ « message » (par ex. le projet que vous souhaitez soutenir).

But 2’780’000

But 1’850’000

Entrées 1’358’000

But 930’000

Entrées 550’000

1 er trimestre

2 e trimestre

3 e trimestre

4 e trimestre

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IMPRESSUM Rédaction SAM global Tobias Göttling et team Graphisme Albert Zimmerli Impression Jordi SA, Belp Traduction et relecture A. Bolliger, C. Dentan, M. Deriaz, P. Deriaz, R. Gindroz, J-P. Habegger, C. Reifsteck Siège central SAM global, Wolfensbergstrasse 47, CH-8400 Winterthur Tél +41(0)52 269 04 69 IBAN : CH58 0900 0000 8400 1706 5 BIC : POFICHBEXXX Secrétariat romand SAM global, Impasse de Grangery 1, CH-1673 Ecublens Tél +41(0)24 420 33 23 Tél portable : + 41(0)76 565 81 20 ecublens@sam-global.org www.sam-global.org/fr Diffusion du SAM Allons 2 000 exemplaires / 4x par année

https://benispourbenir.com/perspectives/

SAM signifie Serve And Multiply (servir et multiplier) : nous désirons ser- vir des gens de différentes cultures et religions dans leur intégralité, selon l’exemple que nous a laissé Jésus-Christ, afin qu’ils puissent faire l’expé- rience pratique de l’amour de Dieu, et la partager avec d’autres. Le siège principal se trouve à Winterthour (Suisse). Il existe des représentations de SAM global à Ecublens/FR (Suisse), en France et en Belgique. SAM global est une organisation sans but lucratif, fondée en 1889. Avec de nombreux collaborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans onze pays : Angola, Brésil, Burki- na Faso, Cambodge, Cameroun, Chine, Guinée, Inde, Népal, Sri Lanka et Tchad. SAM global travaille dans le monde entier en collaboration avec des églises protestantes-évangéliques, des organisations partenaires lo- cales et des œuvres de bienfaisance. De nombreux bénévoles s’engagent aussi pour ce travail.

Banques d’images Archives SAM global Unsplash : john-cameron, p. 16

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Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte

beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Jean 15.5

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