Carillon_2014_08_20

COMMUNAUTÉ

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La clinique juridique souffle ses 30 bougies

montée des prix des maisons a fait en sorte que les gens plus pauvres sont poussés vers Hawkesbury puisque les loyers dans Russell sont plus dispendieux. Ici, à Hawkesbury, la ville a construit des logements sociaux, le coût de la vie est moindre et il y a beaucoup de services à proximité. Il n’est pas nécessaire d’avoir un véhicule pour se déplacer ici», a expliqué ce dernier. Pour Annie Millette, qui travaille pour la CJPPR depuis maintenant 24 ans, la clinique a su s’adapter à la technologie. «Avant, tous les documents devaient être tapés à la main et c’était pas mal plus long. De plus, les employés ont suivi des formations au !ls du temps quand certaines lois ont changé. Nous avons aussi beaucoup travaillé à faire de la traduction de documents mal traduits de l’anglais au français dans l’appareil judiciaire. C’était primordial pour La CJPPR dessert les francophones et les anglophones. Elle fait partie des 77 autres cliniques juridiques communautaires de l’Ontario qui o"rent des services gratuits pour les gens qui vivent sous le seuil de la pauvreté (soit environ 12 000$). «La clinique juridique populaire, c’est comme le curé du village autrefois. Il aidait les citoyens aider notre clientèle à comprendre le jargon technique», a relaté Mme Millette.

JULIE GODIN julie.godin@eap.on.ca

HAWKESBURY | Le 30 septembre pro- chain, la Clinique juridique populaire de Prescott et Russell (CJPPR) soulignera ses 30 ans d’existence. Trente années où des employés dévoués ont aidé des citoyens moins nantis d’ici à se dépatouiller avec la justice en ce qui concerne les domaines du travail et du loyer. C’est au tournant des années 1980 que la Clinique juridiquePrescott et Russell est née. «C’est dans la foulée de la fermeture de la compagnie CIP de Hawkesbury, spécialisée

dans la fabrication de pâtes et papiers, que la clinique a vu le jour. Un besoin s’est fait sentir dans la région et c’est ainsi que les acteurs de la communauté ont uni leurs forces pour créer une clinique juridique

« La clinique juridique populaire, c’est comme le curé du village autrefois. Il aidait les citoyens et les dirigeait vers les bonnes ressources »

Photo Julie Godin

L’équipe dévouée de la Clinique juridique populaire de Prescott et Russell o!re des services gratuits et con"dentiels aux personnes vivant sous le seuil de la pauvreté (approximativement 12 000$ par année). Ci-dessus, Annie Millette, Pierre-Étienne Daignault, Lila Refaie, Stéphany Lemieux et Véronique Laurin.

communautaire gratuite a!n de venir en aide aux personnes à faible revenu», a expliqué l’actuel directeur général de la CJPPR, Pierre-Étienne Daignault. La clinique dessert tous les citoyens de Prescott et Russell, mais M. Daignault reconnaît que la majorité des clients de l’organisme viennent de Hawkesbury. «La

générale devrait commencer vers 13h30 au Centre chrétien La Soupière (429, rue Mary à Hawkesbury). Les organisateurs indiquent qu’il faut réserver sa place avant le 19 septembre puisqu’un léger goûter sera servi. Pour plus d’information sur les services gratuits de la CJRPP, les intéressés peuvent composer le 613-632-1136.

et les dirigeait vers les bonnes ressources. Actuellement, la clinique fait ce que le barreau privé ne fait pas parce que ce n’est pas payant», a expliqué M. Daignault. Finalement, c’est dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme que se tiendra la célébration du 30 e anniversaire de la clinique. L’assemblée

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