Carillon_2011_02_16

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Hawkesbury entre dans l’ère moderne

C’est difficile à croire, mais Hawkesbury rattrape le reste du monde – au moins quand il s’agit de ses factures d’eau. Les habitants du grand village au bord de la rivière des Outaouais paieront bientôt des factures d’eau fondées sur ce qu’ils consomment. Depuis des décennies, les compteurs d’eau sont des appareils communs dans les maisons des cités, villes et les villages partout dans le pays. Toutefois, l’installa- tion des appareils dans la ville de Hawkesbury a été refusée lors d‘un réfé- rendum en 1997. Mais la vie a bien changé, et a changé pour le bien public, dans une période de 14 ans, évidemment. Les « meters » sont arrivés à Hawkesbury et la vie continue. Mais il est fort probable que cet été, on verra la fin d’une tradition à Hawkesbury. Depuis des décennies, les Hawkesbourgeois pouvaient se vanter d’avoir les entrées les plus pro- pres dans tout le pays. Parce que les gens payaient des taux fixes pour l’eau, ils avaient la tendance d’arroser très souvent leurs entrées…et les trottoirs…et leurs voi- tures. Cette coutume unique a été préservée au cours des années parce que Hawkesbury avait un système de facturation archaïque. Tout le monde a payé le même taux, sans tenir compte du volume utilisé. Il y n’avait aucune raison de conserver de l’eau. Pas surprenant que le taux de consommation dans la ville de Hawkesbury était nette- ment supérieur à la moyenne provinciale. Lors d’un plébiscite tenu en 1997, envi- ron 75 pour cent des gens qui ont voté ont exprimé leur désaccord avec l’installation des compteurs. Durant ce temps-là, le Con- seil municipal avait été averti que les compteurs étaient incontournables. Les systèmes d’eauet d’égouts de la ville étaient faibles. La solution était claire et nette. Les compteurs peuvent réduire le far- deau sur les systèmes, prolonger la vie de l’infrastructure, sauver de l’argent et con- server les ressources naturelles essentielles. L’inaction pourrait coûter cher. Quel- ques municipalités ont dû geler leur développement parce que leurs services de base étaient inadéquats. Mais, en dépit de cet argument, le Con- seil à l’époque avait peur de prendre une décision toute de suite. Les édiles ont jugé bon de tenir un référendum afin de tâter le pouls de la population. Le vote avait lieu en même temps que les élections municipales.

Comme a si bien dit le conseiller Michel Thibodeau : « Je n’attends pas que mon voisin paie pour mon électricité. C’est logi- que que tout le monde paie des frais d’utilisateur ». Oui, il y aura une période de transition avant que les compteurs soient acceptés par tout le monde à Hawkesbury. Et, peut être que les entrées privées se- ront moins brillantes qu’elles étaient dans le passé. Mais cette nouvelle mesure est une pilule assez facile à avaler.

C’estbienévidentquelafacturationfondé sur la consommation est la méthode le plus logique et équitable. Quand vous remplissez le réservoir d’es- sencede votre voiture,montez le thermostat à la maison, ouvrez les lumières, ou lavez votre automobile, vous savez d’avance que vous serez facturé selon le volume de la richesse que vous consommerez. Et vous savez que si vous conservez ces richesses, vous aurez une récompense au bout de ligne.

Une campagne électorale n’est pas la meilleure occasion de débattre des problè- mes sérieux, surtout quand une proposition est présentée par ses adversaires comme une nouvelle forme de taxation inutile. Le monde a voté contre les compteurs. Mais, en 2008, il n’y a pas eu beaucoup de commentaires négatifs quand la question est revenue à la table du conseil. Les temps ont changé. Un peu. Depuis 1997, le système d’aqueduc deHawkesbury a été amélioré. L’usine fournit de l’eau à Vankleek Hill et L’Orignal, où les comp- teurs d’eau existent depuis longtemps.Mais le système d’égouts avait empiré. La ville a payé une amende parce que l’usine de trai- tement des eaux usées ne rencontrait pas les normes environnementales de la Province de l’Ontario. Lors des orages, souvent, les déchets non-traités coulaient directement dans la rivière. La ville faisait face à une facture énorme afin de régler tous ces problèmes. Le message officieux de la province était que, si la ville voulait espérer un coup de main de Toronto, elle devait en contrepartie accepter l’installation des compteurs. Afin de s’assurer l’approbation du Con- seil et les contribuables, l’Ontario a consenti en 2008 de payer 1,8 millions $ pour couvrir l’installation des compteurs. Quelque 4 000 compteurs furent instal- lés dans les maisons et commerces de la ville en 2008 et 2009. Après une période d’essai qui a duré un an, la nouvelle mé- thode de facturation entre en vigueur cette année. Pour la plupart des consommateurs, les nouvelles factures représentent de bonne nouvelles. Selon les chiffres présentés par la muni- cipalité, un ménage moyen paiera en 2011 une somme de 506 $ par année pour l’eau et les égouts. Avec le vieux système, les gens payaient des taux fixes de 504 $ par année pour les deux services. Par ailleurs, dans plusieurs maisons, le coût net diminuera au cours de l’année parce que les consommateurs ont tendance à réduire l’usage de l’eau quand ils savent que leurs habitudes sont liées directement à leurs factures. Mais tout le monde n’est pas satis- fait de cette nouvelle méthode de facturation. Les clubs sociaux, plu- sieurs entreprises et l’hôpital subiront des hausses dramatiques. Mais, la ville insiste que les nouveaux taux ne sont pas gravés dans le roc, et il y aura toujours la possibilité de faire des modifications dans l’avenir.

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Desmarais Les familles Desmarais (ou Desmarets ou Marest) sont à l’honneur. Laurette Rochon a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa mère, Ida Desmarais Rochon. Le premier ancêtre au pays est Paul Desmarais (ou Marais), fils de Jacques et Marie Marthe Laporte de Saint-Sauveur, ville et archevêché de Paris, France. Le 14-10-1681 à Champlain, Québec, il épouse Marie Tétreau (ou Tétro), fille de Louis et Noëlle Landeau. De ce mariage sont issus treize enfants, cinq filles et huit garçons, baptisés à Champlain, Montréal et Repentigny. Paul arrive au pays le 20-10-1674 et loue une ferme de Jacques Babis de Trois-Rivières, Qc. Paul nous vient de la paroisse Saint-Sauveur, Paris. « Capitale parfois accusée de despotisme, Paris est à elle seule un département, le « 75 » des plaques d’immatri- culation et du code postal. La plus grande commune de France ! Tête et cœur de l’Hexagone, métropole dévorante, musée vivant, la cité glorieuse et laborieuse inspire mille poèmes sans se laisser résumer en formules lapidaires. Écrin moderne d’une ville ancienne où jaillit le béton d’aujourd’hui, l’anneau du périphérique enferme plusieurs Paris, changeant de visage avec les heures et les saisons. À l’inventaire, figurent des églises et des musées par dizaines, les tours d’hier et de demain, les monuments de l’Ancien Régime et le Centre Pompidou, des quartiers nobles, bourgeois ou populeux, de grandes artères embouteillées, des rues-marchés et des squares désuets. ¹ » … Génération 7 e Laurette Rochon – Raymond Marquis m. le 26-10-1946 à Marie-Reine-du-Monde et Saint-Jacques, Montréal 6 e Ida Desmarais – Roméo Rochon m. le 01-07-1914 à Keewatin, Ont.

Eusèbe Desmarais – Joséphine Bélanger m. le 18-01-1888 à Pointe-Gatineau, Qc François Demarais – Josephte Coitou/Saint-Jean m. le 14-08-1826 à Saint-Esprit, Qc Louis Marest – Catherine Forest m. le 08-11-1762 à L’Assomption, Qc François Desmarets – Thérèse Pastau.o.rel m. le 15-01-1723 à Saint-Sulpice, Qc Paul Desmarais – Marie Tétreau m. le 14-10-1681 à Champlain, Qc c. de mariage 14-10-1681 (greffe Antoine Adhémar) Jacques Desmarets – Marie-Marthe Laporte m. avant 1656 de Saint-Sauveur, Paris, France

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19 500 copies

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Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca

Au moment où Paul et Marie fondent leur foyer, Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jacques Duchesneau en est l’intendant. « Sous Frontenac, l’expansion procurée par les découvertes a d’heureux résultats : Les Grands Lacs sont une des principales régions pour la traite des fourrures. Plusieurs nouveaux postes sont établis. Le premier résultat est de conserver aux Français une partie du commerce des fourrures, alors que les Anglais font tout pour l’attirer de leur côté. On multiplie les alliances avec les nations indiennes, mais les résultats de la politique iroquoise de Frontenac suscitent des controverses, même de nos jours. » ² 1. Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

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