ACTUALITÉS
ECO DU GOLFE : LA SAISON EST LANCÉE
Mise en place en collaboration avec l’Union patro- nale du Var pour que les acteurs économiques du Golfe puissent se retrouver et présenter leurs nou- veautés à l’aube de la saison estivale, la 6 è édition de l’Eco du Golfe s’est tenue sur l’Aéroport du Golfe de Saint-Tropez le 4 avril dernier, de 15 heures à 20 heures. Une cinquantaine de partenaires et plus de 250 invités ont répondu présents, signe de l’im- portance croissante de ce rendez-vous qui vise à dynamiser l’écosystème économique du territoire. « Le thème central pour cette année était l’acqui- sition, la transmission et la valorisation des entre- prises. Mais c’est avant tout une manifestation conviviale, une occasion de se retrouver et d’échan- ger », explique Audrey Seybald, responsable escale commerciale et événementiel de l’aéroport. La répartition des rôles a été simple et efficace. « L’Union Patronale du Var s’est occupée de toute la partie administrative, signature des conventions avec les partenaires… et nous avons pris en charge la partie logistique. Afin d’affermir les relations, nous avons choisi un lieu unique et exceptionnel, offrant une expérience inédite aux participants : le salon s’est tenu directement sur le côté piste de l’aéroport, sur le nouveau parking tout juste refait. Cela impliquait d’interrompre le trafic, mais le résultat a été à la hauteur des attentes. » C’est donc entre des avions exposés, baignés d’une ambiance musicale et animée par des démonstra- tions de préparations culinaires que les exposants et les invités ont pu échanger, nouer des relations, préparer l’avenir et répondre aux interviews.
CANNES MANDELIEU : BON APPÉTIT !
SAINT-TROPEZ : TOUT NOUVEAU TOUT BEAU « Les appareils font plus de dégâts en stationnant qu’en roulant » Joseph Azzaz, directeur de l’aéroport
Fermé depuis la mi-octobre, le restaurant de l’Aéro- port Cannes Mandelieu vient de reprendre son Envol, puisque tel est le nom choisi par le nouveau maître des lieux. Philippe Morichon, président de Catras compagnie, a passé plus de 30 ans dans la restauration, de Paris à Toulon, en passant par Saint- Laurent du Var et Madagascar pendant 17 ans. Épaulé en cuisine par Franck Chelavaria, 44 ans d’expérience à l’international, et en salle par Audrey Maurel, professionnelle aguerrie de l’hôtellerie, il propose une cuisine traditionnelle bistronomique française aux accents méditer- ranéens. La carte est courte et simple, avec des plats goûteux et bien travaillés à base de produits de saison, dans l’esprit des exigences de l’aéro- port en matière de qualité de service mais aussi d’une restauration aux couleurs de son territoire. Ouvert à tous, personnels et clients de l’aéroport, hommes d’affaires ou simples gourmets ayant envie de se régaler en profitant d’une vue imprenable sur les pistes, l’Envol dispose également de salles de ré- union (gérées par l’aéroport) et peut organiser des ateliers culinaires ou des événements ponctuels.
endroits, ont donc été appliquées sur le sol sup- port après avoir retiré le revêtement existant, sur une bande de 1200 mètres de long et 16 mètres de large. Vint ensuite le tour des 6000 m² du parking avions, à partir de la mi-janvier. « Les appareils font plus de dégâts en stationnant qu’en roulant, souligne Joseph Azzaz, et le parking était plus endommagé que la piste. Les travaux ont donc été plus impor- tants ». « En plus des fissures, le processus d’affais- sement était déjà commencé, confirme Pierre- Emmanuel Bœuf. À chaque fois qu’il pleuvait, cela provoquait l’apparition de grosses flaques d’eau. Avant d’appliquer deux couches d’enrobé neuf, nous avons donc dû commencer par retirer tout l’existant et traiter le sol support pour lui donner davantage de résistance. C’était indispensable pour que les travaux tiennent dans le temps ». Malgré son ampleur, le chantier a duré moins longtemps que prévu et, finalement, l’aéroport a pu être rendu à l’exploitation le 1 er mars, avec 15 jours d’avance sur la date initialement envisagée.
L’Aéroport du Golfe de Saint-Tropez a profité de l’hiver pour se refaire une beauté. La piste a été la première à s’offrir une nouvelle jeunesse, de mi-novembre à mi-décembre 2023. « Elle avait trente ans, rappelle Joseph Azzaz, directeur de l’aéroport. Même si elle était encore de très bonne qualité, il devenait nécessaire d’en refaire la partie centrale, qui est la plus sollicitée ». Des petites fissures commençaient en effet à ap- paraître sur le revêtement, et il convenait d’y re- médier. « Si l’eau pénètre trop longtemps dans ces fissures, précise Pierre-Emmanuel Bœuf, chef de projets travaux aux Aéroports de la Côte d’Azur, elle déstabilise le sol support et le revêtement fi- nit par se craqueler et partir en petits morceaux, jusqu’à rendre l’infrastructure complètement inuti- lisable ». Une à deux couches d’enrobé, selon les
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