Carillon_2011_08_31

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca

Une guerre de chiffres Le rapport confirme que les Comtés unis de Prescott et Russell perdent environ 4 millions de dollars annuellement en raison des rabais consentis sur les taxes foncières dans les zones agricoles ou boisées. délégué la responsabilité des programmes aux municipalités. Suite à la révision, la Province a décidé qu’elle réassumerait certains coûts des programmes sociaux qui ont touché toutes les municipalités. Par ailleurs, aucun changement n’a eu lieu suite à sa promesse de reconsidérer ce transfert spécifique qui vise les municipalités rurales.

pression afin de remédier à cette situation. Les municipalités appuient entièrement et désirent maintenir la pratique actuelle des exploitations agricoles de facturation et de boisés aménagés pour seulement 25 pour cent de ce qu’ils auraient à payer en impôts fonciers. Cependant, selon eux, la province devra rembourser intégralement le manque à gagner de 75 pour cent à toutes les municipalités. « Plusieurs représentants provinciauxnesemblentpasêtreaucourant de l’existence de ce fardeau sur les impôts fonciers », selon les municipalités. Heureusement, la campagne qui mène aux élections provinciales le 6 octobre est encours. C’estlemeilleurtempsdediscuter ce dossier méconnu.

C’est un dossier qui a des effets monétaires importants pour tous les contribuables dans les municipalités rurales. Par ailleurs, c’est un enjeu que les gens discutent rarement. On parle du Programme d’imposition foncière du bien- fonds agricole et le Programme d’encouragement fiscal pour les forêts aménagées. Selon les édiles locaux, à cause du système actuel de la gestion de ces programmes, les régions rurales doivent assumer les coûts engendrés par un lourd fardeau financier. Les municipalités disent que la province est à blâmer pour cette méthode de financement « injuste ». Selon elles, même si certains remboursements sont disponibles selon un calcul complexe déterminé par la Province, très peu de gouvernements s’y qualifient. Seulement 75 municipalités, sur les 335 municipalités qui ont été touchées par ce transfert, reçoivent une compensation égale partielle. On estime que chaque année, le transfert a coûté plus de 257 millions de dollars aux municipalités. La province n’a remboursé que 50 millions de dollars, selon les municipalités. Le coût net pour les contribuables est de 207 millions de dollars par année. La province soutient que les comtés ont surestimé la perte de revenu des municipalités tout en sous-estimant le soutien financier qu’accorde la Province aux collectivités rurales agricoles. Le gouvernement provincial a dit qu’il est conscient des défis que doivent surmonter les collectivités rurales agricoles, et les collectivités dont l’évaluation foncière est limitée en raisond’un important nombre de biens- fonds agricoles et de forêts aménagées. C’est pourquoi, depuis son lancement en 2005, le Fonds de partenariat avec les municipalités de l’Ontario (FPMO) contient un financement ciblé pour aider ces collectivités en particulier. Selon le ministère des Finances de l’Ontario, en 2010 les collectivités rurales agricoles ont reçu plus de 300 millions de dollars par l’entremise des seules subventions du FPMO. Depuis plusieurs années, les municipalités de la région demandent que le gouvernement provincial change le système de taxe agricole. Et les Comtés unis de Prescott-Russell n’ont pas jeté l’éponge encore. En effet, la campagne a gagné plus de momentum grâce à un rapport commandé à la firme d’experts Allen and Partners qui confirme l’argument que depuis plusieurs années les régions rurales sont pénalisées. Le rapport aide les membres du Caucus des présidents de l’Est, qui représente 13 comtés-unis, à continuer leurs revendications auprès du gouvernement.

Ce chiffre comprend deux millions de dollarsauniveaumunicipaletdeuxmillions au niveau des comtés unis. Dans Stormont-Dundas-Glengarry, la perte est de 8 millions de dollars. Les édiles soulignent que la campagne ne vise pas les propriétaires. « Il n’y a aucun doute que les exploitations agricoles et forestières en Ontario, ainsi que les personnes qui s’en occupent, méritent notre appui », disent les comtés de Prescott-Russell dans une déclaration. « Les propriétaires ne sont pas à blâmer pour ceci – la Province est à blâmer pour sa méthode injuste de financement ». Selon les municipalités : « Un allégement de la taxe foncière accordé aux propriétaires de fermes et de terrains boisés dans la province aide à réduire les coûts des aliments et protège les forêts à des fins récréatives et environnementales. Ces programmes sont très importants et tout le monde en Ontario bénéficie de ces avantages. Toutefois, à cause du système actuel de la gestion de ces programmes, les régions rurales doivent assumer les coûts engendrés par ce lourd fardeau financier. » Auparavant, ces programmes étaient complètement financés par le gouvernement provincial mais maintenant la province remet la facture de ces programmes illimités et coûteux uniquement aux municipalités rurales. La situation perdure depuis 13 ans. En 1998, la Province a délégué aux municipalités rurales la responsabilité du Programme d’imposition foncière des biens-fonds agricoles et du Programme d’encouragement fiscal pour les forêts aménagées. La Province, qui ne finance plus les rabais à partir de ses propres revenus, a imposé aux municipalités dans lesquelles les exploitations agricoles et forestières étaient situées, d’accorder aux propriétaires des rabais sur leurs impôts fonciers. Les municipalités rurales ont subi des pertes jusqu’à 75% sur leurs taxes foncièresqui,autrement,auraientétépayées sur ces propriétés. De plus, les municipalités n’avaient aucun contrôle pour savoir qui recevrait des rabais, puisque la Province a gardé le contrôle sur l’admissibilité lorsqu’elle a

C’est pourquoi les municipalités partout en Ontario travaillent ensemble pour informer les contribuables de ce traitement « injuste » offert par la Province, et faire

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

. Parent Les familles Parent sont à l’honneur ! Raymond Parent a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre au pays est Pierre Parent (ou Parant), fils d’André et de Marie Coudret (aussi Coudré) de Mortagne-sur-Gironde, arrondissement et évêché de Saintes, Saintonge, Seine-Maritime, France. Le 09-02-1654 à Québec, il épouse Jeanne Badeau, fille de Jacques et Anne Ardouin (aussi Hardouin). Dix-huit enfants, quatre filles et quatorze garçons, baptisés à Québec et Beauport, sont issus de ce mariage. Pierre a cinquante-cinq ans au recensement de 1681 à Beauport où il est maître boucher. Il décède le 05-08-1698 et est inhumé le 06 à Beauport. « On croit … que Beauport, voisine de Québec et de Charlesbourg dans la partie est de la communauté urbaine de Québec, érigée en 1855 comme municipalité de la paroisse Notre-Dame-de-Beauport, est redevable de son appellation à Robert Giffard, concessionnaire de la seigneurie de Beauport à laquelle il aurait transmis son titre de sieur de Beauport. Tout indique que Giffard, dès 1627, a décidé du nomqui figure dans les contrats préparés par le notaire Mathurin Roussel, à Mortagne, en France avant même l’arrivée des colons pendant l’hiver de 1633-1634. » ¹ Générations 11 e Raymond Parent né le 21-04-1938 à Beauport, Qc 10 e Roland Parent – Jeanne d’Arc Giroux m. le 12-07-1937 à Beauport, Qc 9 e Napoléon Arthur Parent – Emma Parent m. le 11-06-1912 à Beauport, Qc 8 e Pierre Parent – M. Adeline Grenier m. le 02-03-1880 à Beauport, Qc

Pierre Parent – M. Éléonore Binet m. le 06-02-1855 à Beauport, Qc Pierre Parent – Louise Bédard m. le 22-11-1825 à Beauport, Qc Pierre Parent – M. Madeleine Baillargeon m. le 21-08-1792 à Beauport, Qc Nicolas Parent – M. Louise Marcoux m. le 02-08-1762 à Beauport, Qc Pierre Parent – Marie-Anne Bélanger m. le 15-04-1733, à Beauport, Qc Charles Parent – Marie-Anne Dupras m. le 07-01-1699 à Beauport, Qc

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Fondé en 1947

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec. # convention : 0040012398 Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , dir. des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca

Pierre Parent – Jeanne Badeau m. le 09-02-1654 à Beauport, Qc André Parent – Marie Coudret m. av. 1610, de Mortagne-sur-Gironde, Saintonge, France

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Aumoment où Pierre et Jeanne fondent leur foyer, Jean de Lauson est le gouverneur de la Nouvelle-France. Que s’y passe-t-il ? « Arrivée au pays en 1653, Marguerite Bourgeois doit attendre 5 ans avant d’accueillir des enfants d’âge scolaire. Les Trifluviens ont confié l’éducation de leurs enfants au notaire Séverin Ameau, et ce depuis 1652. En somme, pour qui veut s’instruire, il y a possibilité. » ² 1. Quebec(Prov.).Commissiondetoponymie.NomsetlieuxduQuebec:dictionnaire illustre, Publications du Quebec, 2006. 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678

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