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Ç A SE PASSE AU MAROC

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VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 FINANCES NEWS HEBDO

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Le déficit budgétaire se creuse

L e déficit budgétaire a atteint à fin août 2020 quelque 46,5 Mds de DH contre 30,7 Mds de DH à la même date de l'année dernière. Par rapport au mois de juillet, ce déficit est en augmentation de 4,6 Mds de DH, dont 3,9 Mds de DH correspondent aux dépenses d'investissement du mois, relève le ministère des Finances. Si l’on exclut l’excédent enregistré par le Fonds spécial de gestion de la pandémie Covid-19, le déficit s’élève à près de 55,5 Mds de DH, en aggravation de près de 24,8 Mds de DH par rapport à la même période de l’année 2019. ■

Tourisme/Covid-19 : Le délai de la demande de l'indemnité de juillet et août prorogé jusqu’au 24 septembre

Trois ports captent l’essentiel du trafic à fin août

L es ports de M o h a mm é d i a , Casablanca et Jorf

L a Commission de justice, de législation et des droits de l’Homme a tenu une réunion à la Chambre des représen- tants pour débattre du projet de loi 46.19 relatif à l’Instance nationale de la probité et de la lutte contre la corruption (INPLC). La rencontre a vu la participation de Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Eco- nomie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, et Bachir Rachidi, président de l’INPLC. Bouthaina Karouri (PJD), membre de la commission, a, dans son intervention, mis en exergue l’aspect moderne de la nou- velle mouture de ce texte de loi qui, dans l’ensemble, répond aux aspirations des Marocains pour lutter contre la corruption. Elle a rappelé que le phénomène impacte l’économie nationale à hauteur de 5 à 7% de PIB perdus annuellement. Le classement mondial du Maroc en matière de lutte contre la corruption a chuté en 2019, passant à la 80 ème place, alors qu’il était à la 71 ème une année auparavant. La député islamiste a relevé qu’entre les textes de loi et la pratique, il y a toujours un grand déphasage. «Nous traversons une crise de valeurs. Quels que soient les textes de loi et leur niveau de sophistication, nous serons L e délai de la demande du bénéfice du soutien au profit du secteur touristique au titre des mois de juillet et août 2020 a été prorogé, a annoncé la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Les opérateurs concernés relevant du sec- teur du tourisme peuvent effectuer, jusqu'au 24 septembre, les déclarations de leurs sala- riés pour bénéficier de l'indemnité forfaitaire. S'agissant de l'indemnité du mois de sep- tembre, les opérateurs pourront procéder à la déclaration de leurs salariés sur le portail «covid19.cnss.ma» durant la période allant du 16 septembre au 3 octobre. Cette mesure concerne les établissements

Lasfar ont assuré le transit de 49 millions de tonnes durant les huit premiers mois de 2020, ce qui représente environ 78,3% du trafic des ports gérés par l’Agence nationale des ports (ANP). Chiffré à 25,7 millions de tonnes à fin août 2020, le port de Jorf Lasfar confirme sa première place avec une quote-part de 41% du trafic global (+7,6% par rapport à fin août 2019). Représentant environ 32,3% du trafic global, le port de Casablanca a assuré le transit de 20,2 millions de tonnes à fin août 2020 (+2,9% par rapport à fin août 2019). Le port de Mohammédia représente 5% du trafic global. Avec un volume de 3,1 millions de tonnes, l’activité de ce port a reculé de 13,1% par rapport aux huit premiers mois de l’année 2019 en raison principalement au recul du trafic du gasoil (-23,8%). ■

d'hébergement classés, les agences de voyages agréées, les transporteurs touris- tiques agréés, ainsi que les guides tou- ristiques assujettis au régime de sécurité sociale conformément à la loi 98.15 et 99.15 relatives à la couverture sociale et médicale des travailleurs non salariés. ■

Corruption : Cette gangrène qui plombe l’économie nationale

incapables de lutter efficacement contre la corruption sans la prise de conscience de tous les citoyens », a-t-elle dit. Pour sa part, Abdellatif Wahbi, secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), a entre autres critiqué le fait que l’INPLC ne peut se prononcer sur les affaires présentées devant la justice. « Chaque per- sonne interpellée par l’INPLC peut traduire son affaire devant la justice pour arrêter l’action de l’institution », explique-t-il. Pour sa part, Karim Chaoui, député de l’UC, a mis en exergue la nécessité de simplifier les textes de loi pour les rendre plus faciles à appliquer et à interpréter. Dans son intervention, Omar Abassi, député du parti de l’Istiqlal, a indiqué que « le projet de loi 46.19 qui est inspiré des textes étran- gers, doit prendre en considération l’environ- nement particulier marocain ». ■

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