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ACTUALITÉS

LE MINISTRE LECCE VEUT EN FAIRE PLUS POUR PROTÉGER LES MINORITÉS LINGUISTIQUES

ANTOINE MESSIER antoine.messier@eap.on.ca

français à la maison en Ontario a baissé de 277 045 en 2016 à 254 870 en 2021, ce qui marque une diminution de 8%. D’après le rapport sur les langues publié en août 2022 par Statistiques Canada, « cette diminution s’explique par une combinaison de facteurs, notamment une population en moyenne plus âgée, la transmission incomplète du français d’une génération à la suivante et les transferts linguistiques », c’est-à-dire lorsqu’une personne parle une autre langue que sa langue maternelle à la maison. D’après M. Pierre-Étienne Daigneault, pré- sident de l’Association canadienne-française de l’Ontario de Prescott-Russell, le système éducatif en Ontario est partiellement fautif pour ce déclin car le curriculum n’est pas assez rigoureux et les exigences sont trop

se questionne le ministre Lecce. Le premier principe est d’augmenter le financement de la langue française, qui est aujourd’hui au plus haut niveau en ce qui concerne spécifiquement l’enseignement du français. Il y a une baisse de la population générale mais une augmentation du nombre d’élèves entrant dans les écoles françaises, a déclaré le ministre Lecce. » Bien que le nombre de francophones en Ontario augmente, le pourcentage de francophones en Ontario baisse et le nombre de personnes qui parlent majoritairement le

légères. « Aujourd’hui, ton diplôme c’est un diplôme Cracker Jack. Ça prend des avocats, ça prend des notaires, ça prend des journa- listes. Comment est-ce que tu formes des gens qui sont habiles avec la langue quand tu pompes des analphabètes? » Les francophones peuvent compter sur l’ouverture de l’Université de l’Ontario fran- çais à Toronto pour compléter leurs études post-secondaires. Bien que l’éducation post-secondaire ne soit pas dans les com- pétences du ministère de l’Éducation, M Lecce a ajouté : « Nous finançons l’université de langue française à Toronto, ce qui est énorme. Je pense que cela va encourager les jeunes à poursuivre des études supérieures dans leur langue, et cela fait partie de notre engagement envers le bilinguisme. »

« Je me rends compte que nous devons faire davantage pour protéger les mino- rités dans la province, notamment les minorités linguistiques, et faire en sorte que la langue soit là pour les généra- tions à venir », a affirmé le ministre de l’Éducation Stephen Lecce, lors de l’inauguration du nouveau pavillon de l’école élémentaire Nouvel-Horizon. « Comment protéger la langue française?

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury

Né F d’une race

ière

BOUCHER

La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente la lignée généalogique ascendante maternelle de Brigitte Desrosiers pour rendre hommage à ses aïeux. Le premier ancêtre au pays est François Boucher, fils de Marin, maçon¹ de Mortagne-au-Perche, Orne, France, baptisé le 22 novembre 1617 à Saint-Langis-lès-Mortagne, Orne, France, et Julienne Baril, fille de Jean et Raoulline Creste, Six filles et cinq fils naîtront de cette union à Québec et Sillery.

GÉNÉRATIONS

11e Brigitte Desrosiers - A ndr é Mé nard 10e Gilberte Bouc h er - Claude Desrosiers, fils de Lionel et Imelda Bertrand, m. le 1949-06-04 à Saint- Fidèle, Fassett, Qc 9e Ernest Bouc h er - M arianne Desrosiers, m. le 1922-04-18 à Lefai v re, O nt. 8e Toussaint Bouc h er, cult. – E x ilia M eloc h e, fille de Josep h , cult. et Cilinie C h aurette, m. le 1886-03-08 à M ontebello, Qc 7e François Xa v ier Bouc h er, cult. – A ngèle T h omas dit Tranc h emontagne, fille d’Édouard et Eup hé mie Goyer/Belleisle, m. le 1852-06-28 à M ontebello, Qc 6e François Bouc h er – Lucie Boutron/ M ajor, fille de M ic h el, journalier, et M arie C h arlotte Hotte, m. le 1828-01-28 à M ontebello, Qc 5e Josep h Bouc h er (1759-…) – M arguerite Lorin, fille de Josep h et M arie A mable Qu év illon, m. le 1782- 01-07 à Saint- M artin, Île-J é sus, Qc 4e Josep h Bouc h er (1711-…) – M arie C h artrand, fille de Jean et M arguerite Corbeil, m. le 1746-05-08 à R i v ière-des-Prairies, Qc 3e François Bouc h er/Desrosiers (1684-1760) – T hé rèse M ari é (1687-1778), fille de M ic h el et Françoise Brière, m. le 1709-11-28 à Saint- N icolas, ct é Lotbinière, Qc 2e Pierre Bouc h er/Desroc h es – H é lène Gaudry/Bourbonnière, fille de N icolas et A gnès M orin c.m. le 1671-12-13, greffe Gille R ajotte 1re François Bouc h er (1617- entre le 26 mai 1672 et le 5 f év rier 1678) – Florence Gareman ou Garman, de Bagneu x ( A isne), (1629 - entre le 23 juillet 1686 et le 21 no v embre 1689) , fille de Pierre et M adeleine C h arlot, ou Lot, m. le 1641-09-03 à N otre-Dame, Qu é bec Collaborateur : François-Bernard Côt é , membre de La Seigneurie. La grap h ie des patronymes est celle des actes eu x -mêmes. Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que François et Florence fondent leur famille ? « En 1641, la Nouvelle-France comptait 240 habitants, contre 50 000 dans les futures colonies anglaises de la Nouvelle- Angleterre; la seule ville de Boston comptait 3000 habitants. Le bilan était loin d'être positif: très peu d'investissements, aucune vision à l'exception de l'appât du gain à court terme et de l'évangélisation des autochtones, ni aucune perspective structurée de développement social et économique. Bref, durant ce premier siècle, le peuplement de la Nouvelle-France s'est vraiment révélé un échec. » ²

¹Généalogie des Français d’Amérique du Nord, Denis Beauregard, 2005-2013 ²https://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

Le ministre de l’Éducation Stephen Lecce inaugure officiellement les nouveaux locaux de l’école élémentaire Nouvel-Horizon. —photo Antoine Messier

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