TÉMOIGNAGE
LES JOIES ET LES DÉFIS DU COUPLE MACKENZIE
spécialiste qui était prêt à opérer son cerveau. Cependant, le cout du voyage était exorbitant pour les parents. Doug a également organisé une vente aux enchères afin de ramasser des fonds pour ce petit garçon. Maintenant, les deux enfants vont bien, ils vivent une vie normale d’adolescents», a expliqué Mme Mackenzie. Récolter de l’argent pour une bonne cause, telle était sa motivation pen- dant longtemps. Maintenant, M. MacKenzie peut toujours faire une estimation, évaluer les biens qui vont aux enchères, mais il ne peut plus organiser une vente aux enchères. Le temps a certai- nement laissé sa marque sur son énergie, mais il y a également unemaladie débilitante qui l’afflige ces derniers temps. Il souffre de démence frontotemporale qui, semble-t-il, aurait été déclenchée par une complication d’une encéphalite virale, une inflammation du cerveau, qui, dans son cas, a provoqué des lésions cérébrales et de graves pertes de mémoire. Il a été hospitalisé pendant quatre mois et demi à l’hôpital de Lachute, avant d’être vu par un neurologue de l’hôpital Royal Victoria, à Montréal, à la suite des pressions de sa
CRISTIANA M. MANDRU cristiana.mandru@eap.on.ca
DougMacKenzie est encanteur depuis qu’il a pris sa retraite d’Air Canada, où il a travaillé comme acheteur. Après la mort de son père, il a repris l’entreprise de celui-ci. Air Canada est également l’endroit où il a rencontré sa femme, Barbara Mackenzie, il y a 52 ans. Aujourd’hui, ils sont tous les deux retraités de la compagnie aérienne et vivent à Hawkesbury, où ils sont proches d’une partie de leur famille. «Il était un excellent encanteur. Il a appris d’un des meilleurs, c’est-à-dire son père», a raconte fièrement sa femme, Mme Mackenzie. Une fois, il a été approché pour faire une vente aux enchères pour une petite fille de 3 ans qui souffrait d’une tumeur au cerveau. Une autre fois, c’était un petit garçon qui souffrait également d’une tumeur au cerveau et qui devait être opéré aux États-Unis. C’est seu- lement là que ses parents avaient trouvé un
Doug et Barbara MacKenzie sont mariés depuis 52 ans. M. MacKenzie souffre de démence frontotemporale et sa femme est son aidante naturelle depuis 18 ans, malgré ses propres problèmes de santé. Sur la photo, ils sont assis à côté d’une photo aérienne de lamaison où ils habitaient, à Lachute, avant de déménager à Hawkesbury en 2013, pour se rapprocher de la famille. —photo Cristiana Mandru
femme, et qu’on lui diagnostique une encé- phalite. À cemoment-là, lemal était déjà fait et «les deux années et demie qui ont suivi ont été très difficiles, selon Mme Mackenzie. Il a dû tout réapprendre. Il n’avait plus de mémoire à court terme. » Cela se passait il y a 18 ans. Aujourd’hui, sa vie quotidienne est assombrie par la perte inévitable de la mémoire à court terme, la perte de l’odorat et du gout, et les change- ments d’humeur de temps en temps engen- drés par sa démence. Heureusement, Mme Mackenzie a été à ses côtés pendant toutes ces années en tant que sa principale aidante. Il y a encore des choses qu’il peut faire de lui-même et il est toujours heureux d’aider sa femme. D’autres fois, il a besoin d’aide, même s’il insiste sur le fait qu’il peut le faire lui- même, selon Mme Mackenzie. Par exemple, il peut toujours physiquement conduire une voiture, mais mentalement, il risque d’oublier où il veut aller. «Il est capable de se préparer un petit déjeu- ner, de faire son propre thé, ses céréales et ses fruits. Il peut normalement préparer son propre repas, si je suis un peu en retard, mais je préfère le faire moi-même. Parfois, il est même colérique, même s’il ne parle jamais grossièrement. Cela dépend s’il est fatigué ou impatient. Mais en général, il se débrouille plutôt bien. Il m’aide beaucoup », a précisé sa femme. Une fois, pendant les Fêtes, les Mackenzie sont allés faire des courses au centre
commercial Place d’Orléans, près d’Ottawa. Mme Mackenzie est entrée dans unmagasin et sonmari a voulu l’attendre près de la caisse. Lorsque Mme Mackenzie est revenue au point de rencontre un peu plus tard, il n’y était plus. Elle a immédiatement alerté la sécurité. Dans toute l’agitation créée par les re- cherches, une autre cliente lui a proposé de l’aider à le retrouver. Cette dernière a réussi à le retrouver, grâce à la photo de son mari qu’elle avait montrée à tout lemonde. Il a été retrouvé juste avant d’entrer chez Starbucks, où il allait prendre un café, ayant oublié que sa femme l’attendait ailleurs. Il porte maintenant un bracelet d’alerte médicale, au cas où il se perdrait, puisqu’il n’a pas demémoire à court terme. Cependant, sa mémoire à long terme est toujours fonc- tionnelle et M. Mackenzie peut encore jouer le rôle d’encanteur avec tout autant de panache qu’il le faisait à l’époque, pour le plaisir de son épouse. M. Mackenzie participe au programme de jour de la Société Alzheimer à Hawkesbury, deux fois par semaine, depuis près de deux ans. «Le programme est tout simplement merveilleux. Je ne pourrais jamais dire assez de bonnes choses à leur sujet! C’est tellement bon pour lui. Il adore cet endroit. Ils font toutes sortes d’activités qu’il apprécie.»
Né d’une race FIÈRE CASTILLOUX
Carolle Sauvé Gocmanac, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels d’Aline Castilloux, épouse de Normand Chouinard. Le premier ancêtre canadien, Jean Castillon, aussi Castillou 1 , né le 11 octobre 1751 à Notre-Dame-de- l'Assomption, Bidart, Pyrénées-Atlantiques, Aquitaine, France, fils de Joannis de Castillon (1710- ), matelot, et pêcheur à son arrivée au pays, et Marie d'Etcheberry, 1718-après 1789, mariés le 19 novembre 1748 à Bidart. Il est le petit-fils de Guilhem De Castillon (1669-1749) et Dominx Domeins de Naguille, grands-parents paternels et Adam d’Etcheberry et Marie Hiriart, grands-parents maternels. Il épouse Marie Jeanne Chapados (aussi Chapadeau) fille de Joannis (Jehan) et Catherine Laroc le 29 mars 1780 à Carleton, Qc. Cinq fils et deux filles sont issus de ce mariage. GÉNÉRATIONS 8e Marc Chouinard – Josée Sauvé, m. à Plantagenet, Ont. 7e Aline Castilloux (1933-2002) – Normand Chouinard (1928-2012), fils de Thomas et Yvonne Eva Leblanc, m. le 1952-10-18 à Montréal, Qc 6e Isidore Castilloux, journalier, fils adoptif – Hélène Cronier (1811-1894), fille de Pierre, journalier, et Hélène Lejeune, m. le 1926-04-13 à Port-Daniel, Qc 5e Eusèbe Castilloux (1877-1928), cult. et pêcheur – Anne Lapierre (1883-1813), fille de Nazaire, menuisier, et Aimée Meuse, m. le 1903-04-28 à Port-Daniel, Qc 4e Édouard Castilloux, cult. et pêcheur (v.1850-) – Élizabeth Delarosbil (v. 1850- ), fille de Michel et Marie Catherine Dupuis, m. le 1871-02-15 à Pabos, Bonaventure, Qc 3e Édouard Castillou, cult. (v.1812-) – Vénérande Langlois (v. 1813-), fille de Charles, cult. et Brigitte Michel, m. le 1833-04-29 à Notre-Dame-de-la Purification, Pasbépiac, Qc 2e Benjamin Castiliou (v.1781-1828) – Marthe Albert, (1792-1836), fille de Baptiste Gabriel Albert et Thérèse Lantin, m. le 1811-02-05 à Pasbépiac, Qc 1re Jean Castillou (1751-1824) – M. Jeanne Chapados (aussi Chapadeau) (v.1764-1839) 2 , m. le 1780-03-29 à Carleton, Qc
Témoignage , suite à la page 9
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Que se passe-t-il au pays alors que Jean et Marie Jeanne fondent leur foyer?
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1759 – fin du régime français et début du régime britannique 1763-10-07 -– Proclamation royale 3 1774-06-22 – L’Acte de Québec 4 1791-06-10 – L’Acte constitutionnel (modification de l’Acte de Québec) 1 http://www.fichierorigine.com/app/recherche/detail.php?numero=410013 – recherche par Lucie Delarosbil 2 https://www.geni.com/people/Anne-Chapadeau/6000000024671557389 3 http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Rbritannique_proclamation1763.htm
4 http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/guides/fr/documents-politiques-et-parlementaires-du-quebec/120-province-de-quebec-1774-1791-?ref=234 5 http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/guides/fr/documents-politiques-et-parlementaires-du-quebec/139-bas-canada-1791-1838-?ref=235
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