Carillon_2020_11_12.indd

A R T S

OLIVIER FRÉGEAU OLIVIER.FREGEAU@eap.on.ca EN QUÊTE DES VACHES COLORÉES DANS L’EST ONTARIEN Ce projet intitulé Oh la vache! organisé par le Festival de la Curd de Saint-Albert regroupe une vingtaine de vaches par différents artistes locaux. Situées dans un parcours qui totalise près de 30 km, les vaches se retrouvent à Saint-Albert, à Embrun et à Casselman.

Eh bien non! Vous n’avez pas la berlue. Il y a bel et bien des vaches de couleurs installées çà et là dans la région. Cette année, la pandémie a forcé l’annula- tion d’un grand nombre d’évènements, dont le Festival de la Curd de Saint-Albert. Malgré tout, la fête du fromage sera soulignée d’une tout autre façon : une exposition de vaches de couleurs installées çà et là dans la région.

L’idée principale de cette exposition sort de l’ordinaire. La mascotte du festival est une vache au nom d’Albertine et pour cette année, on cherchait à lui trouver des amis. «L’une des plus grandes industries de la

Né d’une race FIÈRE CAISSY

Une œuvre de l’artiste Nathalie Coutu, située à la Ferme Blanchard, au 1128 Limoges Rd, à Limoges. —photo Olivier Frégeau

La famille Caissy est à l'honneur cette semaine. Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a préparé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de David Caissy, conjoint de Lisa Saint-Onge. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Roger Kriessy de parents non connus, laboureur, époux de Marie Françoise Poirier, fille de Jean et Jeanne Chebrat. Roger est Flamand, originaire d’Irlande. GÉNÉRATIONS 8 e J.-David Caissy (1926-1989), conjoint de Georgette Champagne, conjoint de Lisa Saint-Onge, fille de Narcisse et Lydia Gauvreau 7 e David Caissy (1885-1968), vf de M. Flavie Létourneau (1889 - ~1915) – M. Agnès Parent, fille d’Auguste et Dina Belmare m. le 1916-07-18 à Saint-Jean-l’Évangéliste, Nouvelle, cté Bonaventure, Qc 6 e John Quecy (1842-1902) - Brigitte Turgeon (~1848-1899), fille de George, pêcheur et cult. et Angelle Blondin m. le 1867-10-15 à Saint-Pierre-de-la-Malbaie, Barachois, maintenant Gaspé-Est, Qc 5 e Urbain Quéssy*, (1790-1868), cult., vf de Marie Babineau/Deslauriers en 1res noces, vf de Sophie Marchand en 2es noces - Josephte Létourneau (1805- …), fille de Charles et Marthe Bernard m. le 1834-02-20 à Saint-Joseph-de-Carleton, maintenant Carleton, cté Bonaventure, Qc *Le patronyme est inscrit de 3 manières dans le document du mariage : Quiescy & Kaisey, et signé Quéssy 4 e Nicolas Quiessy, (1743-1813) – M. Isabelle Bourg (aussi Bourque) (1753-1831), fille de Joseph et Magdelaine Blanchard m. le 1775-02-13 à Sainte-Geneviève de Batiscan, Qc 3 e Jean Quiessi (~1703-1789) - Marguerite Bourgeois (1708-1748), fille de Guillaume et Catherine Josèphe Thibodeau m. le 1728-10-14 à Port-Royal, Acadie 2 e Jean Caissie (~1676 - …), charpentier et menuisier - Anne Bourgeois (~1678 - …), fille de Charles et Anne Dugas m. vers 1695, de Port Royal, Acadie 1 re Roger Kriessey (~1646 – après 1715) - Marie Françoise Poirier (~1648 - …), fille de Jehan et Jeanne Chebrat m. vers 1668, de Port-Royal, Acadie La graphie des patronymes est celle des actes ou de la référence au bas de cette page. 1 « À la demande de l'intendant Talon de Québec, le gouverneur Hector d'Andigné de Grandfontaine fit appel au récollet Laurent Mollin, curé de Port-Royal, pour procéder à un recensement en visitant systématiquement toutes les maisons. D'après le recensement (probablement incomplet) de 1671, l'Acadie comptait 441 habitants, dont 363 à Port-Royal répartis en 68 familles. Autrement dit, 82 % de toute la population résidait autour de Port-Royal. Ces Acadiens étaient issus des premières familles arrivées avec Isaac de Razilly en 1632 et Charles de Menou d'Aulnay en 1635. Il y avait aussi un petit nombre de soldats démobilisés et d'anciens matelots ainsi que des Écossais mêlés aux Français. D'après le tableau suivant, il restait 78 personnes menant une existence indépendante et disséminées à Pentagoët (dont 25 soldats), à Pobomcoup (Cap-Sable), Cap-Nègre (ou Cap-Neigre), Mouskadabouet, Rivière-aux- Rochelois et Saint-Pierre au Cap-Breton. Dans une lettre en date du 11 mars 1671 au gouverneur de Grandfontaine, le ministre Colbert demandait d'établir en Acadie des pêcheries sédentaires et d'inciter au mariage les soldats qui étaient sous son commandement: Le principal point auquel vous devez vous appliquer est de travailler par toutes sortes de moyens à l'établissement des soldats et des familles dans les postes de Port-Royal, Pentagoët, Rivière-Saint-Jean, et dans toute l'étendue de la côte qui appartient à Sa Majesté, en les aidant de tous les secours qui sont en vos moyens et en les maintenant en paix et en repos, en sorte que, se voyant bien traités et à leur aise, d'autres Français soient conviés d'aller habiter ce pays-là. Ces soldats venaient du régiment de Carignan arrivé en 1665. Après leur licenciement en 1668, plusieurs soldats s'établirent en Acadie. En 1671, le gouverneur Grandfontaine résidait à Pentagoët avec sa compagnie, mais le siège administratif de la colonie demeurait à Port-Royal. Il faut considérer que la garnison comptait 25 soldats, tous à Pentagouet. Il devait y avoir aussi quelques individus à La Hève, au fort Saint-Jean, dans la baie des Chaleurs et à Percé. À la fin de l'année 1671, Port-Royal et les régions avoisinantes abritaient une population de 373 habitants répartis en 68 familles. On dénombrait aussi 380 bêtes à cornes, 406 moutons et 364 arpents de terre cultivée à Port-Royal. L'Acadie n'était donc pas une destination très populaire en France. Pour certains militaires français, la colonie était même vue comme une sorte de punition. Sur les instructions du ministre Colbert, une cinquantaine de nouveaux colons quittèrent La Rochelle en 1671 pour s'installer en Acadie. » 2 1 https://famillecaissie.org/#!/pages/genealogie/26617 2 http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Nlle-France-Acadie.htm

région de l’Est ontarien, c’est l’industrie laitière, ce qui fait que le Festival de la Curd avait une mascotte appelée Albertine. C’est à ce moment, en tant qu’organisateurs du festival, que nous avions pensés à inviter tous les amis d’Albertine pour la rejoindre à Saint-Albert et ainsi de demander à des artistes locaux de les peindre selon leurs ins- pirations », a expliqué Michel-Olivier Matte, directeur général du Festival de la Curd. Les artistes choisis ont d’abord été sélectionnés en raison de leur provenance de la région. Le festival a d’ailleurs travaillé avec le Conseil des arts de Prescott Russell (CAPRAC) afin de naviguer à travers la com- munauté artistique de Prescott et Russell pour pouvoir identifier les artistes intéressés à peindre les vaches. «Les artistes devaient être en mesure de mener un projet comme celui-ci et de pouvoir peindre les vaches parce qu’à vue

d’œil, ça a l’air simple, mais sur des surfaces inégales comme celles-là, c’est là que ça devient un peu plus complexe », a précisé Michel-Olivier Matte. Retour positif Jusqu’à maintenant, le directeur du Festi- val de la Curd se dit satisfait de l’exposition, car celui-ci a reçu plusieurs bons commen- taires de la part de personnes qui ont fré- quenté les vaches colorées sur leur chemin. «La réception des gens a été incroyable, Nous avons eu de bons commentaires et les gens sont heureux de pouvoir se promener et de prendre des photos entre les vaches», s’est-il exclamé. M. Matte termine en précisant que les vaches seront présentes pour plusieurs mois, mais pour une période indéterminée. « C’est certain qu’elles seront là pour l’hiver, mais nous ne savons pas jusqu’à quand», a-t-il conclu.

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

Une œuvre de l’artiste Nicole Bélanger, située au 689 rue Principale, à Casselman. —photo Olivier Frégeau

Made with FlippingBook - Online magazine maker