R echerche & I nnovation
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recherche. La France pourrait servir d’exemple au Maroc en quête d’un nouveau modèle de développement. En effet, le dispositif des Conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE) permet aux entreprises hexagonales de béné- ficier d’une aide financière leur permettant de recruter un jeune doctorant dont les travaux de recherche, encadrés par un labora-
toire public de recherche, condui- ront à la soutenance d’une thèse. Le CIFRE est considéré comme un levier pour initier et renforcer les coopérations public-privé en R&D et favoriser l’emploi des docteurs. Le mécanisme français concourt ainsi au processus d’innovation des entreprises et à leur compétitivité. Par ailleurs, au Maroc, il est clair que les dépenses dans la recherche et développement ne sont pas tou- jours appréhendées comme un investissement sur le long terme. Celles-ci sont considérées à tort comme des charges quelconques. D’ailleurs, le président de l’Univer- sité Mohammed VI Polytechnique en appelle au changement de Mindset. «Les entreprises maro- caines doivent investir davantage dans la recherche et développement et l’innovation» , assure-t-il (Voir P52).
L’un des éléments qui pénalise le Maroc, est la rareté des
de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), et le patron de l’IRESEN, voient d’un bon œil le crédit-impôt recherche qui serait un moyen adapté pour pousser les entreprises à investir davan- tage dans la recherche et déve- loppement et l’innovation. Dans le même ordre d’idées, il importe de souligner que la CGEM plaide pour l’instauration du crédit-impôt
mécanismes de financement de l’innovation.
45 projets financés
Les entreprises marocaines doivent investir davantage dans la recherche et développement et l’in- novation.
45 projets innovants ont profité d’un appui de 50 millions de dirhams dans le cadre du Programme Al Khawarizmi. Les projets retenus à l’issue d’un appel à projets de recherche appliquée liée à l’IA portent sur 16 thématiques, avec 40% des projets dédiés à la thématique de la santé, et s’étalent sur une durée de réalisation de 3 ans. Les projets renforceront la production scientifique et la production de livrables tangibles, via la création de start-up et le dépôt de nouveaux brevets, susceptibles de contri- buer au développement économique du Maroc. Le programme a permis d’identifier les compétences marocaines dans le domaine, et surtout les épauler. Tout l’enjeu est de vulgariser l’IA, une technologie pouvant contribuer à l’accroissement de la compétitivité des entreprises marocaines.
FINANCES NEWS HEBDO / HORS-SÉRIE N°42 36
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