cameroun
Sanda, Pro SALAAM
Sanda, que fais-tu exactement ? Je visite des villages et des villes avec une équipe de l’UEEC (église partenaire de SAM global au Cameroun) pour montrer un film sur la vie de Jésus et entrer en dialogue avec les gens. Nous avons aussi à cœur de former les collaborateurs des églises sur place et de les encourager. Je m’occupe en outre de projets sociaux (cours d’alphabétisation, creusement de puits) pour un collaborateur interculturel allemand qui ne peut pas se déplacer pour des raisons de sécurité. Qu’est-ce qui te motive ? Je fais ce travail par amour pour Jésus. Quand je peux parler de Lui, je ressens une grande paix et de la joie en moi. Mais si je reste à la maison, je ne me sens pas bien. J’aime les gens et je leur souhaite de vivre libérés de la peur. J’aime voir comment la joie entre dans leur cœur et comment leur vie change pour le meilleur.
tchad
Florent, Pro RADJA’
Je m’appelle Florent Nang-Tour. Déjà enfant je connaissais des collaborateurs inter- culturels ici, à qui je donnais un coup de main pour des travaux pratiques. Après mes études, j’ai travaillé à temps partiel sur la station, comme instituteur. Lorsque l’école primaire Mustakhbal wa Radja’ a été conçue, j’ai collaboré à l’élaboration du concept et assumé ensuite de plus en plus de responsabilités. Je suis maintenant directeur de l’école et depuis 2018, chef du projet ProRADJA’. Je m’engage volontiers pour les enfants et j’aimerais leur donner des outils pour réus- sir leur vie et qu’ils aient des perspectives et de l’espoir pour l’avenir. Enseigner, c’est permettre aux enfants de développer leur potentiel et d’emprunter le chemin que Dieu a prévu pour eux. C’est aussi former et marquer des jeunes qui pourront devenir un jour des leaders compétents et intègres et contribuer à changer positivement la communauté et toute la société. Je trouve très bien de pouvoir aussi admettre des enfants de condition modeste, grâce aux dons, et leur offrir ainsi une formation et un meilleur avenir. La formation des enseignants me tient beaucoup à cœur. Je suis touché de les voir découvrir leur vocation, essayer de nouvelles manières d’enseigner et manifester aux enfants l’amour de Dieu par leur approche valorisante et affectueuse. Une telle atti- tude n’est pas habituelle au Tchad.
Compte tenu de la présence de collaborateurs locaux toujours plus qualifiés, a-t-on encore besoin de spécialistes occidentaux ?
C’est ce que nous voulions déterminer en début d’année en Guinée, et nous avons interrogé sur place des personnes d’origines so- ciales différentes. La réponse était presque partout un « oui » net, pour les raisons suivantes : la transmission de connaissances solides reste toujours nécessaire et grandement appréciée, en particulier dans la formation professionnelle (artisanat, pédagogie, médecine). En outre, les collaborateurs interculturels apportent créativité, savoir technique, un vaste réseau relationnel, un soutien financier ainsi que du matériel et de l’équipement encore inconnus dans les pays d’engagement. Le grand potentiel de la collaboration au déve- loppement est pour nous manifeste. Nous sommes convaincus qu’en engageant des spécialistes, nous y contribuons toujours plus efficacement. Andreas Zurbrügg
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