Jour de fête à l’Œuvre médicale (OM) Cette année, le 1 er mai – qui est « Jour du Travail » aussi au Cameroun – était un jour de fête spécial à l’Œuvre médicale. Des médailles pour 25 ans de fidélité à l’OM ont pu être remises à cinq collaborateurs. Quatre d’entre eux sont responsables, soit d’un centre, soit de la pharmacie cen- trale, le dernier veille depuis des années avec une grande fidélité à l’ordre et la propreté sur le terrain à Djarengol. Nous sommes reconnaissants que de nombreux collaborateurs s’engagent depuis si longtemps déjà à l’OM. C’est un privilège, et aussi une des raisons du bon témoignage de tout le travail. En même temps, il est important que ces personnes d’expérience restent ouvertes aux nouveautés et intègrent bien les jeu- nes collaborateurs. Rester sur la brèche au milieu des difficultés Dans les centres, les journées sont rythmées par les contacts avec les patients et leurs proches. En 2017, le nombre de consultations a de nou- veau augmenté. Il s’agit d’accueillir chacun et de lui accorder toute notre attention. Les patients peuvent ainsi sentir quelque chose de la sollici- tude de Dieu. Par le travail consciencieux, le témoignage du personnel et l’engagement des aumôniers, les gens entendent et expérimentent la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Chaque centre se trouve dans une situation différente : dans les environs de Tourou, les gens souffrent des incursions régulières des adeptes de Boko Haram. En janvier, le village voisin a été affreusement détruit. Mal- gré tout, notre équipe sur place s’implique pour la population locale. La menace permanente a des effets sur la santé de quelques collaborateurs de Tourou, si bien que la direction de l’OM a prévu quelques mutations ces prochains temps. Le centre de Limani reste fermé. Cependant, dans le cadre du travail de santé publique en milieu rural, plusieurs villages de la région de Limani peuvent être visités à partir d’un autre endroit. La demande de rouvrir le centre revient périodiquement, mais jusqu’ici, c’est encore trop risqué. Le centre de Godigong est bien fréquenté, entre autres du fait que d’autres centres proches de la frontière nigériane ne fonctionnent que partiellement ou pas du tout. De plus, Godigong est atteignable facile- ment. A Maltam, des patients reviennent petit à petit à la clinique ophtalmolo- gique, car la situation s’est un peu calmée. Malheureusement notre col- laborateur Abel est décédé récemment d’une attaque cérébrale et une nouvelle personne doit être formée. Les centres de Tala-Mokolo, Soulédé et Djarengol semblent les moins touchés par les problèmes dus à Boko Haram. Cependant, des gens ayant dû fuir la région frontalière se sont installés dans la région et vont consulter. Beaucoup d’entre eux sont traumatisés et n’ont pas pu refaire leur existence jusqu’ici. Leur prise en charge est un défi particulier dans nos centres. En raison de la proximité avec la ville, les activités dans le centre de Dja- rengol continuent à augmenter. En 2017, c’était un des centres de santé les plus fréquentés du Cameroun. De ce fait, l’équipe grandit toujours et compte maintenant plus de 35 collaborateurs. Formations complémentaires En été 2017, dix nouveaux stagiaires ont commencé une formation in- terne à l’OM. Après une vérification approfondie, ils ont été choisis parmi plus de 80 candidats. Toutes les six à huit semaines, ils suivent une se- maine d’enseignement en commun. Dans l’intervalle, ils sont formés en pratique dans les différents centres. Aimeriez-vous en savoir davantage sur un projet ou un pays ? Nous pu- blions des NEWS de nos projets deux fois par année – abonnez-vous gra- tuitement ! ecublens@sam-global.org ou ++ 41(0)24 420 33 23
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