t cela fonctionne-t-il ?
Rattachement à un autre projet : S’il existe des projets ou sociétés analogues sur place, on peut envisager un rattachement à ces der- niers. Pour cela, il s’agit de déterminer au préalable si les projets vont vraiment bien ensemble et de dé- finir clairement comment va se dérouler le rattache- ment, ce qu’il va advenir des collaborateurs et qui va prendre la direction. Transmission à l’état : Pour les projets médicaux notamment, une trans- mission partielle à l’Etat, respectivement au Minis- tère de la Santé, peut faire sens. Pour cela, il faut des discussions avec les services de l’Etat, la réalisation de toutes les exigences étatiques et la conclusion de différents contrats, afin que le travail puisse se pour- suivre à un bon niveau. Transmission de certains domaines : Dans ce cas, le projet continue sous la responsabilité de SAM global, mais certains domaines sont trans- mis à des partenaires locaux (personnes individuel- les ou organisations). Cela permet de soulager les collaborateurs expatriés et d’encourager le person- nel local. Simultanément, il peut s’agir d’un premier pas vers une transmission du projet. Une alternative : soutien de projets existants Dans certains cas (p.ex. COI en Inde ou CEFM au Bur- kina Faso), SAM global soutient consciemment des projets en cours dont nous partageons la vision, par des moyens financiers, du coaching et des conseils. Avec notre expérience et nos connaissances nous pouvons aider à développer ces projets – sans le risque qu’ils deviennent dépendants et ne fonction- nent plus sans nous.
Quelles sont les possibilités de transmission d’un projet ? Idéalement, la mise en place d’un projet se base dès le dé- but sur une étroite collaboration entre expatriés et locaux. Les projets sont planifiés et mis en place ensemble, on échange des idées et des connaissances et on développe des compétences. Les collaborateurs locaux, tout comme l’organisation qui chapeaute le projet, sont renforcés et soutenus. Lorsque l’expatrié quitte le pays, son remplaçant local peut poursuivre le travail sans interruption. Dans la pratique, cela ne fonctionne cependant pas tou- jours aussi bien pour différentes raisons. Il s’agit donc de vérifier pour chaque situation quelle est la solution la plus appropriée. Il existe différentes possibilités – et selon le cas, l’accent lors de la transmission doit être mis sur un point ou un autre : Transmission d’un projet à une organisation existante, une église, une société ou une personne individuelle : Si le projet a démarré indépendamment d’une organisa- tion partenaire, par exemple comme projet pionnier, on peut également chercher par la suite un partenaire local approprié et l’inclure dans le projet. Vu que dans ces cas-là, la plus grande partie des finan- ces provient de l’étranger, il faut mettre l’accent lors de la transmission sur les formations dans les domaines des fi- nances et de la recherche de fonds. Un autre point central est le soutien et la formation des personnes dirigeantes, ainsi que la transmission de la vision et des objectifs du projet. Dès que les responsables adéquats ont été trouvés et suffisamment préparés et qu’un large soutien financier est disponible dans le pays, la responsabilité du projet peut être transmise à l’organisation correspondante. Fondation d’une organisation ou d’une société pour qu’une transmission soit possible : Lorsque des projets se déroulent sous la direction d’une organisation européenne et qu’aucune organisation par- tenaire adaptée n’existe sur place, il s’agit tout d’abord de créer les structures adéquates pour la transmission. Cela nécessite davantage de préparation vu qu’il faut d’une part créer une société ou une organisation et d’autre part trouver des membres adéquats pour le comité et la direc- tion. Il faut ici un programme de renforcement des capaci- tés au niveau de l’organisation.
Beatrice RITZMANN, responsable pour le Brésil et l’Angola
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