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L’AGORA DES ADOS • SECONDAIRE

L’AGORA DES ADOS • SECONDAIRE

A-t-on besoin d’être championne pour avoir du fun ?

Article rédigé en collaboration avec

L’offre sportive traditionnelle, disponible entre les murs de l’école ou à l’extérieur, ne correspond pas toujours aux préférences des adolescentes, à leurs besoins ainsi qu’aux pistes de solutions qui permettraient de contourner ces barrières. Est-ce qu’un guide d’achat du soutien-gorge sportif est partagé aux familles en même temps que la liste des fournitures scolaires en préparation à la rentrée? Les élèves ont-elles le temps de se rafraîchir après le cours d’éducation physique et à la santé avant de retourner en classe? L’offre parascolaire inclut-elle des options pour celles qui souhaiteraient participer, sans compétitionner? Chez Fillactive, nous avons identifié des conditions gagnantes pour que les filles (re)découvrent le plaisir d’être actives. Il n’existe pas de recette miracle, mais certains ingrédients contribuent grandement à une expérience de qualité qu’elles auront le goût de répéter : le plaisir et les amies tout en haut de la liste! Dans une équipe Fillactive, toutes les élèves ont leur place, peu importe leurs habiletés, leur poids, leur forme physique, leur appartenance ethnique ou religieuse, ou leur identité de genre. Cette approche inclusive favorise le respect, mais aussi l’épanouissement. L’activité physique, c’est un outil puissant pour se sentir bien. Tout le monde gagnerait à apprendre à utiliser cet outil, pour la vie! Pour plus d’informations sur nos outils et nos programmes, consultez Fillactive.ca. [+]

Les filles se heurtent à de nombreuses barrières à la pratique de l’activité physique, et ce, dès l’approche de la puberté.

Bien que certaines adolescentes soient très sportives, raffolent des défis ou sautent sur toutes les occasions d’être actives, d’autres ont peu d’intérêt pour les cours d’éducation physique et à la santé ou pour les sports organisés. Par conséquent, seulement 14 % des adolescentes (contre 34 % des adolescents) respectent la recommandation quotidienne de 60 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée. De plus, les filles sont trois fois plus nombreuses que les garçons à abandonner leur sport en cours d’adolescence. En tant qu’intervenants scolaires ou même comme parents d’adolescentes, nous sommes des témoins privilégiés de leur réalité, de leurs inquiétudes et de leurs préférences. Mais comment placer nos enfants sur la voie du mode de vie actif pour la vie? Et comment s’y prendre pour motiver celles qui ne trouvent pas leur place dans le modèle sportif traditionnel?

Pourquoi les filles sont-elles si peu actives?

Avant même leur transition vers le secondaire, les filles commencent à voir le monde autrement. La puberté et ses inconforts, l’importance accordée à l’image corporelle, le manque de temps, l’omniprésence des écrans et la peur d’être jugées sont assurément des facteurs qui peuvent nuire à leur rapport à l’activité physique. Elles peuvent aussi devenir plus sensibles au regard des autres, perdre l’intérêt pour les contextes compétitifs ou manquer de confiance en leurs habiletés.

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