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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 17 NOVEMBRE 2022
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Bourse de Casablanca
◆ La confiance des investisseurs envers les actions est à son plus bas depuis 2013. ◆ La Bourse devrait connaitre une fin d’année agitée, avec en toile de fond un marché de taux instable. Un parcours douloureux pour les actions en 2022
placer une partie de leur cash en actions contre 60% en avril.
bas niveau observé depuis avril 2013. Dans ce contexte, l’AGR indice de confiance se rapproche davantage de la fourchette basse de la phase d’attentisme» , a souligné le bureau de recherche. Rappelons ici qu’un niveau plus bas de confiance existe : Il s’agit du «Pessimisme» lorsque l’indice passe sous le niveau 25. À l’analyse des résultats par catégorie d’investisseurs, nous observons une baisse généra- lisée du niveau de confiance envers les actions. Mais c’est l’indice des acteurs de référence qui accuse la plus forte baisse, de -19,8 pts à 28,1 pts. L’indice des investisseurs étrangers se dégrade de -13,7 pts à 31,3 pts, celui des investisseurs indivi- duels affiche une baisse de -12,5 pts à 33,4 pts et, enfin, l’indice des institutionnels & OPCVM locaux enregistre un repli de -8,7 pts à 34,4 pts. À la question «Quelles perspec- tives d’évolution pour le Masi sur les trois prochains mois» ?, 32% des interviewés ont répon- du «fortement baissier» contre 3% seulement en avril dernier. Même pour un placement à hori- zon supérieur à 5 ans, ils sont 24% seulement à bien vouloir
Depuis début jan- vier, plus de 150 milliards de DH de capitalisations boursières sont par- tis en fumée.
Le Trésor alimente la baisse des actions Fin de la semaine dernière, le Trésor a annoncé aux intermé- diaires sa stratégie de levées de fonds pour le reste de l’an- née 2022. Objectifs : boucler son budget pour faire face à de larges dépenses. Montant en jeu : 70 milliards de DH, dont pas moins de 30 milliards de financement auprès du marché intérieur. Ces éléments ont eu un impact immédiat sur le mar- ché actions qui a intégré une hausse des taux obligataires plus rapide que prévue. Le Masi a perdu le jour même plus de 2% à la clôture. Ces éléments com- pliquent également la tâche des gérants actions qui, pour sauver les meubles, n’auront d’autres choix que de liquider leurs titres d’ici la fin d’année. En définitive, l’on reste dans une configuration où les investisseurs espèrent que le point bas bour- sier soit passé, malgré le flou qui règne toujours sur les perspec- tives économiques et également sur les bénéfices des entreprises cotées au deuxième semestre, qui seront sans doute impactés par l’inflation. ◆
avoir mal réagi aux récentes annonces, notamment la hausse du taux directeur qui a accéléré l’inflexion déjà entamée de l’arbi- trage en faveur des taux, les dif- férentes mesures fiscales devant grever dans l’ensemble la capa- cité bénéficiaire des sociétés cotées et la composante insuffi- sante de la relance économique dans le PLF 2023» , a expliqué BMCE Capital Global Research dans sa dernière note ‘Strategy’. Une confiance en forte dégra- dation Dans un contexte international tendu, marqué par la poursuite des tensions inflationnistes et la révision à la baisse des perspec- tives de croissance économique, nous assistons à une dégrada- tion sensible de la confiance des investisseurs envers le marché actions, a indiqué pour sa part Attijari Global Research dans une nouvelle publication de son indice de confiance. Plus en détail, l’AGR Indice de Confiance ressort à 32,5 pts à fin octobre 2022, en baisse de -12,3 pts par rapport à l’édi- tion précédente. «Il s’agit du plus
A moins de deux mois de la fin de l’année, le marché actions enre- gistre l’une des pires performances de son histoire (si ce n’est la pire), avec pas moins de 150 milliards de DH de capitalisation boursière partis en fumée. Hausse spectaculaire de l’inflation, guerre en Ukraine, crise énergétique, hausse des taux d’intérêt et dispositions pénalisantes du PLF 2023…, les mauvaises nouvelles se sont accumulées depuis les premiers mois de l’année. L’effet sur la Bourse ne s’est pas fait attendre, puisque l’in- dice national perd, à l’heure où nous écrivons ces lignes, 22% et conforte le statut de Bear Market validé l’été dernier. Mais c’est depuis le resserrement monétaire que la baisse s’est véritablement accélérée. Le ton plus sévère de Bank Al-Maghrib a visiblement pris de court les investisseurs, qui ont eu du mal à intégrer le changement de paradigme sur les taux d'intérêt. «Le marché boursier semble Par Y. Seddik
Nous assis- tons à une dégradation sensible de la confiance des investis- seurs envers le marché actions.
La crise boursière de cette année a montré que les valeurs de ren- dement - celles qui sont appréciées pour leur capacité à payer des dividendes confortables et récurrents - ne constituent plus un rempart efficace contre la chute des cours. Elles ont certes moins baissé que les titres les plus cycliques de la cote, mais elles ont pâti des craintes de recul des bénéfices qui pourraient compromettre leur capacité à maintenir leur dividende. La thématique value ne fait plus le poids
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