DEVELOPPEMENT DURABLE
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FINANCES NEWS HEBDO JEUDI 20 FÉVRIER 2025
Le Maroc parmi les acteurs les plus compétitifs au monde, selon Benali Énergies renouvelables :
L e Maroc se positionne comme l'un des pays les plus compétitifs dans le domaine des énergies renouvelables, a affirmé la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, dans une interview accordée à «Bloomberg TV», en marge de la 61è Conférence de Munich sur la sécurité (MSC-2025). Interrogée en duplex sur l’avenir des investis- sements mondiaux dans les énergies renou- velables, Benali a insisté sur la nécessité d’un plan structuré pour financer la transition éner- gétique, soulignant que la compétitivité des acteurs émergents repose désormais sur leur
À cet égard, la ministre a mis en avant l’expé- rience du Maroc en matière de développement des énergies renouvelables (15 ans d'expé- rience) et d’attraction des investissements privés (plus de 30 ans), des leviers ayant largement contribué à l’essor du secteur et à la modernisation des infrastructures énergé- tiques dans le Royaume. Elle a souligné, dans ce cadre, la straté- gie marocaine visant à renforcer l’intégration régionale en tant que corridor OTC (Originate, Transit, Certify), à la croisée de l’Afrique, de l’Europe et de l'atlantique en matière énergé- tique. ◆
capacité à s’adapter aux nouvelles chaînes de valeur de l’énergie verte.
Fenelec
L e Maroc réaffirme son engagement à renfor- cer la coopération énergétique avec les pays africains, selon Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur. Lors de l’ouverture des rencontres africaines de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec), il a souligné l’importance de cette collaboration dans les secteurs stratégiques de l’électricité et des énergies renouve- lables. Il a également mis en avant la compétitivité marocaine, illustrée par des exportations électriques et électroniques atteignant 18 milliards de dirhams en 2023, en hausse de 34%. Ali El Harti, président de la Fenelec, a insisté sur la nécessité de renforcer les synergies africaines pour répondre aux besoins croissants en énergie durable, tandis que Mor Kassé, président de la Feselec du Sénégal, a plaidé pour un meilleur accès au finance- ment et le renforcement des capacités techniques locales. Sanou Salia, président de Soteema au Burkina Faso, a quant à lui appelé à une coopération accrue entre les secteurs public et privé pour relever les défis énergé- tiques du continent. Ces rencontres, organisées les 17 et 18 février, ont réuni les principaux acteurs africains du secteur pour explorer les opportunités d’investissement et accélérer la transition énergétique. ◆ Le Maroc renforce sa coopération énergétique avec l’Afrique
Léger recul des émissions de gaz à effet de serre UE
L es émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’écono- mie européenne ont été estimées à 767 mil- lions de tonnes équivalent CO2 au troisième trimestre 2024, soit une légère dimi- nution de 0,6% par rap- port à la même période de 2023 (772 millions de tonnes équivalent CO2), selon Eurostat, l’office sta- tistique de l’UE. Les secteurs économiques responsables des plus fortes réductions ont été la fourniture d'électricité et de gaz (-6,7%) ainsi que le transport et le stockage
(-0,9%), précise l’organe européen dans ses esti- mations des émissions de GES des économies des 27. D’après l'office, une dimi- nution des émissions de gaz à effet de serre a été estimée dans 16 pays de l'UE. Les réductions de GES les plus impor- tantes ont été relevées en Autriche (-7,8%), en Hongrie (-3,3%) et au Danemark (-2,8%). Sur ces 16 pays de l'UE, 4 ont enregis- tré une baisse de leur PIB (Hongrie, Autriche, Estonie et Roumanie).
Eurostat estime que les 12 autres pays de l’UE (Malte, Croatie, Espagne, Danemark, Tchéquie, Portugal, France, Pays- Bas, Pologne, Belgique, Finlande et Allemagne) ont réduit leurs émissions tout en augmentant leur PIB. Pour lutter contre le chan- gement climatique, l’UE a fixé pour objectif une réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 (contre 40% actuel- lement). Elle a également rendu la neutralité clima- tique d'ici 2050 juridique- ment contraignante. ◆
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