Cornwall_2012_01_18

Trois élèves ayant participé aux camps de journalisme « Jeunes reporters en action » de l’Association de la presse francophone (APF) ont été invités à couvrir le Parlement jeunesse pancanadien (PJP) pour le compte des journaux de l’APF du 5 au 8 janvier dernier à Ottawa. Danyka Leclair (Polyvalente Roland-Pépin, Campbellton, NB), Benja- min Doudard (Collège Notre-Dame, Sudbury, ON) et Mady Bouchard (École du Sommet, Saint-Paul, AB) ont eu l’occasion d’assister aux débats et de prendre part aux activités des parlementaires du PJP afin de rapporter le tout aux membres des différentes communautés francophones du Canada.

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CE N’EST QU’UN AU REVOIR par BENJAMIN DOUDARD

gouvernement. Finalement, Ali Boussi (On) a été élu au poste de chef-adjoint de l’opposi- tion. La patience des candidats a été mise à l’épreuve pour le dernier vote de la journée. La totalité des élections devaient être faites à l’aide de télécommandes et quand est venu le temps de voter pour le chef-adjoint de l’op- position, un problème technique est survenu, empêchant le vote d’avoir lieu. Le scrutin pour le dernier poste a dû être voté sur papier et les bulletins de vote comptés manuellement. Quant aux ministres qui formeront le reste du cabinet, ils seront choisis quelques mois avant le prochain PJP, soit au cours de l’année 2013. À la toute fin de l’événement, les dépu- tés se sont quittés dans le lobby de l’hôtel, la plupart prêts à rentrer chez eux, en voiture, en autobus, en train ou en avion. Pour les partici- pants qui comptent revenir pour la prochaine édition du PJP, qui aura lieu en janvier 2014, ce n’est pas « adieu » qu’ils se sont dit, mais plu- tôt « au revoir ». vie énormément enrichissante! ». Auniveausecondaire,celui-ciavouenepas avoir été intéressé du tout au système gou- vernemental. Mais, après avoir participé à un parlement jeunesse, il s’est ouvert les yeux sur un monde de possibilités et de changements. Il a été élu premier ministre au terme de son 3e PJP et malgré sa modestie, acquiesce avoir les outils et habilités pour faire honneur à un tel titre. Will Roney est un personnage à la fois dé- terminé, fonceur, sage et terre à terre. Il sait qu’être informé et comprendre le processus gouvernemental est la clé pour avoir la mo- tivation de s’engager et tente de le commu- niquer aux autres. Il étudie présentement à l’Université d’Ottawa en histoire et veut en- suite se diriger vers la marine. Il ne dit pas non à la possibilité d’un jour joindre les rangs po- litiques.

zaine de candidats ont prononcé leur discours devant la chambre afin de demander à leurs collègues leur appui pour être élu à l’un des huit postes disponibles. Le vote s’est soldé par la victoire de l’ex-chef de l’opposition, Alexis Couture (N-B), au poste de premier ministre. «Çafaitextrêmementplaisir»,affirmet-il.«On a un cabinet qui est très diversifié, qui vient de partout à travers le pays et qui représente vraiment bien la francophonie canadienne», ajoute le futur premier ministre en parlant du prochain Parlement jeunesse pancanadien. C’est à Alex Bouchard (Yukon) qu’est reve- nu lepostedechefde l’opposition,etJonathan Gauvin (Qc) occupera celui du chef du tiers parti. Gabriel Tougas (Mn) sera président de la chambre et David Gakwerere (Ab) vice-prési- dent. Charles MacDougall (N-É) s’est quant à lui emparé du titre de vice-premier ministre et Marie-Julie Bourque (Î-P-E) sera la leader du pourraient y avoir si l’opposition se laissait inti- mider par un parti aussi déterminé et têtu que l’AXAS. Derrière son sourire amical, Will cache certainement une bête féroce prête à rugir et à débattre les opinions et décisions de son parti jusqu’au bout. Cependant, malgré les rivalités et les jeux de rôle, des liens étroits se tissent entre dé- putés et ministres. Selon Will, l’expérience de participer à une rencontre regroupant des jeu- nes francophones de partout à travers le pays est une chance en or et ouvre des fenêtres vers un Canada plus uni qui travaille ensemble pour bâtir un monde meilleur. Pouvoir discuter des enjeux touchant les jeunes et la communauté, de changements voulant être apportés au sein du gouverne- ment, avoir le pouvoir d’influencer l’avenir du pays, toutes sont des raisons de s’engager au niveau politique. « Ça été une expérience de

OTTAWA— C’estsurlesmotsdugouverneur général du Parlement jeunesse pancana- dien, Bernard Lord, que s’est officiellement terminé le 8 janvier dernier cet événement national biennal de quatre jours organisé par la Fédération de la jeunesse canadien- ne-française (FJCF). La 6e législature du Parlement jeunesse pancanadien s’est clôturé par la sanction royale accordée aux projets de loi sur les langues officielles et sur la privatisation de l’armée, les seuls ayant étés adoptés par la chambre. Cette marque officielle a été appo- sée par M. Lord. Par lasuite, lachambreaétéprorogéepour une durée de deux ans et les élections ont été tenues afin de déterminer une partie du cabi- net de la 7e législature du PJP. Plus d’une quin- OTTAWA — Doté d’une moustache sor- tie tout droit d’un livre d’histoire, Will Roney (I.P.É.) est passionné du passé et déterminé à faire une différence dans le milieu politique. Il joue d’ailleurs le rôle du premier ministre au Parlement jeunesse pancanadien (PJP) à Ottawa du 5 au 8 jan- vier. Membre et leader du gouvernement mi- noritaire Axiome anti-socialiste (AXAS), sa philosophie personnelle ne ressemble pour- tant guère à celle qu’il représente cette fin de semaine. Inspiré de la situation actuelle du gouvernement conservateur Harper, l’opinion de droite de son parti ne sera pas remise en question par l’opposition. Cette similitude a pour but de démontrer les conséquences qui par DANYKA LECLAIR

Alexis Couture (NB), élu premier ministre du PJP 2014

D’UN EXTRÊME À L’AUTRE: WILL RONEY ET SON PERSONNAGE POLITIQUE

Will Roney (IPE), le premier ministe de l’édition 2012 du PJP

par MADY BOUCHARD S’APPROPRIER LA PLACE QUI REVIENT AUX JEUNES

sieurs responsabilités, que ce soit au gouverne- ment municipal, provincial ou fédéral, bien qu’elles varient grandement. Si en politique, les gens doivent « faire des sacrifices qui ont un impact sur tout l’ensemble familial », reste plusieurs raisons peuvent pousser un individu à se lancer en politique. Un désir de voir une amélioration, la pe sévérance et la volonté de prendre des actions afin de faire un changement sont quelques-unes des qualités recherchées chez un politicien. Pour faire un lien entre le gouvernement et le devoir des citoyens de prendre leur place, le gou- verneurgénéralexpliquequ’« ilfautque lescitoyens prennent des décisions afin que des résultats reflè- tent la population du pays, il est donc important que les individus participent aux élections, s’expri- ment, et soient engagés dans la société ainsi qu’au sein du gouvernement. » Soulignons qu’à 33 ans, Bernard Lord a été le plus jeune premier ministre du Nouveau-Brunswick. Il a été à la tête d’un gouvernement progressiste- conservateur de 1999 à 2006. Depuis, il a quitté la vie publique pour joindre le secteur privé.

OTTAWA — Prendre sa place dans la société canadienne. Voici le message que Bernard Lord a livré lors de sa confé- rence, qui a pris la forme d’un échange avec les partici- pants, dans le cadre de l’ouverture de la session parlemen- taire du Parlement jeunesse pancanadien. M. Lord, qui joue le rôle du gouverneur général pour l’occasion, a ainsi donné le coup d’envoi à l’activité le 5 janvier. Les 105 députés ont, lors de cette conférence, découvert l’importance de leurs actions au niveau gouvernemental. Les motivations, les responsabilités ainsi que certaines qualités nécessaires afin d’apporter des changements ont aussi été mentionnées à mainte reprises lors de cette activité. « Il faut être motivé par les prochaines générations afin de prendre des décisions qui mèneront à des changements dans notre pays », explique M. Lord. « Il ne faut pas que les gens hé- sitent à prendre des risques calculés, à prendre leur place et à soulever les défis afin d’avancer leurs idées, même si leurs pairs demeurent silencieux. La confiance en sa réussite motive les gens à agir, pas la peur des échecs. » Selon lui, la responsabilité d’agir revient aux individus s’ils désirent remarquer un changement dans la société. Il y a plu-

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