" ' ' " * 3 & 4 r # 6 4 * / & 4 4 UNE NEIGE HÂTIVE QUI AFFECTE LES AGRICULTEURS
ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca
« Le maïs est déclassé cette année. Au lieu d’avoir un grade 2, qui donne le plein prix à la bourse de Chicago, il a un grade 3 ou 4 », a poursuivi l’agriculteur. Cela se répercute sur le prix, puisqu’au grade 3 on enlève deux dollars de la tonne métrique, et au grade 4 ce sont 10 $ de la tonne métrique qui sont enlevés. Pour M. Lemieux, l’année 2019 n’est certes pas une année record. Les coûts pour le séchage seront, cette année, beaucoup plus élevés que lors d’une année normale. Même son de cloche du côté de Jacques Pasquier, producteur laitier et agriculteur, également de la région d’Embrun. L’homme explique que les moissonneuses-batteuses se remplissent de neige, il est donc prati- quement impossible de récolter. « J’ai ramassé juste 20 % de ma récolte de maïs, s’inquiète-t-il. D’habitude, au mois de novembre, il n’y a pas de neige. Lorsque nous l’aurons récolté, ça va couter une for- tune en séchage. »
Pour certains, la tempête hivernale qui a frappé l’Est ontarien la semaine dernière est un cadeau, mais, pour les agricul- teurs, c’est la cerise sur le sundae dont ils se seraient bien passés. Pour Laurier Lemieux, agriculteur de la région d’Embrun, c’est une année à oublier. « La neige nous a coupé l’herbe sous le pied. Cet été, le maïs a souffert de sècheresse et maintenant la neige l’affecte avec un taux d’humidité beaucoup trop élevé », a-t-il lancé. La récolte, pour la plupart des agri- culteurs de maïs et de soya, a débuté fin octobre. Mais les forts vents qui ont soufflé à la période de l’Halloween ont fait que le blé d’Inde s’est couché, pour ensuite se couvrir d’une neige lourde. Les moissonneuses- batteuses ne peuvent malheureusement pas faire le travail qu’on attend d’elles quand la neige frappe de plein fouet les champs. « Quand il neige et qu’il fait froid, a expliqué M. Lemieux, c’est tout le système hydraulique de la moissonneuse qui est touché. C’est très dur pour tout ce qui ne CBJHOFQBTEBOTMIVJMF6OFNPJTTPOOFVTF batteuse, ce n’est pas comme une voiture. » En temps normal, les agriculteurs ré- coltent leur maïs lorsque le taux d’humidité se situe entre 22 % et 25 %. Mais, cette année, l’humidité varie entre 30 % et 32 %, ce qui est néfaste pour une bonne récolte.
Edgar Chartrand National Quality Award Member, Million Dollar Round Table
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For some, the winter storm that hit Eastern Ontario last week is a gift, but for farmers, it’s the cherry on the sundae they could have done without. Normally, farmers harvest their maize when the moisture content is between 22 per cent and 25 per cent. But this year, the humidity varies between 30 per cent and 32 per cent, which is harmful for a good harvest. Corn is downgraded this year. Instead of having a grade 2 that gives the full price at the Chicago Stock Exchange, it has a grade 3 and 4. —supplied photo
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