Carillon_2011_02_23

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Les arbres : il faut plus que des vœux pieux novembre pour faire place à unnouveauprojet d’aménagementpaysagerquinécessiteramoins d’entretien, notamment moins d’élagage. les oiseaux seront plus contents, et les gens serontplus cools .Lesarbresfournissentl’ombre pour lesmaisons : les gens profiteront d’écono- mies d’énergie.

Presquetoutlemondeaimelesarbres.Ondit « presque » parce que, malgré le fait que les arbres nous offrent plusieurs bénéfices et mal- gré nos meilleures intentions, dans certaines circonstances, l’élimination des arbres est iné- vitable. Partout, on parle des bénéfices de la crois- sance économique. On sait que le développement et la construction sont bons pour tout le monde. La croissance crée des emplois, des revenus de taxes, des revenus qui financent de nouveaux services pour de nou- veaux résidants. Par conséquent, il est préférable de ne pas empêcher le développement inutilement. Mal- heureusement pour les gens qui adorent les arbres, souvent la croissance nécessite l’abat- tage des arbres. Heureusement, pour les promoteurs de la régiondePrescott-Russell,ilexistepeuderégle- mentation qui restreigne la destruction des arbres. La coupe à blanc demeure une pratique très courante. Pour plusieurs, les souches sont synonymes de progrès; les arbres compliquent les affaires. Il en coûte plus cher de sauver des arbres et de modifier les plans que de simplement enlever tous les arbres sur un terrain. Cette ligne de pensée n’est pas politiquement acceptable. Par ailleurs, c’est une attitude qui est partagée par les preneurs de décisions, si on considère le manque de réglementation qui protège des arbres. Mais il y a également plusieurs gens, y compris des édiles municipaux, qui déplorent lafacilitéaveclaquelledebellesforêtsdel’estde l’Ontario sont rasées pour faire place au déve- loppement. Cette année, une emphase sera mise sur la préservation des forêts parce que l’Organisa- tion des Nations Unies a déclaré 2011 comme l’Année internationale des forêts. Selon le nouveau président du conseil des Comtés unis de Prescott et Russell, Jean-Yves Lalonde, les arbres feront partie des dossiers importants sur lesquels il se penchera au cours de l’année. «Mes priorités au cours de mon mandat serontledéveloppementéconomiqueettouris- tique, le Concours international de labours 2011 (CIL) et l’année 2011 en tant qu’Année internationaledesForêts»,déclaraitM.Lalonde, maire d’Alfred-Plantagenet, pendant son dis- cours inaugural en décembre. Les gestes concrets et durables qu’il dit vou- loirposersontlouables,mais,enréalité,souvent les paroles ne correspondent pas avec les ac- tions. Parexemple,danslevillaged’Alfred,quifait partie de la municipalité d’Alfred-Plantagenet, plusieurs grands arbres, des érables matures, dansleparcAlfred-Évanturelontétéabattusen

D’ailleurs, la Province a déjà accordé son soutienàlacampagnedesNationsuniesvisant àplanter un milliard d’arbres sur la planète. Les autorités estiment que cet effort de l’Ontario permettra d’éliminer 3,8 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l’at- mosphère, ou l’équivalent de 172 millions de trajets d’une centaine de kilomètres en voiture. La province sera plus belle, les animaux et

Naturellement, plusieurs résidants ont dé- ploré cette perte qui fait partie d’un plan de revitalisation du parc. Une raison évoquée? Les arbustes nécessi- tent moins d’entretien que les grands arbres. Dans d’autres Municipalités les discussions au sujet des arbres sont rares. On sait qu’en 2008, le conseil municipal de la Ville de Hawkesbury a refusé de prendre position sur une demande d’une citoyenne qui voulaitquelaVilleadopteunepolitiqueafinde protéger les arbres. Lesmembresontdécidédenerienfaireaprès que le conseil eut reçu une suggestion que la Municipalité introduise une ordonnance pour conserver des arbres et encourager la planta- tion d’arbres sur les nouveaux sites de développement. Les membres avaient peur qu’un tel règle- ment ne provoque l’opposition du public. Les élus à l’époque disaient qu’il y avait déjà assez de restrictions sur les activités que les gens pouvaient faire sur leur propriété. Par ailleurs, les politiques qui encouragent les forêts urbaines existent dans plusieurs municipalités. Or, plusieurs pensent que les entrepreneurs devraient être obligés de proté- ger certains arbres, surtout les grands arbres matures,etquelesentrepreneursoulesproprié- tairespotentielsdevraientêtreobligésdeplanter des arbres sur leur propriété. Plusieurs s’inquiètent également de la défo- restation graduelle sur l’ensemble du territoire de Prescott-Russell. Le couvert forestier dans Prescott-Russell est en constant recul, une si- tuation qui inquiète certains planificateurs et organismes voués à la protection animale. Le couvertforestierd’unerégiondoitconstituerau moins30pourcentdelasuperficieduterritoire. Les experts croient que, en bas de 30 % de couvert forestier, il peut y avoir des pertes de la biodiversité. Lafaune,lafloreetlanappephréa- tique seraient affectées. Actuellement,lesboisésreprésentent26pour cent du territoire de Prescott-Russell. La bonne nouvelle, c’est que des organismes comme la Conservation de laNation Sud et Les Boisés de l’Est travaillent afin de conscientiser les pro- priétairesauxbénéficesdesforêtsetauxméfaits de la déforestation. Il est plus rentable pour les propriétaires et l’environnement de bien gérer un boisé que d’en faire faire la coupe à blanc. Une approche globale pour une réglementation qui contrôle- raitlacouped’arbresestdonclasolutionultime. Le gouvernement de l’Ontario s’engage à planter 50 millions d’arbres d’ici 2020 pour combattre les changements climatiques et met- tre en place un environnement plus vert.

Presquetoutlemondeadorelesarbres.Mais, afindelesprotéger,ilfautdesactions,etnonpas des vœux pieux. Un vieil adage dit : « Lemeilleurmoment pour planter un arbre est il y a 20 ans; le deuxième meilleur moment est maintenant ».

par Jean-Roch Vachon N é d ' u n e r a c e f i è r e Cossette

Les familles Cossette sont à l’honneur. Louis Girard, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique. Le premier ancêtre au pays est Jean Cossette, fils de Jacques et Renée Mascouine (ou Macouin) de Saint-Hilaire-des-Loges, arrondissement Fontenay-le-Comte, évêché de Maillezais, Poitou (Vendée), France. Le 12-02-1668, Jean et sa future épouse Marguerite Éloy (ou Loyée ou Loué), fille de Jean et Marguerite Falaise, conviennent de leur contrat de mariage devant le notaire Claude Aubert. De cet éventuel mariage seront issus sept enfants, deux filles et cinq garçons, baptisés à Château-Richer, L’Ange-Gardien et Neuville. À son arrivée à Beaupré, il est domestique de Bernard Chesnay. Jean nous vient du Poitou, ancienne province française. « Les légions de César ont occupé l’ Aquitania « pays des eaux » habité par différents peuples gaulois, et le Sud-Ouest garde de nombreux vestiges de la prospère période gallo-romaine. Rattachée au royaume franc, érigé en royaume autonome par Charlemagne, pour l’un de ses fils, puis duché, l’Aquitaine passa aux Plantagenets en 1152, avec le mariage de la duchesse Aliénor : répudiée par le roi de France, celle-ci épousa en secondes noces Henri II Plantagenêt, prince angevin héritier de la couronne anglaise. L’Aquitaine … comprenait le Poitou, le Limousin, le Périgord, l’Agenais, la Gascogne et une partie de la Saintonge. … ¹ » … Génération 9 e Gabriel Cossette – Gertrude Trépanier m. le 09-09-1946 à Saint-Tite (comté Champlain), Qc 8 e Richard Cossette – Annette Houde m. 15-04-1912 à Saint-Marc, Shawinigan, Qc 7 e Édouard Cossette – Elizabeth Cooke m. le 07-07-1851 à l’Immaculée-Conception, Trois-Rivières, Qc 6 e Isidore Cossette – Sophie Crevier/Bellerive m. le 18-02-1821 à Sainte-Marie-Madeleine, Cap-de-la-Madeleine, Qc 5 e Louis Cossette – M. Catherine Trépanier m. le 24-07-1780 à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Qc 4 e François Cossette – Joseph.t.e Côté m. le 27-04-1756 à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Qc 3 e François Cossette – Françoise Thiffault m. le 29-10-1727 à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Qc 2 e Frabçois Cossette – Catherine de Lafond m. le 23-11-1694 à Batiscan, Qc 1 re Que se passe-t-il au pays au moment où Jean et Marguerite fondent leur foyer ? «Talon obtient de retourner en France, après avoir passé trois ans au Canada (1665- 1668). Il sollicitait son congé depuis plus d’un an déjà, pour des raisons de santé et, vraisemblablement, pour régler certaines affaires de famille. Claude de Boutroue le remplace. À peine arrivé en France, Talon est prié par le roi et Colbert d’aller reprendre son poste au Canada. Dès 1669, il se met en route accompagné de quelques pères récollets dont il veut réinstaller l’Ordre dans la colonie, afin de contrebalancer l’influence des Jésuites.» ² 1. Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678. Jean Cossette – Marguerite Éloy (ou Loué) c.m. le 12-02-1668, greffe Claude Aubert Jacques Cossette – Renée Mascouine (ou Macouin) m. avant 1651 de Saint-Hilaire-des-Loges, Poitou (Vendée), France

19 500 copies

Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Made with FlippingBook Online document