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La fièvre du hockey s’empare de Saint-Pascal-Baylon
la signature de Jacques Martin, natif de son village. « C’est un bon entraîneur », a déclaré Richet, avant dementionner quelques autres signatures de sa collection d’autographes de la LNH. « J’ai aussi Bobby Ryan et Ander- son. » JacquesMartin était le héros de l’heure, le lundi soir 8 août à Saint-Pascal-Baylon, alors qu’il escortait la Coupe Stanley dans son village natal pour une célébration spéciale au parc communautaire. Pour Martin, c’est sa plus récente réalisation après plus de trois décennies comme entraîneur de hockey dans la LNH. Au cours de la dernière sai- son, il a réalisé son rêve et a gagné la Coupe Stanley en tant qu’entraîneur adjoint avec les champions, les Pingouins de Pittsburgh. « Je suis extrêmement fier d’être en mesure d’apporter la Coupe Stanley ici aujourd’hui », a déclaré Martin devant les spectateurs debout à l’intérieur de la tente. Il a rendu un hommage spécial à son oncle, Conrad Guindon, et Jean-Marie Maison- neuve, l’homme qui a dirigé Martin pen- dant ses années de hockey mineur, celui qui l’a inspiré à faire de grands rêves et à les atteindre. « Ce sont eux qui m’ont éclairé et motivé », a-t-il ajouté. Entre 1500 et 2000 personnes ont défilé sous le chapiteau lors de la soirée. Alors que la plupart étaient des voisins, des membres de la famille et des amis de Jacques Martin,
GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca
Presque tous les Canadiens ont rêvé un jour de gagner la Coupe Stanley. La meilleure chose qui puisse arriver, à part faire partie d’une équipe gagnante de la LNH, c’est au moins avoir la chance de la toucher. Pour des centaines d’amateurs de hockey de Saint-Pascal-Baylon, ce rêve est devenu réalité. Chloé Richet est à l’intérieur de la grande tente, mise en place aumilieu du parc com- munautaire, voisin de l’école du St-Rosaire à Saint-Pascal-Baylon. Elle tient un livre d’autographes à la main. C’est le jour de la visite de la Coupe Stanley dans le village, mais le but de Richet n’est pas seulement de toucher le don de Lord Stanley à ce sport canadien. Elle veut ajouter à sa collection
Le premier entraîneur de hockey de JacquesMartin, Jean-MarieMaisonneuve (à gauche), et l’oncle de Jacques Martin, Conrad Guindon, ont eu une très grande influence sur sa carrière. —photo Gregg Chamberlain
plusieurs personnes sont venues d’Ottawa et de la région environnante pour voir et toucher la Coupe, tel Raymond Gaudreau de Montmagny,Québec. Il connaît Jacques Martin depuis l’époque des Nordiques de Québec. Il avait rencontré l’entraîneur des
Nordiques pour la première fois en 1980, lors d’un brunch que le club avait tenu pour ses admirateurs. «Un très bon instructeur, a déclaré Gau- dreau, un bon entraîneur. »
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