MASTER CLASS : LES ÉCO EMOTIONS #NOUSSOMMESVIVANTS

MAIS LES ÉMOTIONS JOUENT UN RÔLE PRIMORDIAL

Dans « l’erreur de Descartes », A. Damasio donne son point de vue sur la façon dont les émotions se manifestent dans les inter-relations étroites qu’entretiennent le corps et le cerveau. En s’appuyant sur de l’étude de cas « Phinéas Gage », l’auteur se propose de montrer comment les émotions permettent de nous adapter à l’environnement et pourquoi « pour le bon et le moins bon » elles font partie de la raison (contrairement à ce qu’indique une certaine culture classique cartésienne, d’où le titre évocateur du livre). Il développe l’idée selon laquelle le cerveau a pour caractéristique de permettre d’anticiper l’avenir et de former des plans d’action, ceci en s’appuyant sur l’orchestration fine de l’émotion. Une prise de décision est, en effet, neurologiquement parlant, très rapide, bien moins d’une seconde, lorsqu’il s’agit de réagir face à un danger immédiat, l’émotion est, alors, prédominante. En effet, les émotions arrivent au cerveau plus vite que les informations rationnelles sur la situation expérimentée . La réaction émotionnelle est traitée par notre système limbique à la base de notre cerveau : Il faut entre 150 et 220 ms pour avoir une réponse émotionnelle alors que l’évaluation cognitive demande entre 300 et 420 ms (source).

A. Damasio. L’erreur de Descartes (1995) ; Le sentiment même de soi (1999) ; Spinoza avait raison (2003)

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