Carillon_2016_07_22

Fabuleux Lamoureux

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

fait partie de l'histoire et attise la passion des lutteurs, qui se donnent cœur et âme pour cette étincelle que seuls les amateurs de lutte peuvent réellement comprendre. « Des fois, le matin, j'ai de la misère à me lever, mais la lutte c'est un challenge, un rythme de vie et une poussée d'adrénaline, a-t-il rajouté. Pendant le combat, quand tu vas chercher la foule en tapant des mains ou avec des prises et que tumontes dans les cordes pour une pose, la foule crie et c'est tout un feeling . Tu rentres dans le personnage et bing bang les coups de la corde à linge et le gars est fini! » Comme l'a si bien dit l'humoriste Yvon Deschamps, il n'y a rien de mieux que les sports arrangés, comme la lutte et le hoc- key. Mais même si les dés sont pipés dans l'arène, l'entraînement de lutteur est dur sur le corps avec les chutes répétées, les atémis cinglants et les câbles qui causent mille et une ecchymoses. « Une blessure n'attend pas l'autre et les gars sont toujours poqués partout et raqués et un fauxmouvement peut tout changer, a-t-il dit. Lors de mon dernier combat à Smiths Falls contre Preston Perry, il niaisait lemonde en bas de l'arène et je suis descendu et il m'a rentré dans le côté de l'arène comme un joueur de football. D'habitude, tu te baisses pour encaisser le coup, mais je ne l'ai pas fait la deuxième fois et j'ai eu vraiment mal pen- dant deux, trois semaines. Mais bon, je suis un extrémiste et le monde va quand même me voir sur la troisième corde en novembre. » Même si bien des amateurs de lutte aimeraient voir Jacques Lamoureux et son coéquipier Guy Gagné massacrer Preston Perry et Michael Von Payton dans l'arène

de Hawkesbury, la Great North Wrestling serait en négociation pour amener les anciens champions par équipe de la WWE, Sylvain Grenier et René Dupré, pour le gala de cet hiver au Complexe sportif Robert Hartley. Pour Jacques Lamoureux, affron- ter d'anciennes vedettes qui sont encore en grande forme serait tout un défi, tout comme le rêve de remporter les ceintures par équipe dans son patelin et devant une foule des plus partisanes. La saison des fraises et des fruits d'été tirant à sa fin, le producteur peut maintenant reprendre l'entraînement en vue du gala de Hawkesbury, qui sera ensuite suivi d'un gala à Rockland en 2017. En plus de pousser de la fonte dans le gym, il va encaisser dans l'arène de la Torture Chamber de Dru Onyx àMontréal et aussi à Ottawa avec Hannibal. Après quelques matchs solos, il a gagné en expérience et en assurance sur le matelas, l'hésitation faisant maintenant place à l'écoute de la foule et à la chimie qui rend unmatch de lutte plus vrai que la meilleure des illusions. « Il va y avoir de la voltige en masse et les fans ne m'auront jamais vu en shape de même, a conclu le Fabuleux. Je reviens avec une nutritionniste à plein temps pour mes repas et je neme ferai pas prendre àmanger une patate! Je vais aussi avoir un nouveau maillot et je veux développer l'entrée de mon personnage, car je suis maintenant un bon que la foule adore. Ça va être le fun et je m'amuse dans la lutte et ça continue. J'aimerais bien faire un showparmois l'hiver et je commence à regarder d'autres ligues à Montréal et Valleyfield. Je suis capable d'en prendre. »

Jacques Lamoureux en a vécu des sensa- tions fortes depuis son baptême de lutte en février 2015 au sein des Hart Throbs. Même si son coéquipier Steven Levac a accroché ses bottes indéfiniment, le Fabuleux n'a pas l'intention de ralentir et il se prépare pour le plus gros match de sa carrière le 5 novembre, au Complexe sportif Robert Hartley de Hawkesbury. « Notre premiermatch, c'était un kick pour deux meilleurs chums et j'avoue que ça me manque de triper avec lui, de monter dans l'arène et d’entendre la foule, a indiqué le lutteur de 40 ans. On s'entraînait ensemble, onmangeait bien, lamotivation était là et on était sur la coche et on avait du fun. Après le show pour le cancer chez Ford, Steven a eu un différent avec le promoteur et ça s'est arrêté là. Devon (Hannibal) ne nous a pas parlé pendant un bout de temps, mais je suis un gars qui se garroche partout et dans n'importe quoi et je n'ai pas peur de grand-chose. Quand Devon m'a texté pour parler de mon potentiel et d'unmatch solo, j'ai décidé de foncer. » Monter dans l'arène pour la première fois à la fin de la trentaine n'a pas été de tout repos pour Jacques Lamoureux, dont le dos de producteurmaraîcher le fait souvent souffrir. Propriétaire des Jardins Lamoureux, une en- treprise dont les kiosques de fruits et légumes ont pignon sur rue dans tout Prescott-Russell, il doit conjuguer cette passion avec celle de son travail, un défi pas toujours facile à relever. Mais la lutte professionnelle est un sport-spectacle comme pas un, où la foule

—Photo Stéphane Lajoie

CINÉMA

Grenville (Qc) C 819-242-3131 r

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En français ROY DUPUIS 819-242-3131 FROM FRIDAY JULY 15 FROM FRID JULY 22 L’INSTINCT DE LA MORT CINEMA CINEMA

MATTHEW McCONAUGHEY ANNE HATHAWAY Michael Caine INTERSTELLAR 3rd WK 3

16 ANS + ANS

En français

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3 D FRI. AND SAT. AT 7:00 IN ENGLISH MON. TUS.WED. AT 6:30 IN EN LISH FRI. AND T. AT 7 P.M. MON. TUES. ED. AT 6:30 P.M. EN FRANÇAIS I . ET J . 18H30 ALSO PLAYING EN FANÇAIS DIM. ET JEU. À 6H30 SUNDAY MATINÉE AT 1:30 ALSO PLA G L’INSTINCT DE LA MORT

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 22 juillet 2016

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