D’ a b o r d d é c l i n a i - son «hau t es pe r - f o r m a n c e s » d e l’Aston Martin DB2, la Vantage s’est rapi- dement muée en un modèle à part entière. Des pépites d’antho- logie avaient ponctué cette saga vieille de 70 ans, à l’image de la première Vantage V8 conçue par William Town et la Vantage Le Mans V600, qui disposait d’une double suralimentation. Sortie en 2018, la nouvelle génération de la Vantage réalise un bond technologique spectaculaire, en puisant, comme de coutume, dans la banque d’or- ganes de sa fratrie. Elle repose ainsi sur la plateforme en alu- minium de la DB11, que les ingénieurs mai- son avaient considérablement raccourcie (-284 mm). Faut-il rappeler qu’on ne conduit pas une sportive haute performance comme une somptueuse GT. Si la robe est moins sage que celle de la DB11, 30% des pièces sont identiques. Le défi aérodynamique Le langage stylistique de la Vantage fusionne les codes de la DB10, redoutable voiture de l’agent James Bond dans «Spectre», aux attributs de la supercar Vulcan. Résultat, sa silhouette sculpturale crée une posture athlétique, dénotant, à l’avant, d’une bouche béante surplombant une lame aérodyna- mique fort aiguisée, tandis que la partie arrière intègre un impressionnant diffuseur en carbone. Les flancs, de leur côté, se montrent bien musclés, tout autant que la partie arrière, dont la forme ultra-massive est bien là pour rappeler le tempérament viril du bolide. Par ailleurs, les feux accueillent une nouvelle signature procurant un nouveau regard, doublé d’une identité visuelle très distinctive. On ne peut parler de cette architecture sans évoquer ses spécificités aérodynamiques. A l’avant, un «séparateur» canalise le flux d’air nécessaire pour refroidir le moteur, avant de >> / 15
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