autonews numéro 223

DE LA CRISE LES DÉBOIRES

Hicham Atabi Directeur de la rédaction h.atabi@autonews.ma

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restriction d’importation de véhicules neufs dont le tarif dépasse 500 000 DH. Or, cette catégorie de voitures souffre déjà d’une lourde «taxe de luxe» qui s’établit à 20%. Réduire les sorties de devises, semble être l’argument le plus probant avancé par les auteurs de la probable restriction d’importation. En période de crise, il est légitime qu’un pays souverain cherche à jouer la carte du protectionnisme pour contrôler au mieux ses dépenses. Mais, ce genre de décisions sera assurément perçu comme inadéquat par les partenaires

ouchées de plein fouet par la crise du Covid-19, les ventes automobi les, comme d’ailleurs la plupart des activités commerciales, enregistrent des baisses ha l l uc i nantes. Au tota l , 1 683 vo i tures ava i ent

trouvé preneur, en avril 2020, contre 12 305 au cours de la même période de l’année dernière, soit une chute de 86,32%. Ces chiffres donnent le frisson aux acteurs du secteur qui , désenchantés par les

Des rumeurs circulent sur une probable restriction d’importa- tion de véhicules neufs dont le tarif dépasse 500 000 DH. ‘‘

étrangers, en part icul ier ceux avec lesquels le Maroc est lié par des accords de l ibre-échange. Dans ces conditions, il est possible que la «taxe de luxe» soit davantage augmentée pour drainer du cash dans les caisses. Mais rendre des objets inaccessibles aux consommateurs, quels qu’il soient riches ou pauvres, est-ce vraiment la meilleure solut ion pour mainteni r l’économie à flot ? Enfin, puissent les routes ma roca i nes ne j ama i s

p rév i s i ons de l ’ ap rès confinement, voient tout espoir de redresser la barre se réduire en une peau de chagrin. Pas de reprise avant 2022, suggèrent les pronost ics les plus opt imi s tes . Et encore faut-il, qu’il n’y ait pas de récidive de la pandémie qui ne cesse de hanter le moral des entreprises et des ménages. Une s i t ua t i on somme toute désast reuse non s e u l eme n t p o u r l e s importateurs, qui avaient

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ressembler, comme dans certains pays de la région, à une sorte de vitrine où s’exposent des millions de petites cylindrées, entourées de véhicules uti l itaires légers et autres camions.

concédé des investissements colossaux, mais aussi pour les milliers d’employés qui risquent de se retrouver au chômage. Et comme un malheur ne vient jamais seul, des rumeurs circulent sur une probable

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