autonews numéro 223

Outre le double Turbo, ce bloc est ali- menté par un circuit d’air dynamique, qui décuple le volume d’admission d’air dans les cylindres. Aussi riche avec un bon cocktail air/essence, le rendement est-il nettement amélioré. Et ce n’est plus un hasard que l’engin décroche, à plusieurs reprises, le trophée mirifique de meilleur Moteur de l’année.

sant référence à la 812 Superfast, la GT à moteur avant la plus puissante de la smala avec ses 800 ch. Mais aussi un clin d’œil au passé, car ce design fut déjà adopté par la 308 GTB de 1975, la mémorable berlinette de Tom Selleck dans la Série Magnum.

Pour le reste, les ailes avant sont toutes en rondeur, les hanches sont bien mus- clées… Mettez-y quelques appendices aérodynamiques comme les ailettes dans le bas de caisse, le diffuseur arrière ner- vuré doublé d’un soubassement entiè- rement caréné, et vous obtenez une carrosserie parfaitement affinée pour pénétrer l’air en toute douceur.

Pour transmettre la cavalerie aux deux roues arrière, le V8 fait appel à la boîte F1 à 7 rapports et double embrayage. Développée par les ingénieurs de la Scuderia; celle-ci se distingue par sa stra- tégie variable de gestion du couple. Idéale pour enrouler les virages en toute aisance, même à vitesse stratosphérique.

Quant à l’intérieur, la F8 s’enrichit d’équi- pements à la page et d’une bonne mise à jour pour ce qui est de l’instrumenta- tion et de l’interface numérique. Si les bouches d’aération rondes rappellent celles de la Ferrari 812, le mobilier, les panneaux de portes ainsi que les sièges avec coque en carbone, ont été entière- ment repensés pour offrir le maximum d’élégance et de confort. Mais est-ce vraiment ce qui nous intéresse dans une Ferrari ? Assurément non.

On ne peut parler des performances sans évoquer le « Side Slip Angle Control ». Il s’agit du système de commande électro- nique de la dynamique du véhicule qui travaille de concert avec le différentiel électronique, E-Diff, et le contrôle de trac- tion, F1-Trac, afin d’obtenir un équilibre parfait entre agilité et stabilité. Les frissons des dérapages latéraux, vous l’aurez com- pris, sont plus faciles à atteindre.

Enfin, pour jouer avec les limites des lois de la physique, le pilote n’a qu’à placer le manettino en position RACE pour acti- ver le Ferrari Dynamic En-hancer (FDE+). Génial, ce système dose la pression de freinage dans les virages, ce qui rend la voiture plus facile à contrôler en cas de drift.

Sous le capot La sportive au «Cavallino Rampante» s’anime du V8 maison, suralimenté d’un immense turbocompresseur, délivrant 720 ch (à 8 000 tr/min) pour un couple de 770 Nm disponible à partir de 3 250 tr/min. Le gain de 50 chevaux par rapport à l’ancien modèle fait logiquement amélio- rer les performances : la F8 avale le 0 à

Tout compte fait, Ferrari annonce avoir revu à la baisse la masse de l ’auto (- 40 kg) pour afficher un poids total de 1 330 kg. Bizarrement, le tarif ne cesse jamais de grimper : 3 millions de DH, au bas mot. Hicham Atabi

100 km/h en 2,9 secondes et tutoie les 340 km/h en vitesse de pointe. La 488 GTB était pourtant loin d’être ridicule avec res- pectivement 3 secondes et 330 km/h.

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