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Le conseiller Daniel Lalonde a recommandé au conseil de réembaucher un directeur général pour la Ville, unemotion qui n’as pas obtenu la faveur des autres élus à la table. –Photo Stéphane Lajoie
Pas de directeur général, pour l’instant
STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
la structure que nous mettons en place concernant la gestion de la municipalité, a-t-il rajouté. Si le prochain conseil qui est élu n’est pas prêt à mettre autant d’heures que nous en avons mis, en bout de ligne, ce sera le payeur de taxes qui sera obligé de payer davantage. » Seul le conseiller Michel Thibodeau a appuyé la recommandation de Daniel Lalonde. Selon ce dernier, la création des comités municipaux a permis auxmembres du conseil d’être plus au courant de ce qui se passe à l’Hôtel de ville, mais l’absence d’une direction générale a aussi ses mauvais côtés. « Le rôle d’un conseil est de s’assurer que les politiques, pratiques et directives admi- nistratives sont en place pour exécuter les décisions du conseil, a-t-il déclaré. Depuis la création des comités, j’ai l’impression que nous ne jouons pas complètement notre rôle et que nous faisons plus d’administration, ce qui n’est pas toujours bon et efficace. » Les conseillers Lalonde etThibodeau sont en faveur de l’embauche d’undirecteur géné- ral avec des compétences endéveloppement économique, ce qui permettrait d’éviter le retour du poste de directeur du développe- ment, également aboli à la suite d’un congé- diement en 2014. Cette option n’est pas idéale, selon le conseiller Yves Paquette qui, sans être com-
plètement contre l’idée d’un retour d’une direction générale, croit plutôt que l’avenir économique devrait être l’objectif premier. « Si je vais avec l’importance pour la Ville, oui un DG c’est important, mais selon les discussions du budget et ce que je vois ce qui est demandé en terme d’employés, j’opterais pour le gestionnaire de développement éco- nomique et c’est pour cela que je suis prêt à donner une autre année de mon temps.
L’embauche d’un DG pourrait être plutôt faite à la fin de cette année (2016). » La mairesse Jeanne Charlebois et les conseillers Pierre Ouellet, André Chamail- lard et Johanne Portelance ont voté contre la recommandation, citant les réussites, la communication entre les gestionnaires et les comités et aussi les relations tendues entre le conseil et les anciens directeurs généraux comme facteurs pour leur décision.
Lors de la séance du conseil municipal du 8 février, le conseiller Daniel Lalonde a recommandé d’enclencher un processus d’embauche pour un nouveau directeur général, ce poste ayant été aboli par la Ville à la suite du congédiement de Jean-Yves Carrier en décembre 2014. Le conseil a cependant voté contre cette idée, cinq votes contre deux. « En l’absence d’un directeur général, les conseillers ont été appelés à faire des tâches qui, selon moi, étaient des tâches administratives, a déclaré le conseiller Lalonde. Je pense qu’à court terme, c’était possible, mais à moyen et long terme, je crois qu’il serait mieux que l’on redonne cette gestion-là à un administrateur. » Selon Daniel Lalonde, le travail accom- pli en comité depuis l’abolition du poste de directeur a fait avancer les dossiers de la Ville de façon positive, mais la multi- plication des rencontres n’est pas idéale pour une saine administration et le travail pourrait être à recommencer à la suite des prochaines élections, si le nouveau conseil n’est pas d’accord avec cette manière de fonctionner. « Il faut faire attention au niveau de
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