Carillon 2024 06 19

ACTUALITÉS UNE TOUR CELLULAIRE DE ROGERS EN PROJET POUR LE CENTRE-VILLE DE HAWKESBURY

JOSEPH COPPOLINO nouvelles@eap.on.ca

des gouvernements fédéral et provincial, des municipalités membres de l’Eastern Ontario Wardens’ Caucus (EOWC) et de l’Eastern Ontario Mayors’ Caucus (EOMC). Rogers, qui a été sélectionné à l’issue d’un processus d’appel d’offres, fournit le reste de l’investissement. Le projet prévoit que Rogers construise environ 330 nouveaux sites de télécom- munications et mette à niveau 312 sites existants, de l’ouest de Peterborough à la frontière du Québec et jusqu’à Cornwall (à l’exclusion d’Ottawa). En décembre 2023, la mise à niveau de 305 sites existants et de 58 nouveaux sites cellulaires était terminée. Le projet d’expansion du réseau sans fil a été présenté comme un effort pour amé- liorer la sécurité publique, en donnant aux résidents un meilleur accès à la couverture mobile pour appeler les services d’urgence et utiliser les applications de navigation le long des routes rurales et éloignées de l’est de l’Ontario.

Le centre-ville de Hawkesbury pourrait bénéficier d’une meilleure couverture cellulaire, car la municipalité accepte de planifier la construction d’une tour de communication mobile Rogers. Lors de la réunion du conseil municipal de juin, le conseil a recommandé à l’admi- nistration de mener des consultations afin de permettre à Roger Communications de construire une tour de téléphonie cellulaire de 30 mètres de hauteur sur le boulevard Le Chenail, au 173, rue Main, au centre-ville de Hawkesbury. Située sur l’espace vert du boulevard Le Chenail, derrière Pizza Pizza et la Banque Nationale, la tour fera partie d’une enceinte fermée qui comprendra un petit bâtiment utilitaire à la base de la tour. Bien que la tour ait été planifiée pour la région avant la pandémie, le nouveau plan vient après que le Réseau régional de l’Est

Le conseil municipal de Hawkesbury a approuvé la collaboration de l’administration avec Rogers pour la construction d’une tour de communication mobile le long du boulevard

Le Chenail, au centre-ville. (Photo stock) de l’Ontario (EORN), le gouvernement du Canada, le gouvernement de l’Ontario et Rogers Communications ont annoncé en 2023 qu’une plus grande connectivité cel- lulaire allait être offerte à l’Est de l’Ontario.

En décembre 2023, ils ont annoncé le projet EORN Cell Gap, un partenariat public- privé de 300 millions de dollars visant à améliorer et à étendre les services cellu- laires, dont la moitié du financement provient

LA PREMIÈRE INJECTION HEBDOMADAIRE D’INSULINE ARRIVE AU CANADA

NICOLE IRELAND La Presse Canadienne

Abitbol. «Une glycémie élevée pendant trop long- temps contribue aux maladies oculaires, rénales, nerveuses, cardiaques et à tous les autres problèmes dont nous entendons parler à propos du diabète.» L'Awiqli fonctionne comme une libération

une fois par semaine», a-t-il expliqué. Un produit dispendieux Le docteur Ehud Ur, un endocrinologue de Vancouver qui n'a pas participé aux essais cliniques, croit que la nouvelle insuline heb- domadaire est «un autre outil dans la boîte à outils» pour traiter le diabète – mais que de nombreux patients pourraient ne pas y avoir accès en raison du coût. «Cela peut être une bonne option, car cela vous donne une aiguille par semaine plutôt qu'une aiguille chaque jour», a soutenu le docteur en entrevue. «Le problème est que cela est compensé par une énorme différence de prix», a-t-il déclaré, soulignant que les injections quo- tidiennes d'insuline – qui existent depuis longtemps – sont moins chères qu'un nouveau produit à base d'insuline breveté. L'Agence canadienne des médicaments, qui évalue les médicaments et recommande s'ils doivent être remboursés par les régimes publics d'assurance médicaments, estime que le coût de l'Awiqli sera supérieur à 1350 $ par an et par patient. L'agence recommande sur son site internet que l'Awiqli soit financé pour le traitement du diabète de type 2, mais à la condition que le prix soit réduit pour corres- pondre à la moins coûteuse des injections d'insuline les plus fréquentes. On ne sait pas encore si les assureurs privés couvriront l'option d'injection hebdo- madaire, plus coûteuse, pour les patients qui la préfèrent, mais Novo Nordisk se montre optimiste. «Nous observons des premiers signaux positifs selon lesquels les régimes privés d'assurance médicaments voient la valeur que l'Awiqli apporte aux patients vivant avec le diabète de type 1 et de type 2», a déclaré la porte-parole Kate Hanna dans un courriel. Le contenu en santé de La Presse Cana- dienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

a expliqué le docteur Bajaj. Les personnes atteintes de diabète de type 2 produisent de l'insuline, mais dans certains cas, elles n'en génèrent pas assez, et dans d'autres, leur corps ne l'utilise pas correctement. Les injections d'insuline ba- sale amènent leurs niveaux d'hormones au

De nombreuses personnes atteintes de diabète au Canada pourront bien- tôt prendre de l'insuline une fois par semaine au lieu de quotidiennement, a annoncé lundi le fabricant de médica- ments Novo Nordisk. L'insuline icodec, qui sera vendue sous la marque Awiqli, est la première injection d'insuline basale à administrer une fois par semaine et elle sera disponible partout au pays à partir du 30 juin, selon l'entreprise. Le Canada est le premier pays à obtenir ce produit, qui a été approuvé par Santé Canada en mars pour le traitement des adultes atteints de diabète de type 1 et de type 2. «Je pense que c'est une très grosse affaire», estime le docteur Harpreet Bajaj, chef du comité directeur des lignes direc- trices de pratique clinique chez Diabète Canada. «(C'est) énorme pour réduire le fardeau de ces personnes qui doivent s'injecter de l'insuline», a ajouté le docteur Bajaj, endo- crinologue à la clinique LMC, spécialisée en diabète et en endocrinologie et qui est financée par l'État et implantée dans le sud de l'Ontario et à Calgary. Il a dit que certains de ses patients ont participé à des essais cliniques sur l'Awiqli et ont demandé quand il serait disponible, car ils ont dû revenir aux injections quoti- diennes depuis la fin de l'étude. Surtout pour le diabète de type 2 Bien que l'insuline hebdomadaire soit approuvée par Santé Canada pour le trai- tement du diabète de type 1 et de type 2, les endocrinologues affirment qu'elle sera surtout utile pour les patients de type 2. Cela s'explique en grande partie par le fait que les patients atteints de diabète de type 1 devraient s'administrer chaque jour des injections supplémentaires d'insuline à action rapide au moment des repas, car leur corps ne produit pas d'insuline par lui-même,

bon niveau pendant le jeûne, et d'autres médicaments peuvent contrôler les «pics de sucre qui accompagnent la nourriture», a indiqué le docteur Bajaj. La série d’essais cliniques randomisés sur l’Awiqli – qui incluait de nombreux

prolongée d'insuline au cours d'une semaine, a précisé le docteur Abitbol. Les protéines de l'insuline sont absor- bées lorsqu'elles sont injectées, puis se lient à une autre protéine présente dans le sang appe- lée albumine, a-t-il

L’Awiqli pourrait toutefois être la meilleure option pour certains patients diabétiques de type 1, a ajouté le docteur Abitbol, car c’est le moyen le plus pratique pour eux d’obtenir le traitement dont ils ont besoin.

pays, dont le Canada et les États-Unis – a été principalement réalisée auprès de patients de type 2. Un seul des essais impliquait des patients atteints de diabète de type 1; il a révélé un risque plus élevé d'hypoglycémie lorsque ces patients prenaient l'option hebdomadaire d'insuline. La Food and Drug Administration des États-Unis n’a pas approuvé l’Awiqli. Son comité consultatif sur l'endocrinologie et les médicaments métaboliques a conclu en mai que davantage d'informations étaient nécessaires sur l'utilisation de l'insuline hebdomadaire chez les patients diabétiques de type 1. Meilleure adhésion au traitement? Le docteur Alexander Abitbol, qui est également endocrinologue au LMC, a déclaré que l'un des principaux avantages du nouveau produit est que davantage de patients ayant besoin d'insuline le prendront probablement si ce n'est qu'une fois par semaine, ce qui les aidera à se protéger contre des complications dévastatrices dans les cas où la maladie n'est pas correctement traitée. «L'impact pour les patients est que moins d'entre eux resteront longtemps avec une glycémie élevée», a souligné le docteur

indiqué. Avec la version hebdomadaire, ils se lient plus étroitement, puis les protéines insuliniques se détachent progressivement. Le médecin, qui était enquêteur dans l'essai clinique impliquant des patients diabétiques de type 1, a affirmé qu'il pres- crirait principalement l'Awiqli aux patients de type 2. «Je pense que même si l'insuline heb- domadaire est un outil fantastique pour les cliniciens, nous allons devoir l'utiliser correctement», a-t-il soulevé. «Cela ne conviendra pas à tous les patients diabétiques, mais pour ceux qui conviennent, ce sera probablement une meilleure option que l'insuline basale quotidienne.» L'Awiqli pourrait toutefois être la meilleure option pour certains patients diabétiques de type 1, a ajouté le docteur Abitbol, car c'est le moyen le plus pratique pour eux d'obtenir le traitement dont ils ont besoin. «Le (patient) type 1 qui refuse de prendre son insuline est constamment à l'hôpital. Le type 1 qui pourrait avoir un trouble du développement ou cognitif, dont la famille l'aide (à prendre de l'insuline) et qui n'est peut-être pas en mesure de l'aider tous les jours, serait peut-être en mesure de le faire

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