COLLECTIVITÉ UN FESTIVAL MULTICULTUREL EN VILLE
GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca
Le temps n’était pas parfait pour la fin du mois de juin et le début de la fin de semaine de la fête du Canada, mais le Festival multiculturel de Hawkesbury a tout de même apporté de la musique au centre-ville. Le lancement officiel du festival multicul- turel de cette année a commencé jeudi soir à la Place des Pionniers avec un spectacle vibrant de danseurs et de chanteurs des Premières Nations pour célébrer l’histoire et le patrimoine autochtones de la région de Hawkesbury. À l’époque précoloniale, la région était un centre de commerce régu- lier pour les Anishinabe, les Algonquins et d’autres groupes autochtones. Pendant les trois jours du festival, des groupes locaux et régionaux ainsi que des artistes solistes se sont produits réguliè- rement dans l’après-midi le long de la rue principale, tandis que les têtes d’affiche se produisaient le soir sur la place des Pionniers et au bistro Déjà Vu. Le centre culturel Le Chenail a également
Le groupe de tambours Pow Wow Rangers, qui comprend des membres des Six Nations, des Inuits, des Mi’kmaq, des Anishinabe et d’autres groupes des Premières nations, a créé une atmosphère rythmée à la Place des Pionniers lors de la cérémonie d’ouverture du Festival multiculturel de Hawkesbury, jeudi soir. —photo Gregg Chamberlain
Le temps orageux de la fin de semaine du 1 er juillet a apporté des averses de pluie souvent pendant la journée, mais les musi- ciens ont continué à se produire sous des abris lorsque c’était possible.
organisé des événements spéciaux au cours de la fin de semaine, notamment le dévoilement officiel d’une exposition com- mémorative de photos et de vidéos sur Guy Lacelle, natif de Hawkesbury et alpiniste de renommée mondiale.
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente cette lignée généalogique d’une famille Jetté, préparée par Suzanne Gendron pour rendre hommage aux ancêtres de Marcel, époux de Réjeanne Petit, ayant servi dans la marine canadienne durant le 2 e conflit mondial lors d’une carrière de vingt- six ans dans l’armée, de sous-lieutenant dans la marine en 1940, commandant du Collège militaire Royal de Saint-Jean à commandant des Forces canadiennes de la Base de Montréal d’où il a pris sa retraite en 1967. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Urbain Jetté, fils de Mathurin et Barbe Hulon ou Heulin, engagé de la recrue 1653, mariés avant 1627, de (Saint-Jacques), La Flèche, Sarthe, France. Six filles et sept fils sont issus de cette union. JETTÉ Né F ière d’une race
GÉNÉRATIONS
10e
André Jetté (1939-2013) – Diane Gauthier
9e Marcel Jetté, secrétaire–trésorier du Crédit Anglo-Français - Réjeanne Petit, institutrice, fille d’Olivier, comptable, et Léona Bénard, m. le 1937-08-14 à Saint-Alphonse-d’Youville, Montréal, Qc 8e Joseph Alphonse Oscar Jetté (1887-1944) – Marie Gabrielle Alice Robillard (1888-1975), fille d’Antoine Trefflé et M. Caroline Boucher, m. le 1911-09-04 à Saint-Louis-de-France, Montréal, Qc 7e Alphonse Jetté (1856-…), tailleur de pierres - Léopoldine Monette (1857-…), fille de Lambert et Onésime Leblanc, m. le 1879-12-12 à Sacré-Cœur-de-Jésus, Montréal, Qc 6e François-Xavier Jetté (1817-1878) – Henriette Castagnier (1819-1878), fille de Mathias Amable, cult., et Angélique Lalande, m. vers 1837, date et lieu inconnus 5e Jean Marie Jthé (1778-1832) – Rosalie Cadron/Saint-Pierre (1794-1864), fille d’Antoine et Rose Roy , m. le 1811-10-07 à Lavaltrie, Qc 4e Joseph Jetté (1743-1825), journalier, maître-forgeron – M. Agathe Gauthier/Landreville (1755- 1788), fille de François et M. Agathe Rivet, m. le 1774-02-14 à Repentigny, Qc 3e Paul Jetté (1700-1780), cordonnier, bedeau, cult., vf de Marguerite Saint-Martin – Angélique Barabé (~1704 – 1754), fille de Noël et Michelle Tousignant, m. le 1733-06-15 à Varennes, N.-F. 2e Paul Jetté (1672-1750), engagé de l’Ouest le 26 mars 1692 – Martine Demers (1675-1755), sage- femme, fille d’André et Marie Chefdeville, m. le 1697-09-16 à Notre-Dame, Montréal, Ville-Marie 1re Urbain Jetté (~1626-1684), maçon, milicien, scieur de long et défricheur -Catherine Charles (~1638- 1691), fille de Samuel et Françoise Gochet, m. le 1659-10-26 à Notre-Dame, Ville-Marie, Nouvelle- France La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors qu’Urbain et Catherine fondent leur foyer ? C’est l’époque des coureurs des bois et des explorations. « Contrairement à Médard Des Groseilliers, son beau-frère, Pierre-Esprit Radisson n’a ni vu les Grands Lacs ni démontré d’aptitudes à l’exploration. Mais il a vécu dans les bois et, à 18-19 ans, il porte assez de cicatrices pour que Des Groseilliers croie à son courage. Des Groseilliers le recrute donc et, au mois d’août 1658 ou 1659, ils partent pour la première fois ensemble. Ce voyage d’une année les conduit à l’ouest du lac Supérieur où Des Groseilliers sait qu’il trouvera des fourrures de qualité. »1 1 https://www.museedelhistoire.ca/musee-virtuel-de-la-nouvelle-france/les-explorateurs/pierre-esprit-radisson-1659-1660/
Spirit Tape, un trio local composé de la chanteuse Liv Duplantie, de Mathis Legault à la guitare et du batteur Kaleb Cardinal, a diverti les auditeurs avec son répertoire de succès classiques. —photo Gregg Chamberlain
Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
Jean-Pierre Veillet fait le clown sur la place des Pionniers. —photo Gregg Chamberlain
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