concours Trois Pistoles en chansons, en 2013. En 2014, j’ai été invité par le Gouvernement canadien afin de chanter au jour du Souvenir. J’y ai interprété Adieu , avec les 78meilleurs musiciens militaires au pays, s’est-il sou- venu. Lors du téléthon du CHEO, un enfant m’a fait perdre mes mots à la télévision. Je l’ai trouvé courageux de se présenter suite à ses traitements de chimiothérapie. Ça remet les choses en perspective. » Il a récemment participé au spectacle régional du concours Fais-moi ta toune , qui s’adresse à tous les auteurs, compositeurs et interprètes au Canada, âgés entre 7 et 77 ans, dont la finale se tiendra le 28 mai prochain, à Asbestos au Québec. « Brian Tyler (concurrent à la première édition de La Voix, originaire de Lachute, QC) que j’ai eu la chance de rencontrer m’a dit: Tu as un choix mon ami. Tu as une voix excel- lente, mais c’est ta confiance qui t’arrête. J’avais pris un certain recul par rapport à la musique. Je me suis lancé ce défi… et me voilà. Je continue ce beau projet à Asbestos, où il y a plusieurs des meilleurs chanteurs, interprètes et compositeurs au pays et je suis ému de faire partie de cette aventure. C’est vraiment un défi personnel, pour me permettre d’aller au-delà de moi-même », a-t-il expliqué. Plaire au public et lui transmettre des émotions n’est qu’une petite partie du grand tout qui lui fait apprécier ce métier. « J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs musiciens et d’être accepté parmi mes pairs, c’est très valorisant. Ce sont les affinités, les amitiés et les liens que nous créons qui me touchent le plus profondément », a-t-il raconté. À propos de la communauté francophone de Cornwall, Kevin Rivette révèle faire de son mieux pour s’impliquer. « Je tente de faire la différence et de représenterma communauté francophone, mais nous avons tous un rôle à jouer pour garder la francophonie vivante, ici à Cornwall. En me présentant dans des concours comme ceux-là, c’est ma petite contribution pour faire connaître la Ville de Cornwall et sa communauté bilingue. Et surtout, en n’oubliant pas de garder dans mes bagages, les gens de la région qui ont contribué à paver le chemin pour les artistes de la région », a-t-il précisé. En dehors du milieumusical, il souhaite venir en aide aux jeunes de sa communauté. « Disons que je travaille fort avec certains organismes pour apporter des programmes d’aide pour les soins de santé mentale pour les jeunes de Cornwall, ayant moi-même souffert de ces troubles», a-t-il affirmé. Kevin Rivette invite les amateurs demu- sique à suivre le concours Fais-moi ta toune sur Facebook et sur le site faismoitatoune. comet ainsi encourager les interprètes par- ticipants à travers tout le pays. « Pour mes projets futurs, je laisse le bon Dieu faire ce chemin pour moi. Je désire faire un disque de reprises bilingues. Qui sait, si ça doit arriver, ça arrivera », a-t-il conclu.
que nous n’écoutons plus. Et, pour moi, c’est important de reconnaître les œuvres de ces auteurs-compositeurs. Nous avons la responsabilité, en tant que musiciens et musiciennes, de garder ces paroles et ces airs vivants pour ceux qui sauront l’apprécier », a poursuivi l’artiste. Pour M. Rivette, l’interprétation d’une mélodie se livre en trois temps. Il faut d’abord sélectionner unmorceau de choix, qui saura faire battre le cœur des auditeurs. Ensuite, il faut prendre le temps de comprendre la chanson pour finalement être capable de livrer toutes les émotions sur scène afin de les transmettre au public. Venant d’une famille nombreuse où la musique a toujours été à l’avant-plan, Kevin Rivette a vite fait ses armes dans le domaine. « Jeme rappelle des célébrations musicales durant le temps des Fêtes. Mes oncles et mes tantes jouaient tous d’un instrument et chantaient aussi, s’est-il souvenu. Pour ma part, j’ai commencé à l’âge de cinq ans lorsque l’American Musicians’ Guild de Cornwall m’a offert de participer à un sou- per de reconnaissance. Le maestro Tony Esposita et son orchestre de 50 musiciens m’ont demandé de chanter Blue Suede Shoes d’Elvis Presley. J’étais trop jeune pour m’en souvenir. On s’entend qu’à 44 ans… on ne se souvient pas toujours des choses », a plaisanté M. Rivette. Les compositions de Jean-Pierre Ferland, Luc Plamondon, Ginette Reno, Lara Fabian, Garou, Marjo, Marie-Denise Pelletier, Gerry Boulet, Patrick Normand, Rock Voisine, pour n’en nommer que quelques-uns, ont su l’ins- pirer à différents niveaux tant dans sa vie professionnelle, que personnelle. « Je partage avec vous que j’ai vécu de l’intimidation, de l’écolematernelle jusqu’au secondaire. Les bullies te suivent. L’école pour moi a toujours été difficile », a-t-il ra- conté. Mais, c’est grâce à sa professeure de musique, Raymonde Samson, qu’il a persé- véré. « Elleme disait : chante Kevin, tu as une belle voix, laisse-la sortir. C’est elle qui savait que lamusiquem’aiderait àm’en sortir et me donnerait la confiance qu’il me fallait pour avancer. Ellem’a également transmis l’amour de la chanson francophone », a poursuivi Rivette, reconnaissant. Il a poursuivi son parcours en partici- pant à des compétitions pendant plusieurs années, tel le festival demusique Kinsmen, où il a remporté des victoires durant sept années consécutives. « La musique c’était mon ressort, mon mur de protection, mais aussi la seule chose qui m’apportait toujours la reconnaissance et une appréciation de mes talents par les autres », a reconnu Kevin Rivette. Interrogé à savoir quels étaient les mo- ments les plus marquants de sa carrière jusqu’à présent, M. Rivette a insisté sur quel- ques-uns. « Il y a d’abord eu mon passage à l’émission Homegrown Café , au réseau CTV. Ça remonte en 1996. Ensuite, j’ai gagné le
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Wednesday, December 16, 2015
The Journal Cornwall
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