LE FACTEUR HUMAIN COMME PART D’OMBRE DES HUMAINS
D’après Nietzsche, derrière les lumières de la raison se trouve l’irrationnel des êtres humains qui constitue la réalité profonde de la vie et de l’humanité. Cette « ombre » en chacun de nous que Nietzsche appelle le « trop humain » de l’humain. Nietzsche va plus loin que Descartes dans le sens où il révèle ce qui n’apparaît pas suite à une observation cartésienne. Il ouvre la boîte noire des motivations (pas toujours rationnelles) derrière les comportements. Et ce faisant introduit un doute autour de nos intentions vs.le “Cogito ergo sum” Nietzsche écrivait dans sa préface à Humain, trop humain : « On a qualifié mes ouvrages d’école du soupçon… ». En cela, l e soupçon marque une faille : celle qui s’insinue entre l’homme et lui-même quand il ne se reconnaît plus en quelque sorte dans le monde qu’il a créé. Entre ce qu’il pense et qu’il fait. Ce qu’on ne peut expliquer, ce qu’on ne peut prédire, ce qu’on ne peut que subir et dont les conséquences font peur ! « Humain, encore humain ! » Jérôme Bindé
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