Le Major #18

stressés par la nouveauté, mais la période d’intégration — un nouveau format est d’ailleurs en cours de conception — est prévue pour finir de faire connaissance avec eux et répondre à toutes leurs interrogations! Avec l’équipe en charge du PGE, je suis très attentif aux semaines qui suivent la rentrée : administrativement, ils acquièrent le statut d’étudiants dès leur inscription validée; émotionnellement, ils le deviennent dès le premier discours de rentrée ! La création du sentiment de promo est presque instantanée. Mais il ne faut pas sous-es- timer la période d’adaptation nécessaire en particulier à ceux qui viennent de dire adieu à la prépa. D’un emploi du temps aux horaires exigeants pour préparer un concours où chacun a pour objectif la perfomance, ils passent à des semaines plus flexibles, où travailler en équipe est primordial et le nombre d’opportunités, démultiplié. Nous veillons à la mise en place d’un équilibre qui leur permette de s’épanouir, de trouver leur bonheur parmi les 1 000 vies (académiques, associatives, professionnelles…) qui s’offrent à eux. Il faut reconnaitre que c’est enthousiasmant, mais ce n’est pas évident. On peut avoir besoin de temps et, surtout, il faut de la maturité pour identifier ce qui nous correspond. Il faut aussi comprendre un nouveau système d’évaluation, de nouvelles attentes de la part des professeurs, le fonctionnement des examens. Le premier semestre est une période où les choses s’ajustent, les étudiants règlent les nouveaux curseurs entre leur vie académique, associative, leur job aussi, parfois… Le Parcours Jeune Actif et Passionné est d’ailleurs idéal pour ceux qui s’investissent dans la vie associative, dans une passion qui structure une partie de leur temps ou dans l’exercice d’un sport de haut niveau, c’est un exemple de la flexibilité du programme et de la manière dont nous accompagnons les talents et aspira- tions de nos étudiants.

campus à l’international où 100% des cours sont dispensés en anglais et qu’on y offre la possibilité de suivre une L3. S’expa- trier chez un membre de la famille facilite le quotidien — en l’occurrence entre Toulouse et Barcelone, les cours sont les mêmes, les examens aussi — mais cela ne change pas la nature de l’expérience : on se décentre, on expérimente d’autres règles de vie, une autre langue, on fait d’autres rencontres…

Quels sont les dispositifs à l’œuvre pour aider au financement de la scolarité ?

M.U. D’abord, le plus évident : nous avons négocié avec des banques partenaires pour obtenir des prêts à taux zéro et nos étudiants peuvent activer une option leur permettant de déclen- cher les remboursements une fois diplômés seulement. TBS Education peut aussi se porter caution pour faciliter l’obtention d’un financement. Le dispositif de bourses internes à l’école est par ailleurs un soutien pour les étudiants qui peuvent obtenir des bourses solidaires pour leurs frais de vie quotidienne, pour préparer une expatriation ou pour être accompagnés en cas de situation d’urgence. La modulation des frais de scolarité pour tous les étudiants boursiers en L3, que nous pratiquons depuis 2021, est une solution qui permet de réduire la facture de 50% pour certains profils. Je mentionne aussi l’alternance, un dis- positif au triple bénéfice : les étudiants perçoivent un salaire, leurs frais de scolarité sont pris en charge par l’entreprise d’ac- cueil et ils vivent une expérience très professionnalisante. Nous ne limitons pas le nombre de places disponibles en alternance sur le cycle Master. ◗

La vraie découverte après la prépa, c’est quand même la vie professionnelle…

M.U. Le Career Center accompagne la trajectoire des étudiants dès la L3. Quel stage viser? Comment décrypter les annonces? Comment profiter des forums métiers? Comment se présenter en entretien? C’est tout nouveau pour eux, mais ce qui l’est encore plus, c’est de comprendre qu’un choix ne déterminera pas une vie. Un stage, une spécialisation, une expatriation : ce sont évidemment des expériences marquantes qui influencent souvent les premiers pas dans la vie professionnelle, mais aucun de nos étudiants n’est enfermé dans un secteur ou un métier. Ils ont tous les outils, les compétences pour bouger, évoluer, rebondir ! Comment le campus de Barcelone incarne-t-il la stratégie d’internationalisation du PGE ? M.U. Si l’on choisit Barcelone comme lieu d’expatriation, c’est d’abord pour le dynamisme de cette ville qui attire une jeunesse vibrante venue du monde entier et regorge d’opportunités. C’est aussi une façon de s’ouvrir les portes de l’Amérique latine, qui occupe une place particulière au sein des enseignements sur place, notamment à travers les cas étudiés. Je rappelle sou- vent qu’il s’agit de notre campus, certes, mais avant tout d’un

Retours en or !

Accueillir les admissibles comme il se doit, c’est tout un art que TBS Education déploie à merveille durant les trois semaines que durent les oraux prépa. Veiller au bien-être de ses étudiants durant toute leur scolarité, c’est un engagement fort qui mobilise la business school au-delà de sa mission initiale. Les cours qu’il faut, les stages qui vont bien, le beau réseau… elle coche toutes les cases, mais ne s’arrête pas aux apparences. Les bureaux des professeurs et de la direction sont toujours ouverts ; les questions d’inclusion et de diversité, jamais éludées ; le sujet de l’égalité femmes-hommes, déjà traité ; la RSE et les transitions correspondent à de vrais engagements ; les rythmes et les passions des étudiants, toujours respectés… Ce sont peut-être des actions aux bénéfices plus difficiles à mesurer que les 47K€ moyens de salaire à la sortie. À moins que les 85 % d’étudiants affirmant qu’ils recommanderaient TBS Education* ne traduisent exactement le niveau de bien-être ainsi procuré ! *Enquête Happy@School, décembre 2024

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n°18 Mai 2025

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