COMMUNAUTÉ
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«Moi j’apprends» comble un besoin criant
niveau de scolarité inférieur à une 9 e année. «Nous reconnaissons, en ces statistiques, une clientèle qui pourrait profiter de nos services en espérant qu’après son passage chez nous, elle pourra prendre sa juste place dans la vie sociale, culturelle et économique de notre communauté», a fait valoir Louise Lalonde, coordonnatrice du Centre Moi j’apprends, lors de l’ouverture officielle du nouveau site à Hawkesbury, la semaine dernière. «Les francophones de la région qui longe notre magnifique rivière des Outaouais méritent un centre d’alphabétisation qui leur permettra d’atteindre leurs objectifs, que ce soit le retour sur le marché du travail, la transition vers un autre centre de formation ou une plus grande autonomie. C’est l’engagement que nous avons pris en acceptant d’étendre nos services pour inclure cette belle région», a ajouté Mme Lalonde. LeCentreMoi j’apprendsoffredes services de formation de base aux francophones du comté de Russell depuis 25 ans, aux francophones d’Ottawa depuis sept ans et de Cornwall depuis deux ans. À l’automne de 2013, le centre de Hawkesbury a ouvert ses portes. Avec un personnel de quatre, le centre, sis au 134, rue Main, offre des services à 41 apprenants. «C’est très bon tenant compte du fait que nous sommes ici depuis seulement le mois de septembre», a mentionné Mme Lalonde. Par le passé, des programmes d’alphabétisation étaient offerts aux francophones par le biais du Centre d’apprentissage et de perfectionnement. Quand le CAP a décidé de poursuivre un autre mandat, au printemps 2013, le ministère de la Formation, des Collèges et Universités nous proposait d’assumer la responsabilité de la livraison du service d’alphabétisation pour la ville de Hawkesbury. À l’automne, Moi j’apprends a reçu l’approbation d’ouvrir un centre en ville. Le Centre offre aux adultes une programmation qui respecte leurs objectifs tout en leur permettant d’acquérir des connaissances de base en lecture, en écriture, en calcul et en informatique. Les ateliers répondent aux besoins d’une clientèle très diversifiée, car les apprenantes arrivent avec des objectifs spécifiques. Pour certains, c’est d’acquérir les compétences nécessaires pour effectuer un retour sur le marché du travail ou pour maintenir leur emploi. D’autres veulent perfectionner leurs compétences de base dans le but de reprendre des études qui mèneront vers un diplôme secondaire. D’autres cherchent tout simplement à améliorer leur qualité de vie.
NEWSROOM@EAP.ON.CA PRESCOTT-RUSSELL RICHA D MAHONEY richard.mahoney@eap.on.ca
HAWKESBURY | Un fort pourcentage des résidents de Hawkesbury n’ont pas de diplôme d’études secondaires. L’arrivée d’un nouveau centre d’alphabétisation pour francophones comblerait donc un vide énorme à ce chapitre selon certains. Au cours du recensement de 2011, 85,7% de la population adulte de la ville de Hawkesbury s’affichaient comme francophones et 37% comme ayant un
«C’est un début», a déclaré la présidente du conseil d’administration, Suzanne Cooke-Girardin.
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La coordonnatrice Louise Lalonde
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