Argenteuil_2021_10_01

A C T U A L I T É S UN REGROUPEMENT DÉFEND LES INTÉRÊTS EN SANTÉ DANS ARGENTEUIL

MYLÈNE DESCHAMPS mylene.deschamps@eap.on.ca

Alors que le système de santé vit une crise sans précédent, la Coalition Santé Laurentides (CSL), un regroupement composé de membres du personnel médical, de gens d’affaires ainsi que des instances politiques municipales, lance un cri d’alarme aux gouverne- ments afin d’élaborer un plan straté- gique pour l’avenir en santé dans les Laurentides, dont dans Argenteuil, un secteur socialement défavorisé et à l’économie fragile. Le principal objectif est de faire connaître les besoins urgents en soins de santé et services sociaux des six centres hospitaliers des Laurentides et de mettre de la pression Dre Lynne Chadwick & Dr Ronald Korzinstone Chirurgiens dentistes • Dental surgeons Tél./Phone : 450 562-3101 Téléc./Fax : 450 409-0699 cliniquedentairelachute@outlook.com 617, rue Principale Lachute QC J8H 1Y8 LES PROFESSIONNELS

Dre Lyne Couture, médecin de famille, Dr Daniel Picard, nucléiste, Marc L’heureux, préfet de la MRC des Laurentides ainsi que le maire de Lachute, Carl Péoquin, venu appuyé les 3 membres du comité directeur de la Coalition Santé Laurentides, lors d’une conférence de presse devant le Centre multiservice de santé et service sociaux de Lachute. —photo Mylène Deschamps

sur les instances provinciales et fédérales en préconisant l’augmentation, entre autres, des transferts fédéraux en matière de santé qui sont à leur plus bas niveau (22%). «On est sous-financé par notre gouvernement depuis trop longtemps. On a une démo- graphie qui a été accentuée au cours des dernières années et le financement n’a pas

suivi. On veut avoir un plan de match pour notre centre multiservice de santé et de services sociaux à Lachute», de s’insurger Carl Péloquin, maire de la Ville de Lachute et préfet adjoint de la MRC d’Argenteuil, lors d’une conférence de presse tenue devant le vétuste hôpital construit en 1963. Près de 700 employés travaillent sur le site lachutois affilié au CISSS des Lauren- tides. «Il n’a a pas de boss à la shop!», décrie le maire, qui demande le retour d’une direc- tion locale. On peut concevoir que l’hôpital régional de Saint-Jérôme a des spécialités, mais ici on demande des services de proxi- mité adéquats et normaux, dont une urgence convenable et des chambres adéquatement outillées.» Le maire demande aussi à avoir des communications plus fluides avec le CISSS des Laurentides et le ministère de la Santé afin d’obtenir des réponses pour des offres de service élaborées par la ville. M. Péloquin n’a pas manqué de souligner les efforts de la ville et la MRC pour l’empla- cement et la mise en place d’un centre de vaccination en urgence. Il souligne aussi le soutien indéfectible de la communauté avec la Fondation de l’hôpital d’Argenteuil (FGA) qui a démontré son soutien indéfectible avec, notamment, une fondation forte qui a amassé beaucoup d’argent au cours des dernières décennies. «Il y a à peine 10 ans, le CMSS de Lachute bénéficiait sur place de quelques services spécialisés. Il y avait également des lits de soins intensifs couverts par la médecine familiale, ce qui n’existe plus. On a dépourvu le territoire d’un centre de réadaptation tout neuf au nom de la centralisation», se désole celui qui décrit aussi l’exode des patients d’Argenteuil, faute de services adéquats, vers la province ontarienne à Hawkesbury. Des investissements de plus de 160 millions de dollars y ont été réalisés au cours des 5 dernières années. La CSL demande au gouvernement un rattrapage financier et une complétion rapide de l’ensemble des projets d’agrandissement et de mise à niveau des centres hospita- liers de la région des Laurentides. L’hôpital d’Argenteuil, une fierté pour la communauté, a besoin d’un bon coup de revitalisation. La climatisation demeurerait extrêmement

problématique, principalement pour les patients plus âgés qui sont à risque de dés- hydratation. Plus encore, le milieu suranné de l’hôpital propose encore des chambres à quatre, qui non seulement diminuent la dignité des patients, mais également sont particulièrement propices à la transmission d’infections nosocomiales en peine période de pandémie. L’importance d’un service de proximité et renforcer les milieux sont au cœur des préoccupations des élus d’ici. «Le territoire de la MRC d’Argenteuil fait face à de nom- breux défis de défavorisation, d’effritement de son tissu social, et d’un vieillissement de la population plus accentué que ce que l’on retrouve ailleurs dans les Laurentides et au Québec», déclare Marc L’Heureux, préfet de la MRC des Laurentides et membre du comité directeur de la CSL. La population vieillissante et en perte d’autonomie profite de services de proximité. Comme partout ailleurs, Argenteuil connaît aussi de multiples problématiques liées à la pénurie de main-d’œuvre avec un manque d’infirmières, d’inhalothérapeutes et de physiothérapeutes. Ce serait surtout critique du côté des physiothérapeutes, alors que les patients qui devraient être suivis de façon quotidienne ont vu leurs services diminuer aux 2-3 jours. Une responsabilité collective « …nous réclamons un engagement du gouvernement afin d’améliorer l’accès aux soins, par un hôpital régional fort avec cinq autres hôpitaux satellites tout aussi solides. Les Laurentiens doivent pouvoir bénéficier de la couverture de tous les soins primaires et secondaires, ce qui est encore loin d’être le cas. Ceci se corrige par un rattrapage finan- cier tel que le souhaitaient les parlemen- taires unanimement le 6 mai 2021 dernier», de conclue le Dr Daniel Picard, nucléiste, membre du comité directeur de la CSL et président de l’Association des médecins et des professionnels pour l’avancement de l’Hôpital de Saint-Jérôme. La région des Laurentides, la 4e plus grande, est une région d’importance au Québec. Plus de 70 milliards de dollars, une augmentation de 28 milliards, sont réclamés en santé de la part d’Ottawa. Les Libéraux en proposent cinq.

SURVEILLANCE ET CONTRÔLE

Chasseuses et chasseurs!

Votre collaboration est essentielle à la surveillance et au contrôle de la maladie débilitante chronique des cervidés. Si vous avez abattu un cerf de Virginie ou un orignal à moins de 45 km du lieu où la maladie a été détectée en 2018, vous êtes dans l’obligation de le faire analyser . De plus, certaines pièces anatomiques de votre gibier ne doivent pas quitter ce périmètre et doivent également demeurer dans la zone de chasse dans laquelle l’animal a été abattu. Visitez le site Web Québec.ca/maladiecervides pour connaître tous les détails.

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