250 ans d'Histoire

Plusieurs siècles d’ancienneté

1770

L ’exploitation familiale viticole, déjà très moderne pour l’époque, s’étendait sur une soixantaine d’hectares. Il existait encore, du temps du père du Comte Gerald de Montleau, les vestiges d’un petit train, rails et wagonnets qui desservaient les vignes. Au XIXe siècle les expéditions lointaines étaient e f fectuées par le rail. Pour la Russie les caisses avaient été conçues avec un double-fond de sorte que l’on ne puisse pas les percer aisément et extraire le nectar. Les cosaques en cette fin du XIXe siècle ne se privaient pas d’attaquer les trains de marchandises. Le Cognac T errasson Comte de Montleau situé dans les crus, Petite Champagne et Fins Bois, se développe et devient le bestseller du fournisseur attitré des Grandes Maisons, de la Cour d’Angleterre, de la Cour Impériale de Russie, et particuliè- rement des T sars Alexandre III et Nicolas II. Des lettres et correspondances attestent que les plus grandes familles princières russes sollicitaient des commandes du fa- meux cognac T errasson Comte de Montleau, celui de 1820 surtout, très apprécié et recherché dans ce début du XXème siècle (Lettres du Prince Serge Ouroussov 1924 et du Comte de Benckendor f f, Maréchal de la Cour de S. M. l’Empereur d e Russie, Palais d’Hiver de Saint-Pétersbourg 1899). Proposé dans les plus grands hôtels parisiens, Monsieur Legua y , directeur de l’Hôtel Continental le dé crivait en 1883 comme: «plein de délicatesse avec de délicieuses saveurs qui lui confèrent un équilibre très rare» . Dans “The home of the last T sar - Romanov and Russian history” la table du tsar sous le règne de Nicolas II y est décrite d e manière précise: Après le dîner, on servit du café dans la Salle du Portrait avec de riches tables garnies de piles de chocolats, de délicats gâteaux-éponges de di f férentes sortes et de confiseries fabriquées dans la confiserie impériale. Sur des tables séparées, il y avait aussi un assortiment de liqueurs et le cognac de 1875 fourni par Henri T errasson Comte de Montleau. En 1885, Henri T errasson Comte de Montleau reçoit, à L yon, le «Grand Diplôme d’honneur avec Médaille d’Or» la plus Haute récompense, pour l’excellence de ses cognacs.

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