pourquoi, mais, par exemple, des lesbiennes chefs d’équipe ne le disent pas ouvertement.
Une Charte unique pour toutes les minorités ? Ma première impression sur la signature de la Charte ? Pourquoi pas, mais pourquoi ne pas rédi- ger une Charte qui s’adresse à toute les minorités ? Maintenant, si certains effleurent les limites, je leur rappelle l’existence de cette Charte : « Continue et cela va te tomber dessus ». C’est un plus pour moi, cette Charte amène les personnes à faire attention à ce qu’ils/elles disent. Le point de vue des collègues La Charte crée également la dis- cussion entre collègues, et c’est essentiel, car j’ai compris que les gens sont souvent dans l’igno- rance et véhiculent des stéréo- types, à forte connotation sexuelle, comme unique représentation des personnes homosexuelles. Mes collègues directs, avec lesquels j’en ai discuté, m’ont dit « pourquoi pas », mais ils n’en avaient pas res- senti le besoin : pour eux je suis tel- lement intégré. Je leur ai répondu : « C’est parce que d’autres homos sont moins à l’aise ». Les femmes invisibles Je connais des copines lesbiennes qui le cachent et qui ont beau- coup plus de difficultés que les gays. Je n’arrive pas à analyser le
Une ville inclusive Je suis très fier de cette ville et cette Charte est un plus. Elle s’inscrit dans la continuité de la politique des anciens maires qui ont toujours eu une vraie volonté de ne pas écarter les minorités. Je connais la sincérité de la munici- palité dans cette signature, mais pour éviter que cette signature soit perçue comme « un truc à la mode », il faut encore actionner des leviers pour diffuser l’infor - mation. L’égalité de traitement pour moi existe déjà, elle est en place, mais il reste un travail de sensibilisation à mener auprès de tous et vers les lesbiennes qui sont encore invi- sibles.
Signatures par des habitant.e.s.
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Mon employeur a fait son coming out - L’Autre Cercle - Novembre 2016
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