venait de se constituer avec son appui, j’ai été très honoré. En tant qu’américain, mon employeur m’a permis de vivre en France, mais cet engagement est un plus très fort, ça me donne un aspect beaucoup plus puissant dans mon travail. D’ailleurs, nous avons demandé à Barbara Leveel que l’engagement dans le bureau de Pride soit pris en compte dans nos évaluations professionnelles, ce qui a été fait par mon manager l’année der- nière. C’est une manière de posi- tionner ce réseau comme un outil d’inclusion et de performance important aux yeux de l’entre- prise. Depuis l’existence du réseau, des personnes qui sont venues pour nous parler de ce qu’elles vivaient. Nous essayons de nous faire le relais de leur vécu en respectant la confidentialité. Pour les LGBT, le réseau est un symbole et une ressource. Ils se disent : « Si j’ai un problème, je sais que j’ai désor- mais un interlocuteur, je peux aller les voir ». Je crois que tout cela participe d’un même message : le groupe ne nous cache pas, c’est fait, c’est dit !
« Le groupe ne nous cache pas, c’est fait, c’est dit ! »
Bruce HEDGCOCK Responsable de la marque et de la communication pour BNP Paribas Wealth Management “ La signature de la Charte en 2015 m’a surpris dans le bon sens du terme. Jean-Laurent Bonnafé a eu le courage, j’emploie ce mot à dessein, de s’engager et ce n’était pas simple. En octobre 2013, une conférence sur le business case et l’égalité LGBT avait suscité des propos homophobes anonymes sur l’intranet du groupe dont il avait fallu fermer l’accès. Depuis la signature de la Charte, j’ai vu une augmentation de la visibilité. Des personnes LGBT se sont senties suffisamment à l’aise pour le dire. Pour ma part, lorsque la DRH m’a proposé, en 2015, de devenir le porte-parole du réseau Pride qui
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Mon employeur a fait son coming out - L’Autre Cercle - Novembre 2016
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